Cela fait presque 4 ans que ce roman de Nancy Springer attendait dans ma PAL. Je l’avais commandé à une période très heureuse où je profitais notamment d’un printemps radieux pour faire de belles lectures au parc. C’était aussi une période où je lisais beaucoup de « mystery novels » et de polars historiques anglais. Voyant fleurir les billet élogieux autour de cette série sur la petite soeur de Sherlock et Mycroft Holmes, j’avais choisi un de ses titres d’après la couverture, pour finalement faire passer d’autres lectures en priorité. Ayant décidé cette année d’exhumer des titres qui sont dans ma PAL depuis trop longtemps, j’ai commencé par jeter mon dévolu sur ce titre-ci.
Force est de constater que j’aurais sans doute mieux fait de commencer par le commencement et de lire les premières aventures d’Enola Holmes, a minima en BD. Les premières pages ont été un peu abruptes, hors contexte. Qu’est-ce que c’est que cette héroïne qui cherche à fuir ses deux frères et mène une vie extravagante pour son jeune âge et sa condition de femme ? Cela dans une société où la femme est juste bonne à marier pour produire un héritier, quand elle ne travaille pas d’arrache-pied pour payer les pintes de monsieur, selon le milieu social. J’ai eu donc une certaine difficulté à accepter de me laisser happer par l’intrigue, ne croyant pas une seule seconde au postulat de base. Une Enola qui vivrait dans l’East End chez une logeuse s’occupant bien d’elle, dans un confort relatif qui ne cadre pas beaucoup avec les représentations habituelles de ce quartier. Une Enola qui a réussi à monter une agence de détective en se faisant passer pour la secrétaire d’un homme qui n’est jamais présent, qui se déguise à longueur de journée et porte les objets les plus incongrus sur elle au cas où. Bien sûr, cela fait du bien de voir une héroïne audacieuse et peu conventionnelle, mais c’est un peu tiré par les cheveux.
Dans ce tome, Enola aide Lady Cecily Alistair (qu’elle connaît déjà) à échapper à un mariage forcé. Grâce à un message codé inscrit sur un éventail rose que laisse tomber Lady Cecily près d’elle lors d’une rencontre fortuite, Enola comprend que la jeune femme est séquestrée et mène l’enquête pour la délivrer. A l’occasion de ses investigations – souvent nocturnes, on croisera notamment des aristocrates sans scrupule, un Sherlock Holmes charismatique mais moins brillant que ce à quoi on est habitué, un Mycroft toujours pontifiant, un orphelinat, une péniche et un molosse, tout en explorant divers quartiers de la ville.
Une lecture appréciée mais sans plus, je me suis un peu forcée pour en venir à bout rapidement, après quelques jours passés sans lire grand-chose. J’ai les deux premiers tomes des BD à la maison et suis curieuse de les lire pour enfin planter le décor et mieux comprendre les relations que la jeune détective entretient avec ses frères aînés.
183 p
Nancy Springer, An Enola Holmes Mystery, T4, The Case of the Peculiar Pink Fan, 2008
Commentaires
Écrit par : lcath | 14/03/2018
Écrit par : rachel | 14/03/2018
Écrit par : Lou | 14/03/2018
Écrit par : rachel | 14/03/2018
Mais moi ce que je reprochais à ces romans, c’était les gros coups de bol d’Enola dans ses investigations. Pour le reste j’avais beaucoup apprécié le personnage et ses revendications féministes :D.
Écrit par : Pedro | 14/03/2018
Écrit par : FondantGrignote | 15/03/2018
Écrit par : Lili | 18/03/2018
Écrit par : Chicky Poo | 29/03/2018