Le pourquoi du comment (et vice versa)

Livre - Montecore.jpgLa scène : Lou, devant son bureau, l’ordinateur allumé depuis un certain temps. La protagoniste a l’air perplexe, voire désespéré.

En arrière-plan, des livres, des bibliothèques surchargées, des piles de bouquins en cours de lecture (piles sur le point de s’effondrer), une théière fumante, des photos espagnoles et des peintures de Mr Lou.

Au premier plan, le livre de Jonas Hassen Khemiri qui semble narguer notre héroïne en panne devant son clavier.

Et tout ça pourquoi ?

Depuis que j’ai refermé la dernière page de Montecore, Un tigre Unique, je me demande comment parler de cette lecture qu’on pourrait symboliquement comparer à ce que les grands hommes pleins d’imagination fictive ont appelé les montagnes russes (merci Kadir, source d’inspiration).

Procédons donc avec un minimum d’ordre (on fait ce qu’on peut) et un maximum de méthode.

Contexte :

Petit 1 – où comment Lou a décidé de lire un roman qui serait sans doute passé inaperçu sans une intervention extérieure probablement divine/supranaturelle/due au plus grand hasard : Jonas Hassen Khemiri sera à Paris le 16 octobre 2008. Il sera présent à une réunion qui devrait notamment réunir les participants des dîners livres-échanges et ceux du club des théières. Apparemment il y aura à cette occasion un apéro et la rencontre a été orchestrée par l’éditeur français de J. H. Khemiri, mais je ne suis pas tout à fait certaine du déroulement de la soirée. Plus d’infos sur le site des dîners livres échanges de Cécile de Quoide9.

Petit 2 – où tout le monde s’est mis à lire Jonas Hassen Khemiri : les éditeurs ont fait parvenir un exemplaire au club des théières et un autre à Cécile de Quoide9. Je n’ai pas trouvé toutes les notes mais j’ai notamment vu que La Lettrine, Fashion et Malice étaient enthousiastes ; quant à Cécile de Quoide9, serait-elle amoureuse ?

Le hic :

Au bout d’une dizaine de pages – « mouarf » (dubitatif).

Au bout d’une trentaine de pages – « pffffffff » (malheureux).

Au bout d’une centaine de pages – « les papas… les papas… (ronflements) QUOI ? Ah oui… les papas… ».

Et là Lou, triste de ne pas prendre plus de plaisir à sa lecture, déçue de ne pas aimer ce qui avait été une révélation pour d’autres lecteurs sans aucun doute dignes de confiance… bref là Lou décide de prendre le taureau par les cornes et de relire l’avis dithyrambique de Cécile afin de : 1) comprendre pourquoi ce livre sort de l’ordinaire ; 2) trouver de bonnes raisons d’être motivée à la perspective des quelques 270 p qui l’attendent encore ; 3) trouver un certain réconfort en lisant un billet divertissant qui, au moins, la réveillera enfin.

Je ne vous cite qu’un extrait et vous invite à lire la suite : « Indépendamment de nos propres goûts, il est des livres qui apportent incontestablement quelque chose à la littérature, d’autres moins ou pas du tout. L’idéal est évidemment de tomber (sans se faire mal) sur un livre qu’on aime ET qui apporte quelque chose à la littérature. « Montecore, un tigre unique » fait partie de ces livres marquants que j’ai refermés avec regret et la sensation de les avoir lu trop vite. »

Entrée dans l’arène – rounds suivants et combat final :

La progression plus que poussive qui a caractérisé la lecture de la première moitié de ce livre a précédé une période particulièrement exaltante où, la tendance s’étant inversée, Lou a savouré avec plaisir la suite du roman, malgré un petit essoufflement lors la prise des quelques dix ou quinze dernières pages.

Le dilemme :

Une alternance entre une lecture asthmatique et un échange particulièrement jouissif, soit 50% de calme plat et 50% d’effervescence. Sans doute du jamais vu dans mon parcours de lectrice mais là n’est pas la question. Le fond du problème : une fois les tenants et aboutissants présentés, comment présenter ce roman de façon équitable ?

Faisons ce qu’on peut.

