Jenn McKinlay, Death of a Mad Hatter

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Photo Copyright MyLouBook – avec un service à thé miniature Alice de Tenniel.

Lors de mon dernier séjour londonien, je suis tombée sur une sélection « Dead comfortable » (photo ci-dessous) qui m’a bien sûr immédiatement tapé dans l’oeil. Après avoir tourné sans enthousiasme autour de curieux romans avec chats et bibliothèques en couverture, j’ai remarqué cette illustration inspirée de l’univers d’Alice au Pays des Merveilles… difficile à partir de là de résister au roman Death of a Mad Hatter (Mort d’un Chapelier fou) de Jenn McKinlay – Américaine tombée sous le charme de l’Angleterre.

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Scarlett Parker est américaine et vit depuis quelque temps en Angleterre, à Notting Hill, chez sa cousine anglaise Vivian Tremont. Toutes deux tiennent une boutique spécialisée dans les chapeaux de création. Vivian et leur apprentie Fee se chargent de confectionner les chapeaux tandis que Scarlett met à profit son sens de la communication pour tenir la boutique et accueillir les clients aisés cherchant des tenues sur mesure. Parmi les personnages récurrents, comptons aussi leur séduisant homme d’affaires, Harrison ; Scarlett le connaît depuis l’enfance et ne veut pas s’avouer qu’il lui  plaît, d’autant plus qu’elle a fait voeu de chasteté pendant un an après une série de relations désastreuses, la dernière en date avec un homme marié. Enfin, le photographe Andre et son conjoint Nick, amis qui tiennent une galerie à proximité de la boutique.

Ce roman est le deuxième de la série mais ça n’a pas gêné ma lecture. Ici, la richissime famille Grisby prévoit d’organiser un thé caritatif sur le thème d’Alice au pays des Merveilles. Ses différents membres devront porter des chapeaux à l’image des personnages d’Alice. Des tensions se ressentent déjà lorsqu’il est question d’attribuer un personnage à chacun.

La doyenne de la famille a refusé pendant des dizaines d’années d’admettre que son mari était parti avec une autre; curieusement, elle a également décidé de confondre Vivian avec la grand-mère de celle-ci, qui avait créé la boutique. Cette confusion permettra une plus grande proximité avec la famille Grisby, une invitation au thé et, tant qu’à faire, la découverte d’un des membres de la famille assassiné.

Sans que l’enquête ne soit au coeur du roman, qui frôle parfois la chick lit (juste à la limite de l’acceptable pour moi, qui ne suis pas une grande adepte du genre), Scarlett va fourrer son nez dans ce qui ne la regarde pas pour protéger la belle-fille Grisby, qu’elle apprécie.

Un roman cozy où l’on croise jolis chapeaux, photos artistiques, hôtel et villa luxueux, repas à emporter et tea times aux crackers et fromage. Ainsi que le fantôme de la grand-mère, qui semble intervenir de temps en temps en laissant flotter un parfum de muguet. Ambiance sympa, enquête tranquille, pour une chute qui n’est pas inintéressante. On sent tout de même un côté un peu cliché dans l’écriture pleine d’enthousiasme de ce roman qui, à travers la narratrice, reste assez américain. J’hésite encore à lire la suite mais je suppose que si je tombais dessus en librairie pendant un séjour anglais, je me laisserais tenter. Même si, je dois le dire, le message « Dear reader » à la fin du roman m’a refroidie – petite invitation commerciale à aller découvrir les autres séries, avec la subtilité et l’élégance d’un éléphant étalant de la confiture sur des scones. La meilleure publicité pour l’auteur est l’appréciation du roman qui vient d’être lu… une photo de romans des autres séries avec un bref résumé aurait été suffisant.

290 p

Jenn McKinlay, Death of a Mad Hatter, 2014

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Commentaires

oui quand meme…tout un livre a lire quand on ne sait pas quoi lire……oui didonc…;)

Écrit par : rachel | 26/03/2018

La couverture est pourtant très jolie !

Écrit par : lcath | 26/03/2018

comment ne pas craquer face à un tel étal ??!! 🙂

Écrit par : FondantGrignote | 28/03/2018

@ Rachel : j’ai vraiment savouré mes premiers moments de lecture, chez une amie en bordure de Wimbledon… c’était tellement bien indiqué vu le cadre !

@ lcath : je ne te le fais pas dire ! ça aurait été un peu plus inspiré d’Alice au Pays des Merveilles ça aurait été mieux !

@ FondantGrignote : Ils sont très forts pour ça chez Waterstones !

Écrit par : Lou | 30/03/2018

oh en plus tu etais dans l’ambiance…lol

Écrit par : rachel | 31/03/2018

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