Laura Ellen Anderson, Amelia Fang T1, The Barbaric Ball

Acheté à sa sortie en Angleterre, voici encore un roman qui a séjourné un bon moment sur mes étagères avant que je ne le lise. Il fallait bien la lecture commune du Challenge Halloween pour dépoussiérer un peu tout ça !

Le Barbaric Ball annuel des monstres organisé par la comtesse Fang va bientôt avoir lieu. La Comtesse frétille d’impatience, Amelia Fang sait d’avance qu’elle va encore périr d’ennui, tandis que le Comte Drake, toujours plongé dans ses mots croisés, reste indifférent à l’événement. Amelia regrette que ses meilleurs amis ne puissent pas venir : Florence, une rare race de yéti qui ne veut pas qu’on l’appelle la bête, et Grimaldi, apprenti faucheur. Ajoutons à cette galerie de personnages Squashy, l’animal de compagnie d’Amelia, une adorable citrouille.

Alors que le bal approche, une grande nouvelle est annoncée : le roi Vladimir, qui n’avait pas assisté au bal depuis des années et vivait en reclus à cause de la disparition de sa femme, a décidé de venir cette année. Il sera accompagné du prince Tangine qui, par la même occasion, fait son entrée à l’école. Amelia Fang est chargée de le guider dans ses premiers pas à Catacomb Academy.

Tangine s’avère être un gamin pourri gâté, délaissé par un père qui lui passe tout sans s’intéresser à lui. Il est désagréable à l’excès, autoritaire, fait exprès de se tromper sur certains noms, sans parler de ses caprices pour qu’on lui donne des biens appartenant à d’autres. Malgré une certaine bonne volonté, Amelia et ses amis prennent rapidement en grippe ce prince arrogant. Lorsqu’il exige d’avoir Squashy et que le roi la lui donne sans demander la permission aux Fang, la guerre est déclarée. Amelia, accompagnée de ses fidèles amis, va tout faire pour récupérer sa petite citrouille.

Une excellente surprise ! Un univers original, plein de fraîcheur, où les créatures de Nocturnia ont des « daymares« , tremblent à la perspective de rencontrer une fée, une licorne ou de voir apparaître l’effrayante matière scintillante qui entoure les terribles créatures du jour (notamment les « gruesome, glittery unicorns« ). Beaucoup, beaucoup d’humour. De nombreux détails sympathiques, tels ce parfum « Eau de Decay« , une famille Fang « fang-tastic« , une Amelia qui veut étudier la « pumpkinology » plus tard, et ces nombreux mots doux entre les membres de la famille (« my darkling« …). L’histoire est illustrée de dessins drôles et joyeux dans un cadre monstrueux (on voit même le Styx). Les personnages les plus effrayants sont attachants ou ridicules, selon (parfois les deux en même temps). On sourit beaucoup avec ce roman qui se lit d’une traite. J’envisage de me procurer la suite dans quelques jours pendant mes vacances en Angleterre : quoi de mieux pour une effroyable lecture dans un cadre British, en période d’Halloween ?

224 p

Laura Ellen Anderson, Amelia Fang T1, The Barbaric Ball, 2017

10 thoughts on “Laura Ellen Anderson, Amelia Fang T1, The Barbaric Ball

  1. Oh oui didonc….une chouette histoire didonc…cela me fait penser a toutes ces series qui prennent l’univers de Dracula a contre sens…;) trop trop bon…;)

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