Plus je lis Wilkie Collins, plus je réalise qu’il fait partie de mes auteurs favoris. Je raffole de son humour, de ses personnages extravagants, bien souvent ridicules et je trouve son oeuvre très variée. Pour l’instant, les quelques textes que j’ai lus couvrent divers genres et se ressemblent peu pour la plupart.
Récemment j’ai ouvert un livre ancien de Wilkie offert par ma belle-famille et Mr Lou. J’adore parcourir cet ouvrage et m’imaginer son histoire à travers plus d’un siècle. J’ai commencé par lire « The Ghost’s Touch », également connu sous le titre de « Mrs Zant and the Ghost ».
Dans un parc, une petite fille prend peur d’une femme à l’attitude étrange, qui semble ne pas voir ce qui l’entoure. Le père de l’enfant s’intéresse à la femme (que je prenais au départ pour un fantôme). Il finit par se lier d’amitié avec elle et apprend qu’elle pense sentir la présence de son époux récemment décédé. Assez isolée, Mrs Zant a malgré tout gardé contact avec le frère de son mari, qui semble décidé à prendre soin d’elle… mais n’inspire aucune confiance au nouvel ami de Mrs Zant.
Cette nouvelle n’est pas aussi percutante que Neuf Heures !, lue dans l’intéressant recueil Les Fantômes des Victoriens que je vous recommande. Néanmoins, j’ai de nouveau passé un agréable moment en compagnie de Wilkie. J’ai apprécié le fait que le fantôme soit abordé de façon assez détournée : on le croise peu même s’il a un rôle essentiel dans le récit. On retrouve également un thème de Pauvre Miss Finch : la rivalité entre deux frères pour une même femme, bien que l’issue soit tout à fait différente. La première scène dans le parc m’a fait penser à James Matthew Barrie et les jardins de Kensington tels qu’il les décrit.
On a fine morning, early in the month of April, a gentleman of middle age (named Rayburn) took his little daughter Lucy out for a walk in the woodland pleasure-ground of Western London, called Kensington Gardens.
The few friends whom he possessed reported of Mr. Rayburn (not unkindly) that he was a reserved and solitary man. He might have been more accurately described as a widower devoted to his only surviving child. Although he was not more than forty years of age, the one pleasure which made life enjoyable to Lucy’s father was offered by Lucy herself.
Playing with her ball, the child ran on to the southern limit of the Gardens, at that part of it which still remains nearest to the old Palace of Kensington. Observing close at hand one of those spacious covered seats, called in England « alcoves, » Mr. Rayburn was reminded that he had the morning’s newspaper in his pocket, and that he might do well to rest and read. At that early hour the place was a solitude.
Je m’apprête à lire le recueil de nouvelles de Wilkie Collins récemment publié chez Phébus Libretto. Je compte bien me régaler !
De Wilkie Collins sur ce blog :
- En quête du rien
- L’Hôtel hanté
- La Dame en Blanc
- Monkton le Fou
- Profondeurs glacées
- Une Belle Canaille
- Pauvre Miss Finch
- Neuf Heures (in Les Fantômes des Victoriens)
29 p
Wilkie Collins, The Ghost’s Touch, extrait de « I say no » and other stories, 1893
Commentaires
Écrit par : rachel | 22/06/2014
Écrit par : FondantOchocolat | 22/06/2014
Écrit par : claudialucia ma librairie | 22/06/2014
@ Fondantochocolat : c’est une première édition américaine, il date de 1893. J’étais folle de joie lorsque je l’avais reçu en cadeau. Je lirai volontiers des victoriens pour Halloween, on pourra essayer de se faire une LC !
@ Claudialucia : Je crois l’avoir dans ma PAL, il y a aussi un autre titre pour ce roman, non ? (« secret absolu » si je ne m’abuse). Je suis d’accord sur le fait que Wilkie est un peu inégal mais c’est un de mes Victoriens favoris quand même. J’ai hâte de lire ton billet !
Écrit par : Lou | 22/06/2014
Écrit par : romanza | 22/06/2014
Écrit par : Lou | 22/06/2014
Écrit par : rachel | 22/06/2014
Écrit par : Tiphanie | 23/06/2014
@ Tiphanie : comme tu le vois je ne m’en lasse pas, je l’ai déjà lu un certain nombre de fois :o)
Écrit par : Lou | 24/06/2014
Écrit par : rachel | 25/06/2014
Écrit par : maggie | 26/06/2014
@ Maggie : tu n’avais pas lu « Les Fantômes des Victoriens » ? J’ai hâte de découvrir ce recueil que je me suis offert dès que je l’ai vu !
Écrit par : Lou | 26/06/2014
Écrit par : rachel | 27/06/2014
Écrit par : Naïk | 01/07/2014
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