J’ai poursuivi fin juin ma découverte d’Agatha Raisin, personnage haut en couleur menant des enquêtes qui ne la regardent pas dans un petit village des Costwolds. Après La Quiche fatale, fatale pour un juge de concours de village mais jouissive pour le lecteur en mal d’humour, nous voici partis sur les traces d’un tueur de vétérinaire à travers ce deuxième tome, Remède de Cheval.
Le petit village où notre Londonienne de choc s’est installée pour sa retraite anticipée est remué par l’arrivée d’un (relativement) jeune et sémillant vétérinaire, qui, après l’ancien militaire James Lacey, déchaîne les passions parmi la gent féminine du village. Et voilà toutes ces braves dames soudain particulièrement préoccupées par la santé de leurs chats et faisant la queue pour rencontrer le nouveau venu. Cependant, peu de temps après le cabinet est désert, car notre sujet principal ne supporte pas les chats (un comble pour un vétérinaire) et prend un malin plaisir à leur faire passer un mauvais quart d’heure en les oscultant.
Alors qu’il s’apprête à opérer un cheval chez le gentleman du coin, le vétérinaire succombe à une injection. La police locale semble croire à un accident et classe rapidement l’affaire. C’est sans compter sur notre héroïne Agatha qui décide une nouvelle fois de mener l’enquête, aidée cette fois-ci par son séduisant voisin James Lacey.
Dans la même veine que le précédent tome, ce deuxième opus offre au lecteur un moment délectable où le cadre tellement anglais, l’humour et les personnages décalés se mêlent pour faire un joyeux mélange. S’il ne fait visiblement pas bon vivre dans les Costwolds, le lecteur a bien envie de s’y arrêter un peu pour suivre l’intrépide, l’autoritaire, l’improbable Agatha dans ses recherches, armée d’un culot sans limite et prête à mener des interrogatoires sans subtilité ni discrétion aucune. On a du mal à comprendre comment elle peut être à l’origine d’une longue série étant donné que, vu son comportement, on s’attendrait plutôt à la voir trépasser à tout moment dans le cadre d’un malencontreux accident… mais curieusement, les héros ont toujours beaucoup de chance.
Un page turner so British, à mettre entre toutes les mains !
Un petit extrait noté lors de ma lecture : [James Lacey] écrivait un livre d’histoire militaire et, comme la plupart des écrivains, il passait ses journées à chercher des excuses pour ne pas travailler (p 64).
Le billet de ma copine Cryssilda qui a elle aussi rencontré Agatha pendant le Mois anglais.
Merci aux éditions Albin Michel pour cette découverte.
266 p
M. C. Beaton, Agatha Raisin Enquête, T2, Remède de Cheval, 1993
Commentaires
j’ai trouvé qu’agatha devenait assez agaçante au fil des histoires, un peu à la manière de l’imogène de charles exbrayat (mon humble avis uniquement 😉 )
Écrit par : niki | 14/09/2016
Écrit par : Lou | 14/09/2016
Écrit par : keisha | 14/09/2016
Écrit par : Lou | 14/09/2016
Écrit par : rachel | 14/09/2016
Écrit par : Lou | 14/09/2016
Écrit par : Chicky Poo | 15/09/2016
Écrit par : FondantGrignote | 17/09/2016
@ FondantGrignote : il est très sympa, pour ma part je dirais que j’ai passé un aussi bon moment avec l’un qu’avec l’autre !
Écrit par : Lou | 18/09/2016