Benoît Marie Lecoin, Ikiro

Ce roman, je voulais tellement qu’il me plaise ! Il avait tout pour : une maison d’édition que j’apprécie beaucoup, la promesse d’un voyage au Japon et l’originalité de l’incursion dans le monde du fantastique nippon avec, entre autres, ses yokai. Une belle promesse accompagnée d’une magnifique couverture… Je ne pouvais que craquer.

Malheureusement la rencontre n’a pas eu lieu. Je suis passée complètement à côté de ce texte. Mon avis est tout à fait personnel, simplement, je n’ai pas compris où l’auteur voulait aller. Le début raconte l’arrivée d’Ikiro à Tokyo. Orphelin, il quitte sa grand-mère Sobo et s’installe chez son oncle et sa tante pour ses études. La première partie nous livre des instants quotidiens, on se projette assez bien dans l’environnement du jeune homme. C’est merveilleusement japonais, avec, en bémol, de jolies phrases qui parfois, font des associations de temps bizarres (notamment l’emploi du passé simple m’a parfois déconcertée).

Ikiro tombe amoureux et, pour conquérir sa belle, suit les conseils d’un chat qui l’amène au pays des monstres. Et alors là, j’ai perdu le fil avant de m’ennuyer pour de bon. Je n’ai pas compris pourquoi Ikiro se rend dans plusieurs pays et quitte l’ambiance japonaise, sans que ses incursions ailleurs soient vraiment développées (et puis, j’attendais un livre japonais, moi 😅). Des personnages, on ne sait pas grand-chose. Du coup je ne me suis un peu attachée qu’à la famille d’Ikiro, qui est très en retrait. Son amoureuse est belle et aime la photo, mais à part ça, je serais incapable d’en dire plus sur elle. Quant à Ikiro, il devient plutôt antipathique au fil de l’eau (voire, un peu inquiétant sur les bords). La chute m’a déçue. J’ai aussi remarqué un certain nombre de coquilles qui m’ont surprise car je sais que la maison d’édition est sérieuse et engagée.

Je suis passée à côté, ce sont des choses qui arrivent. J’espère que si vous rencontrez Ikiro, vous vous laisserez pleinement entraîner dans son sillage.

173 p

Benoît Marie Lecoin, Ikiro, 2023

2 thoughts on “Benoît Marie Lecoin, Ikiro

  1. Comme je le disais à Hilde, je l’ai laissé passer sur NetGalley car assez peu réceptive à la littérature japonaise. Du coup pas de regret pour moi, mais dommage pour vous… :/

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