Été 1960. L’année universitaire touche à sa fin. Avant que chacun ne reparte pour l’été, en Angleterre ou à l’étranger, des étudiants organisent un grand pique-nique au bord de la rivière. Installation sur les berges, nourriture et champagne à profusion, des étudiants arrivant en voiture ou en barque… c’est une fête étudiante classique, joyeuse et bruyante, qui promet de clore l’année en beauté. Oui mais voilà, à l’issue du pique-nique, l’étudiant Derek Chadworth est retrouvé noyé. Mort accidentelle ? C’est ce qui semble le plus plausible. Ce serait sans compter sur le flair infaillible du coroner Clement Ryder, qui, trouvant les témoignages des étudiants au tribunal un peu louches (personne n’aurait vu Chadworth), se débrouille pour aboutir à un verdict permettant de lancer officiellement une enquête.
Comme dans le précédent tome, le docteur Ryder requiert l’assistance de la stagiaire de police Trudy Loveday. Enthousiaste et ambitieuse, la jeune femme est souvent reléguée aux taches administratives sans intérêt par des collègues qui ont du mal à accepter la présence d’une femme parmi eux. Cette nouvelle affaire est donc une aubaine pour Loveday, qui mettra toute son énergie en œuvre pour assister Ryder dans ce qui semble de plus en plus clairement être un meurtre.
Même si j’ai deviné le coupable bien avant la fin et le mobile plus tôt encore, je me suis régalée avec ce deuxième tome dévoré en un week-end. C’est frais, léger, dépaysant. Pour qui aime se balader dans Oxford, voilà une délicieuse façon de le faire, en compagnie d’un duo atypique qui fonctionne très bien. Dans cet opus, il est beaucoup question de l’opposition entre les étudiants et les autres habitants de la ville : les premiers sont essentiellement issus de familles aisées, les autres représentent une classe moyenne que certains étudiants toisent avec un mépris évident. Et au sein des collèges eux-mêmes, d’autres pyramides se dessinent, avec tout en haut de l’échelle sociale, les étudiants issus de la noblesse. Faith Martin restitue bien cette ambiance particulière, ces distinctions entre habitants d’une même ville, avec l’amertume que cela peut engendrer, ou encore la toute puissance de certains. Et puis, il y a la réputation de l’université d’Oxford, qui doit entrer en ligne de compte dans la résolution d’une enquête qui pourrait bien faire ressortir certains aspects déplaisants.
Un cosy mystery qui me plait particulièrement par son cadre historique et ses enquêteurs au caractère bien trempé. Rendez-vous prochainement pour mon avis sur le tome 3, que je prévois de lire bientôt !
280 p
Faith Martin, Loveday & Ryder T2, Un pique-nique presque parfait, 2018 (VF 2020)
Mon avis sur le tome 1 :
Et aussi le cote feministe non ?….en tout cas un cosy qui semble particulierement bien mene….;)
Oui, évidemment ce côté féministe me plaît ! :o)
trop cool un cosy feministe…lol
c’est exactement ça !
J’ai bien aimé ce tome, mieux que le premier d’ailleurs ! Le troisième est chouette aussi 🙂 Et je viens d’acheter le 4, je me le garde pour ce été ! C’est vraiment une série très sympa je trouve, j’aime bien que ça se passe dans les années 60, ça change.
J’adore ce contexte historique aussi, et j’imagine que cela pourra amener de drôles d’évolutions si la série avance doucement dans le temps. Je ne vais pas tarder à lire la suite.
Oh, c’est tentant ! Je n’ai pas vraiment prévu de lecture reposante pour ce Mois Anglais, ça semble idéal.
Oui c’est frais et léger, parfait pour une lecture détente ! J’ai lu le tome 1 l’été dernier au bord de la piscine, c’était idéal !
Pas mes polars préférés mais de temps en temps pourquoi pas 🙂
Parce que tu préfères d’autres types de polars (pas cosy mysteries) ou parce que c’est une série que tu aimes moins que d’autres ?
je vais me l’acheter. ça donne très envie de le lire!
Ah génial :o) Je te conseille de commencer par le premier, qui met en place les personnages principaux. Je l’avais bien aimé aussi. Je suis en train de finir le 3e.
Oh oui ! j’avais bien aimé.
Un cosy mystery comme je les aime !
Je sens que je vais craquer et me le commander 🙂