Scène 1 : Les vestiaires de la piscine. Midori est assise sur le canapé. Elle attend une autre nageuse plus âgée. Midori est calme, elle est d’une banalité remarquable, elle semblerait presque s’effacer parmi les objets qui l’entourent. Et pourtant, voici une jeune femme attirée par elle, trouvant Midori intrigante, comme enveloppée d’une aura mystérieuse.
Scène 2 : la jeune femme suit Midori et découvre que celle-ci détient une sorte de meuble que l’on nomme la petite pièce hexagonale. Qu’y fait-on ? Quelles impulsions étranges poussent des inconnus à verser de l’argent à Midori pour entrer dans la cabine ?
Suite : la narratrice découvre le mystère de la petite pièce hexagonale et noue des liens privilégiés avec Midori et son fils. Elle sait pourtant que cela ne pourra durer éternellement.
Difficile de présenter l’histoire sans dévoiler l’essentiel, car peu d’éléments viennent perturber ce récit toute en continuité. Comme toujours chez Ogawa, l’introspection, la patience et un certain détachement des personnages sont de mise. L’histoire pourrait sembler a priori bizarre ; c’est à cette atmosphère étrange que l’on sait reconnaître immédiatement l’univers si particulier de l’auteur.
Au final, la Petite Pièce Hexagonale est une lecture agréable et facile. La narration semble couler de source, les personnages secondaires manquent de relief mais parviennent ainsi à mettre en avant les préoccupations du personnage principal. On retrouve sans difficulté le style doux et poétique d’Ogawa, qui contraste si bien avec les thèmes dérangeants que cet auteur choisit.
Je dois avouer que ma préférence va à ses livres plus sombres, ceux où l’élément le plus troublant vient perturber le récit alors que tout semblait naturel. J’ai été moins convaincue par ce livre-là, bien que la thématique choisie soit intéressante. Ogawa aime flirter avec la banalité et les pensées obscures. Cependant, la routine décrite ici efface en partie l’étrangeté du récit. Moins enthousiaste, j’ai cependant apprécié la façon dont l’auteur nous dévoile les pensées les plus intimes de la narratrice, avec pudeur, tout en finesse.
110 p
Commentaires
Écrit par : Gachucha | 20/04/2007
Écrit par : Tamara | 20/04/2007
@ Tamara : j’attends tes commentaires ;o)
Écrit par : Lou | 21/04/2007
Écrit par : Lilly | 21/04/2007
Écrit par : Lou | 22/04/2007
Écrit par : Florinette | 24/04/2007
Écrit par : Lou | 25/04/2007
Écrit par : katell bouali | 25/04/2007
Écrit par : Lou | 26/04/2007
Écrit par : BMR & MAM | 31/07/2007
Écrit par : Lou | 08/08/2007
Écrit par : wictoria | 18/02/2009
Écrit par : Lou | 19/02/2009
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