Voilà un livre en partie autobiographique qui a le mérite de détourner immédiatement ses lecteurs de la réalité et de faire de l’art d’écrire l’un des principaux sujets. S’apparentant au montage le plus improbable qui soit, Montecore, Un Tigre unique réunit la correspondance fictive du jeune écrivain Jonas Khemiri et de Kadir, le meilleur ami de son père Abbas. Dans un échange de mails a priori douteux, les deux hommes dressent peu à peu le portrait d’Abbas, photographe cosmopolite de cœur aux réalisations très incertaines. A la vision idéalisée de Kadir succèdent les descriptions désabusées d’un fils devenu très amer après le départ de son père. L’effet est parfois explosif, notamment lorsque Kadir demande à Jonas de supprimer des passages entiers ou de remplacer « la silhouette des papas s’est élargie autour de la taille et les racines de leurs cheveux ont commencé à se retirer » par « sont impressionnants, musclés et masculinement poilus de la tête aux pieds ». (p 267)

J’ai mis tellement de temps avant de me laisser séduire par ce tigre qu’il serait malhonnête de ma part de ne souligner que les aspects les plus réussis du roman. Commençons donc par ce que je lui reproche. La première partie repose essentiellement sur les écrits de Kadir, qui s’exprime dans un suédois approximatif influencé par l’arabe, sa langue maternelle. En découlent quelques phrases et jeux de mots amusants comme cette image que Kadir souhaite intégrer au roman : « Notre duo ressemblait à des lézards courant à toute vitesse à travers le plafond de la vie sans jamais sentir leurs dos chuter vers ce qu’on appelle le sol. » (p58)… Malgré tout, j’ai trouvé ces passages rapidement lassants. Par ailleurs, on ne sait pas toujours si certaines fautes ou approximations sont dues au suédois de Kadir ou aux fautes des traducteurs. Voici quelques exemples : « l’exhibition » pour « l’exposition » (p46) ; « ce trou de rat » (p51) ; ou encore « l’an 1972 était acquis lorsque ton père et moi prîmes congé (…), remplîmes (…) et entrèrent… » (p57). Plus j’y repense, plus je crois que j’aurais été plus indulgente en relisant la première partie après avoir savouré tout l’échange entre les deux personnages. Quoi qu’il en soit, la lourdeur volontaire des expressions de Kadir (divertissante ou pas) concerne peut-être plus la première partie, le style gagnant en fluidité par la suite : est-ce dû à sa pratique du suédois ? à l’influence de Jonas ? à mon regain d’intérêt ?

Malgré ses défauts, ce livre me laisse finalement une impression positive. L’auteur fait preuve d’un sens de l’ironie délicieux – notamment lorsque Kadir fait remarquer à Jonas que son style et ses compétences littéraires ne lui permettront certainement pas de mener tel ou tel projet à bien. L’introduction est un bon exemple du jeu constant entre auteur, narrateur et lecteur : « Hé Toi ! Hé toi ! Lecteur ! Là dans la librairie, qui feuillette ce livre ! Laisse-moi t’expliquer pourquoi tu vas sacrifier ton temps et ton argent dans ce livre-là ! » (p9) Quelques expressions de Kadir valent tout de même le détour : « les filles touristiques étaient suspendues devant nous comme des raisins qui aspirent à goûter nos bananes » (p59) même si l’intéressé tente de se défendre : « Tu augmentes le volume de mes bizarreries linguistiques. Tu asperges le texte de métaphores embarrassantes. Pourquoi suis-je obligé de me référer sans cesse aux déserts et aux dunes ? » (p 372)

Ce roman est aussi un remarquable hommage aux relations parfois difficiles entre pères et fils. Jamais Jonas ne se déclare vaincu, prêt à s’excuser. Pourtant, en écrivant deux points de vue opposés, l’auteur parvient à souligner l’intensité de ces relations, à dresser un portrait complet du père, presque cubiste – étiré selon des angles opposés, reflétant le meilleur comme le pire.

L’écriture à deux est presque inimaginable à première vue en raison des tensions entre les deux écrivains. Le résultat est effectivement un patchwork étonnant laissant visibles les traces d’écriture et de réécriture. C’est ce mélange incertain qui au final m’a véritablement séduite, en particulier lorsque le doute s’installe et que la figure du père semble plus présente que jamais. « La dernière chose que le lecteur entend c’est ton père qui dit : « Mon isolation de la famille était trop forte. Je devenais si gravement déprimé que j’étais prêt à tout pour retrouver la relation avec ma famille. J’étais même prêt à te faire envoyer des lettres électroniques par un ami antique qui a peut-être un peu exagéré le statut actuel de mon succès. Tout cela, pour que tu comprennes les décision que j’ai prises dans ma vie. » » (p 369).

