Claire Freedman & Rory Tyger, Bonne Nuit Arthur !

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Dernier emprunt de Petite Lou à la bibliothèque de l’école, Bonne nuit, Arthur ! entrait lui aussi dans la thématique du Mois anglais. Une mamie ours garde son petit-fils qui a bien du mal à s’endormir.

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Aucune technique d’endormissement ne réussit, malgré de nombreuses tentatives. Arthur est un petit ours coquin, qui profite bien de son adorable mamie.

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Outre la thématique du sommeil qui se prête bien à une lecture du soir, c’est ici la relation grand-parents petits-enfants qui est abordée, entre ces deux personnages qui vivent de beaux moments ensemble et tentent aussi de prendre leurs marques dans cette soirée inédite pour eux deux. Un échange qui rappelle aussi à mamie ours l’enfance de sa propre fille et les moments qu’elles ont partagés ensemble.

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Beaucoup de tendresse et de complicité tant dans l’histoire que dans les illustrations de ce très joli album plein de douceur.

30 p

Claire Freedman & Rory Tyger, Bonne Nuit Arthur !, 2003

Emily Gravett, Le Grand Ménage, albums anglais, le mois anglais, editions l'ecole des loisirslogo challenge albums 2018

Commentaires

Mon album du jour à moi-aussi…

– « Roméo et Juliette de Shakespeare » (2003) de Michael Rosen (texte) et Jane Ray (illustrations), dans une traduction de Françoise Rose. –

Tout le monde – ou presque – connaît l’histoire de ces deux familles ennemies de Vérone, les Montague et les Capulet, dont les enfants respectifs, Roméo et Juliette, tombent éperdument amoureux l’un de l’autre et deviennent, par-delà la mort, le symbole de l’amour… tragique.

Voilà cependant un album qui mérite qu’on l’ouvre. Comme un texte théâtral est précédé de sa distribution, il débute par une double-page de présentation des personnages (une page, une famille) – sauf les deux jeunes héros, dessinés sur la double-page précédente. Son autre intérêt est de situer ensuite l’époque à laquelle la pièce a été créée : l’Angleterre et la Londres de la fin du XVIe siècle, ce qu’il s’y passe, comment les gens y vivent et ce à quoi ils aspirent, le théâtre classique élisabéthain.
Et nous y voilà : la représentation de la pièce débute, mêlant d’une part la description et les explications de ce qui se joue sur scène, d’autre part – en gras – des citations du texte écrit par Shakespeare (dans une traduction française de François-Victor Hugo). On trouve aussi, dans la marge de gauche, les explications de termes qui pourraient être obscurs pour les plus jeunes lecteurs.
Les illustrations alternent, selon les exigences de l’histoire, couleurs franches et vives, assez naïves, puis plus douces et pastel, oniriques voire poétiques. Toutes sont toujours très lisibles, avec une palette de teintes riche. On note encore une belle présence de l’ornementation, ne serait-ce qu’en fond des doubles-pages.

J’ai trouvé cet album intéressant et magnifique. Nul doute, selon moi, qu’il est conçu pour plaire à un large public. Pour les plus jeunes, il est une bonne initiation au théâtre, une approche intéressante du texte théâtral. Aux pressés, à ceux qui sont peu à l’aise avec le théâtre écrit ou à ceux que l’écriture classique rebutent, il leur évitera la lecture intégrale d’une pièce (76 pages seulement ici…). À ceux qui ont lus leurs classiques dans un passé lointain ou aux nostalgiques de « Roméo et Juliette », ils les replongeront dans leurs souvenirs littéraires avec poésie. À tous, il donnera peut-être envie de lire – ou relire – l’original. Mais surtout, surtout – comme le conseille Michael Rosen à la fin –, il devrait les inciter tous, de 7 à 77 ans (ou plus), à aller voir la pièce jouée sur une scène. Parce que le théâtre, ça se regarde.

Écrit par : Cory | 23/06/2018

oh toute une bien belle histoire…tant de complicites…que c’est beau

Écrit par : rachel | 24/06/2018

oh ça a l’air tout doux et ça parlera à tous les parents sans doute (et grands-parents ^_^)

Écrit par : FondantGrignote | 24/06/2018

Les images semblent bien collées à l’histoire et à sa douceur aussi !

Écrit par : Alexielle | 24/06/2018

Argh belle faute : coller plutôt ^^

Écrit par : Alexielle | 24/06/2018

@ Cory : merci d’avoir partagé cet album, je ne connaissais pas du tout. Je ne suis pas sûre que les illustrations plaisent encore à Petite Lou mais je garde ce titre dans un coin de ma tête. Et donc l’auteur et l’illustratrice ont choisi de déplacer l’intrigue à Londres ? C’est un choix original mais pourquoi pas après tout, pour une pièce shakespearienne c’est une idée intéressante !

@ Rachel : Claire Freedman touche juste avec ce joli album !

@ FondantGrignote : je n’en doute pas !

@ Alexielle : tout à fait, un bel univers plein de tendresse…

Écrit par : Lou | 26/06/2018

@ Lou
L’auteur et l’illustratrice ont bien situé la pièce à Vérone, mais avant qu’elle ne commence, ils racontent l’Angleterre à l’époque où est écrite puis jouée la pièce de Shakespeare. C’est presque une histoire (« Roméo et Juliette ») dans l’Histoire (une représentation théâtrale à la fin du XVIe siècle). Je ne connais pas l’âge de Petite Lou, mais je pense que les enfants peuvent apprécier l’album à partir de l’école primaire, sauf s’ils sont déjà allés au théâtre… dans ce dernier cas, l’album devrait leur parler. Et puisque mon petit Lou à moi est maintenant un grand Lou, je ne peux plus tester sur lui !… ce que je regrette parfois quand je vois la beauté de certains albums. Cela étant, nous sommes tous de grands enfants, et nous aussi, on a droit aux albums, non ?
Nanana nanèrrre !!!

Écrit par : Cory | 27/06/2018

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