Voilà un roman qui m’intriguait à sa sortie ; j’ai de suite aimé la couronne mortuaire (dont les fleurs blanches feraient d’ailleurs davantage penser à un mariage – sans doute pas un hasard), le titre et l’idée de départ.
Al Greenwood, la cinquantaine, n’en peut plus de sa femme Audrey. Si bien qu’au lieu de jeter les voiles, d’envisager un divorce bien classique, il décide plus simplement de la supprimer. Avec une technique infaillible : en la poussant du haut d’une falaise, un jour de tempête où personne ne risque de se trouver dehors. Manque de chance, en rentrant chez lui, il trouve sa chère et tendre en train de l’attendre de pied ferme, sous le coup d’un sursaut étrange de sa libido. Dès lors Al ne contrôle plus rien : Miranda, dont il est le père naturel, a disparu le même jour et portait un ciré jaune, comme celui d’Audrey. Serait-ce sa propre fille qu’il a assassiné ?
Oh, my dear ! est un roman différent de ce que j’avais pu imaginer en lisant le résumé de l’éditeur. Je m’attendais à un petit concentré d’humour noir, comme nos amis anglais en sont si friands. Certes, l’humour est là, mais c’est finalement davantage un roman à suspense. Les personnages ont tous un petit côté fêlé et presque tous auraient quelque chose à cacher. Chantage, menaces, mensonges, quelques bagarres, manipulation, voilà de quoi sont faites les relations entre les protagonistes. Et Al est loin d’être le seul à envisager les solutions les plus radicales à ses problèmes.
Un roman qui se lit facilement (même si je l’avais laissé traîner pendant deux semaines, j’ai lu le dernier tiers d’un trait ce matin), à la frontière entre thriller et humour British. Certes, l’intrigue s’essouffle un peu à moment donné et le texte n’est pas non plus hilarant. Malgré tout, les personnages de ce charmant petit coin anglais sont plutôt bien croqués. Les motivations des uns et des autres sont assez sordides et il est amusant de voir à la fin lequel d’entre eux l’emporte par la cruauté. Un agréablement divertissement.
Merci aux Editions Cherche Midi pour ce sympathique moment de lecture.
D’autres avis sur le site web Plume Libre.
304 p
T.J. Middleton, Oh, my dear !, 2008
Commentaires
Écrit par : rachel | 28/09/2013
Écrit par : keisha | 29/09/2013
Écrit par : sybille | 29/09/2013
@ Keisha : c’est vrai ? :o)
@ Sybille : il est bien sympathique en tout cas !
Écrit par : Lou | 29/09/2013
Écrit par : Syl. | 29/09/2013
Écrit par : Geneviève | 29/09/2013
Écrit par : Lilly | 29/09/2013
Écrit par : Manu | 29/09/2013
@ Geneviève : c’est mon sentiment en tout cas, pour moi c’est un divertissement léger mais bien agréable. D’autres lecteurs sont plus enthousiastes.
@ Lilly : oui si tu n’en attends pas trop tu risques fort de passer un très bon moment ;o)
@ Manu : j’espère qu’il te plaira si tu te lances !
Écrit par : Lou | 29/09/2013
Écrit par : rachel | 30/09/2013
Écrit par : JainaXF | 30/09/2013
@ JainaXF : oui ce n’est pas un vrai polar non plus, si ce n’est que quand même on ne sait pas qui il a tué au début et on le découvre à la fin, de même qu’on découvre à la fin où est passée sa fille naturelle… mais la structure n’est pas celle d’un polar classique. Quant à l’humour, il est présent mais pas non plus comme dans un Tom Sharpe par exemple. En tout cas c’est très chouette pour se détendre un peu.
Écrit par : Lou | 30/09/2013
Écrit par : rachel | 01/10/2013
Écrit par : Karine:) | 06/10/2013
@ Karine:) : oui l’essentiel est que l’on passe un bon moment !
Écrit par : Lou | 06/10/2013
Écrit par : rachel | 07/10/2013
Écrit par : Lou | 07/10/2013
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