Enfin l’aspect social et politique de ce roman est indéniable. Père et fils sont en désaccord quant aux démonstrations de racisme de plus en plus fréquentes en Suède dans les années 1990. Là où le père tente de s’intégrer et de condamner les immigrés qu’il juge responsables de la réputation désastreuse des Suédois d’origine étrangère, le fils, dont la mère est pourtant suédoise, s’identifie totalement aux groupes étrangers visés et se rebelle au risque de devenir le marginal que son père refusait de devenir – tout en l’étant sans doute malgré lui. Outre le contexte particulier rendu avec une intensité certaine, ce roman a sans aucun doute un écho singulier chez les lecteurs français d’aujourd’hui : un livre qui va à l’encontre de certaines idées reçues et qui donne matière à réflexion.

Alors si ce roman n’est pas parfait, si je ne fais pas partie des lecteurs 100% enthousiastes, je conclurai simplement sur tous ces atouts qui font de Montecore, un Tigre unique un (peut-être très) bon livre.

376 p

Jonas Hassen Khemiri, Montecore, Un Tigre unique, 2006 *

* édition originale

Commentaires

Je passe ! Je ne suis déjà pas très convaincue, alors s’il faut s’em**** pendant la moitié du bouquin…

Écrit par : Lilly | 11/10/2008

@ Lilly : le sujet est assez loin de mes lectures habituelles et je n’étais pas particulièrement tentée a priori. Finalement je ne regrette pas de m’être un peu forcée, le détour était sinueux, le paysage final en valait la peine (je finis par vraiment parler comme Kadir :o))… mais dans un autre cadre je pense que j’aurais déclaré forfait et je ne dirai qu’une chose : on a déjà tellement de bouquins à lire alors autant suivre son instinct !

Écrit par : Lou | 11/10/2008

Ton interrogation sur les « erreurs » de langage me renvoie à une réflexion que je me faisais récemment, à savoir que je ne me voyais guère parler du style littéraire, de la musicalité de phrases ou encore des expressions employées quand il s’agit de livres étrangers que je lis en français car je suis persuadée que malgré toute la bonne volonté des traducteurs, rien ne vaut le fait de lire un roman dans le texte comme on dit…
Sinon, je crois que je ne ferai pas le détour par ce roman, j’en ai suffisamment qui m’attendent, tout comme Lylli !

Écrit par : Miss Alfie | 12/10/2008

comme Lilly. Je te fais confiance, je passe mon tour. je viens justement de lire un billet sur le Biblioblog à proos d’un livre voyageur, et les critiques sont loin d’être homogènes. Comme quoi, un livre n’a jamais le même écho pour tout le monde.

Écrit par : choupynette | 12/10/2008

@ Miss Alfie : tu as tout à fait raison de souligner la question du style… traduit. D’ailleurs ça me fait penser que je n’en ai jamais vraiment parlé sur mon blog alors que ça me travaille depuis un certain temps. Par exemple, en littérature japonaise, je suis extrêmement sensible à l’univers de Yoko Ogawa… notamment en raison de la poésie de la plume… de l’écrivain ? Parfois je m’énerve devant de mauvaises traductions évidentes. Mais quand l’écriture est excellente, le style fluide… difficile aussi d’évaluer justement l’auteur !! J’ai tendance à penser que certains auteurs au style particulier comme Jane Austen (ironique) ou Truman Capote (effervescent) ne doivent pas donner grand-chose en français… mais en même temps je me régale de textes de Henry James en français. Ou pire encore, je trouve l’écriture de Lovecraft particulièrement ampoulée en VO alors que la traduction française est généralement beaucoup moins précieuse. Ce qui fait que d’une langue à l’autre je peux avoir des avis très différents sur le même auteur. C’est encore pire dans le cas de ce roman traduit du suédois et inspiré par le français et l’arabe en VO : impossible de deviner les subtilités du texte original (que j’aurais peut-être trouvé bien plus léger et agréable dès les premières pages) ! Bref, un problème sans fin je crois :o(

