Cet été, j’ai profité d’un passage dans mon ancienne chambre d’adolescente pour farfouiller dans ma vieille bibliothèque à la recherche de titres que j’aimerais relire. J’ai jeté mon dévolu sur La Double Mort de Linda de Patricia MacDonald, lu et adoré au collège quand j’étais en plein dans ma période polars. J’enchaînais à l’époque les Mary Higgins Clarke, quelques Agatha Christie et Patricia MacDonald (je ne me souviens pas des quelques autres lectures qui ne m’ont pas trop marquée).
La Double Mort de Linda commence par la découverte d’un corps d’adolescente abandonné depuis longtemps dans une réserve naturelle. On ne trouve pas son identité et le cas est momentanément abandonné. Puis revient en ville Linda, la trentaine. Disparue depuis son adolescence, Linda est venue après avoir appris la mort de son père. Elle semble décidée à régler des comptes et à faire des révélations scandaleuses qui, on le comprend bien, affecteront la petite communauté. Linda vient aussi retrouver la fille qu’elle a fait adopter il y a des années de cela, bouleversant ainsi la vie des parents adoptifs, les Newhall, qui voient débarquer une mère prodigue alors que leur fille est en pleine crise d’adolescence. Mais Linda va se faire assassiner à peine revenue.
Cette relecture est une bonne surprise. Thriller à l’américaine de facture classique, il offre un bon moment de lecture et suffisamment de suspense pour en faire un page turner. De façon générale j’ai trouvé les personnages assez intéressants et globalement crédibles, malgré quelques dialogues un peu moins réussis que d’autres et une Linda qui, tout de même, est allée toute seule se jeter dans la gueule du loup. L’écriture est tout à fait correcte également. Bref, un polar honnête vraiment parfait pour se détendre ou se changer les idées dans les transports (où j’ai pour ma part du mal à me concentrer entre tous les arrêts, les bousculades, les gens qui racontent leur vie à leur portable). A noter un point qui m’a amusée : ce roman est très marqué par des notions de rôles hommes-femmes un peu datées (l’homme protecteur, le chef de famille…). C’est curieux de voir combien la perception du foyer et des rapports entre les genres peut évoluer en vingt ans. Toujours est-il que je suis tentée par l’idée de relire un des Mary Higgins Clarke que j’avais adorés adolescente (ceux des années 80, voire début des années 90).
320 p
Patricia MacDonald, La Double Mort de Linda, 1994
Commentaires
oh oui j’etais une folle de MHC et quand patricia a commence a publier, j’ai commence a me lasser des policiers Higginsiens (trop vente de noel)….alors pourquoi pas y retourner avec Mc Donald….;)
Écrit par : rachel | 09/09/2014
Je ne connaissais pas cette auteure ce qui est étonnant puisque j’ai eu la même période polar à l’adolescence !
Écrit par : Titine | 15/09/2014
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