Vanessa Castro vient d’être nommée chef-adjointe de la police de Seaside, une petite ville à quelques heures de Seattle où la jeune femme a laissé de vieux démons. Vanessa est accompagnée de ses deux enfants, dont une adolescente furieuse de perdre ses amis et sa maison, quelques mois après le décès de son père. Vanessa s’attendait à un poste calme et sans surprise en arrivant dans cette ville connue pour son parc d’attractions Wonderland. C’était sans compter sur le cadavre retrouvé au pied de la grande roue et le jeune Wonderboy disparu le même jour. Derrière le cadre festif et familial du parc, le lecteur va pénétrer dans ses coulisses plus sombres.
Wonderland a ses défauts et, objectivement, on a un peu de mal avec le recul à trouver l’issue du roman très crédible : la petite station balnéaire cache un nombre de maniaques au mètre carré pour le moins impressionnant. J’ai également lu une critique regrettant le fait qu’il n’y ait pas plus de situations angoissantes propres à un thriller, mais en ce qui me concerne, la montée d’adrénaline sur la dernière centaine de pages était suffisante. J’ai dû m’arracher à ma lecture un peu avant la fin, en pleine angoisse à cause du sort réservé à une adolescente, ce qui n’a pas été loin de gâcher ma journée. Autant dire que j’ai englouti les derniers chapitres avec avidité. De fait, ce livre est un vrai page turner. Jennifer Hillier crée un univers particulier, celui d’une petite communauté corrompue respirant au rythme du parc, un endroit qui, derrière les hotdogs et la grande roue, vous fait froid dans le dos. Sans parler de légendes urbaines au sujet d’un tunnel et d’un cachot sous le musée du Clown…
Certains diront peut-être que l’auteur tire des ficelles convenues et s’inspire de classiques du genre… peu m’importe, moi qui ne suis pas une grande lectrice de thrillers, j’ai trouvé là un cadre original qui a su éveiller ma curiosité.
Alors, êtes-vous prêts à pousser les portes de Wonderland ?
Lu en partenariat avec les éditions Points que je remercie.
425 p
Jennifer Hillier, Wonderland, 2015
Commentaires
Brrr, j’ai du mal avec les parcs d’attractions dans ce genre de récit alors je passerai mon tour ! entre Hilde et toi, on frissonne rien qu’en lisant vos chroniques en ce moment 😉 Bon week-end, Lou ! ps – j’ai commencé mes lectures pour le « british mysteries month » et je me trouve aussi face à un vrai page-turner de 680 et quelques pages, trop biennnn! 🙂 mais rien d’aussi terrifiant
Écrit par : FondantGrignote | 16/02/2018
Ce qui risque de me gosser, c’est le nombre de maniaque au mètre carré! Je trouve ça tellement peu crédible comme prémisse…
Écrit par : Karine | 17/02/2018
Hum, je suis curieuse, même si je suis toujours sceptique face au nombre de maniaques de la ville. Mais bon, on y croit dans certaines séries alors why not ? 😀
Écrit par : Chicky Poo | 18/02/2018
Trop horrible pour moi je pense ^_~ bon dimanche
Écrit par : l’or rouge | 25/02/2018
@ FondantGrignote : on communie par la pensée avec Hilde, après on pensera en japonais dans nos rêves ;o) J’adore les parcs d’attraction pour ce petit côté-là justement, et ça a été le principal atout de cette série.
@ Karine : oui, ce n’est pas de bol ! C’est un peu comme dans les séries de type Agatha Raisin, où tout à coup les meurtres s’enchaînent dans des villages voisins.
@ Chicky Poo : je plussoie totalement pour ta réserve, et effectivement on laisse parfois passer… un peu comme moi sur ce coup-ci puisque j’ai bien profité de ma lecture.
@ L’or rouge : je ne saurais pas dire… peu d’hémoglobine mais surtout une ambiance un peu lourde ! Belle fin de semaine à toi…
Écrit par : Lou | 14/03/2018