@ Choupynette : rares sont les livres qui font l’unanimité j’ai l’impression :o) Même Truman Capote vient de décevoir Lilly avec un livre que j’ai vraiment adoré… alors si Truman n’y arrive pas… :p

Écrit par : Lou | 12/10/2008

Je ne sais pas (encore) si je suis amoureuse mais si je le suis (déjà) c’est de quelqu’un d’autre… :o)

Écrit par : Cécile de Quoide9 | 12/10/2008

@ Cécile de Quoide9 : … mouarf… moi je dis que ce quelqu’un d’autre n’aura qu’à bien se tenir quand jeudi tu croiseras le regard ténébreux de Jonas Khemiri, qui est, comme tu l’as dit, plutôt beau gosse ;o)

Écrit par : Lou | 13/10/2008

concernant la traduction de ce livre:

« tout cela dans une langue vive et fleurie, inventive, souvent inventée, un joli melting pot de mots, de tournures et d’images qui sont un des grands bonheurs de ce livre. C’est bien d’une traduction française dont je parle, ne vous méprenez pas, mais d’un français parsemé de touches English (mais point trop, juste ce qu’il faut), parcouru de volutes arabisantes, truffées d’idiomes suédois et d’une légère deutsche pointe, tout cela subtilement rendu dans notre langue, soudain toute gaie de s’être parfumée à ces autres façons de dire et de ressentir : les deux traducteurs ont eu du boulot ! »
(source: stricetment confidentiel)

Montecore, un tigre unique (Montecore-En unik tiger), Le serpent à plumes (traduit (excellement) du suédois par Lucile Clauss et Max Stadler)
(source: happyfew)

Qui a raison?

Écrit par : Lo | 13/10/2008

Bonjour,

C’est toujours un plaisir de venir lire une critique sur ton blog.

J’avais gardé ce titre dans un coin de mon cerveau, après la lecture du commentaire d’Anne-Sophie sur ce roman. Ton commentaire me laisse perplexe. Enfin, ce regard du père et du fils sur la question de l’intégration en Suède est intéressant. Je me souviens que la Lettrine soulignait les difficultés du père, immigré de la 1ère génération, avec la langue suédoise… Le genre de thématique que j’apprécie.

Bref, au détour d’un rayon si mon regard tombe sur ce tigre en papier, je crains qu’il passe à la casserole ;o)

Écrit par : Gangoueus | 13/10/2008

@ Lo : oui, je sais que les avis sur ce point sont loin de se rejoindre… en ce qui me concerne je posais justement la question de la traduction parce que ne parlant ni arabe, ni suédois, je suis bien incapable de deviner le texte original sous la traduction. Si la VO est parfaitement rendue, dans ce cas je n’ai pour ma part pas été convaincue, c’est-à-dire que ce qui devait être drôle m’a semblé ennuyeux. Mais je citais justement les exemples en question pour dire que je ne savais absolument pas s’il s’agissait d’un clin d’oeil et d’une traduction exacte des fautes de Kadir ou bien d’une faute involontaire. Mais si quelqu’un comprend le suédois et peut comparer les deux versions je serais vraiment ravie d’avoir la réponse… Niessu peut-être ?
Bref pour te répondre, je ne sais pas qui a raison, je me posais déjà ces questions à la lecture après avoir lu tant d’avis enthousiastes sur cette écriture. Je crois que le mieux reste de lire le bouquin s’il te tente pour te faire ta propre opinion. Même moi qui suis moins convaincue je lui ai trouvé beaucoup d’aspects intéressants.

@ Gangoueus : la question de l’immigration est centrale dans ce roman, et je l’ai trouvée bien traitée même si j’avoue connaître assez mal ce sujet en littérature. La première partie traite essentiellement du père qui épouse une suédoise et tente de s’intégrer, jusqu’à changer de nom pour son atelier qui n’a aucun client. A l’inverse, le fils trouve injuste le manque de reconnaissance de son père et vit très mal plusieurs situations directement vécues ou certains faits divers qui le poussent à s’identifier aux « bougnoules », à changer sa façon de parler, à dénigrer la société (en séchant les cours par exemple ou en volant des habits après avoir été traité de haut dans un magasin par des vigiles assez minables) jusqu’à vouloir créer une association (« bougnoules for life » je crois).

Écrit par : Lou | 13/10/2008

je vou rasure, les fotes ne son pas involontair.
cordialement,
le traducteur

Écrit par : Max Stadler | 14/10/2008

@ Max Stadler : merci de ce passage sur mon blog et de ces précisions qui vont mettre fin à toutes ces (mes) interrogations. Et, par conséquent, je fais amende honorable et vous prie de m’excuser de vous avoir injustement soupçonné ! Bonne journée à vous.

Écrit par : Lou | 14/10/2008

fais gaffe, Lou, tu commences à multiplier les paranthèses… pour jeudi : c’est fortement à craindre en effet… mais bon, d’un autre côté, les relations à des milliers de km j’ai déjà donné largement plus que ma dose… Bref, ça se discute… ;o)

Écrit par : Cécile de Quoide9 | 14/10/2008

Malgré ton avis un peu mitigé, je demeure quand même très, très tentée! J’adore les bizarreries linguistiques dans les romans!

Écrit par : Karine 🙂 | 15/10/2008

@ Cécile de Quoide9 : c’est vrai, tu as raison, les relations à distance, quand on peut éviter, autant se dispenser !… parole d’experte (sans doute bien partie pour ajouter trois ans d’expérience en la matière à son curriculum) :o)

@ Karine 🙂 : je suis ravie de ne pas décourager tout le monde parce que j’ai quand même trouvé beaucoup d’aspects positifs dans ce roman… même si je n’ai pas totalement succombé aux bizarreries linguistiques cette fois-ci :p

Écrit par : Lou | 15/10/2008

A taper 100 fois avant demain soir (sans copier-coller) :
– de toute façon il n’y a que la beauté intérieure qui compte
– de toute façon il n’y a que la beauté intérieure qui compte
– de toute façon il n’y a que la beauté intérieure qui compte
– de toute façon il n’y a que la beauté int…

Écrit par : Cécile de Quoide9 | 15/10/2008

@ Cécile de Quoide9 : excellente méthode !! Mais je préconise la copie à la main :
– traditionnel
– plus pénible donc plus convaincant
– laisse la preuve d’une copie sans copier-coller ;o)

Écrit par : Lou | 15/10/2008

Je l’ai acheté pour ma bibliothèque parce que les critiques étaient élogieuses, je ne l’ai pas encore lu, je l’ai commencé et puis laissé, ton article renseigne bien sur l’ambiance de ce livre, je tenterais de le lire un peu plus tard…

Écrit par : Nina | 15/10/2008

Eh bien finalement pour quelqu’un qui ne sait pas quoi dire, tu as pondu un sacré billet !!! J’avais noté le livre chez Cécile, et je confirme, j’ai bien envie de m’y plonger pour me faire ma propre idée !

Écrit par : liliba | 15/10/2008

@ Nina : ah, l’accroche des premières pages… j’ai bien aimé le premier paragraphe mais comme tu le vois j’ai mis environ 200p avant de me laisser prendre au jeu…

@ Liliba : c’est ce que je me suis dit aussi en voyant la longueur de la note :p
Cécile en reparle sur son site comme l’apero en présence de l’auteur est demain.

Écrit par : Lou | 15/10/2008

et je vais évidemment en reparler ce week-end ou la semaine prochaine au plus tard pour raconter… ;o)

@ Nina : parfois il faut attendre avant de lire un livre dont on a lu/entendu trop de bien… c’est par exemple pour ça que je n’ai pas encore lu hors jeu de Bertrand Guillot ou l’échappée de Valentine Goby (là c’est parce que j’ai vu l’auteure, qu’on a papoté et que je l’ai trouvée très sympa mais que je veux arriver sans a priori dans son roman)

@ Liliba : c’est toujours génial de savoir qu’on a su transmettre un peu de son enthousiasme pour un coup de coeur et donné envie à quelqu’un(e) d’autre de le découvrir aussi. Mais quelle responsabilité ! ;o)

Écrit par : Cécile de Quoide9 | 17/10/2008

@ Cécile de Quoide9 : je n’ai pas consulté Internet ce week-end, j’irai donc voir ton blog prochainement pour suivre les fabuleuses aventures de Jonas :o)

Écrit par : Lou | 20/10/2008

Vu ta lecture en dents de scie, je passe mon tour ! Je ne suis pas très sûre d’avoir la patience d’attendre 200 pages pour être accrochée 😉

Écrit par : Joelle | 06/11/2008

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