Cet été je me suis régalée avec Les Quatre de Baker Street, malgré une grosse frustration : pas de tome 3 à la médiathèque, j’avais donc fait l’impasse dessus comme j’ai mis ma PAL BD au régime. Pourtant le tome 4 faisait directement allusion à l’aventure précédente et même si on reprenait le fil de l’histoire sans problème, il était assez désagréable de ne pas savoir pourquoi un certain Bloody Percy en voulait tant à nos quatre amis francs-tireurs de Baker Street. Il y a quelques jours j’ai re-vérifié au cas où l’étagère sur laquelle se trouvait la série… yes !! Le tome 3 y figurait, tout beau, tout neuf.
Dans cette nouvelle aventure, Le rossignol de Stepney, Sherlock Holmes est fort occupé par un jeu d’échecs grandeur nature auquel il se livre avec son ennemi Moriarty. Il a donc peu de temps pour s’occuper de suivre pour le compte de sa mère un jeune Lord qui s’encanaille dans les bas-fonds de la ville. La mission est donc confiée aux quatre de Baker Street, mais va sérieusement se compliquer. Lord Neville Asprey, troisième du nom, est en fait amoureux d’une chanteuse de cabaret. Celle-ci et son père vivent sous la menace de Bloody Percy qui leur extorque de l’argent au nom de Harry Sikes, qui, lui, tient le quartier d’une main de fer. Le cabaret est incendié alors que nos jeunes amis suivent le Lord : ils l’aident ainsi que sa belle à s’échapper. Dès lors, leur destin est mêlé à celui de Bloody Percy, qui se fait passer pour un gentleman et serait le bâtard d’un aristocrate mais est aussi un fou dangereux.
Ce troisième tome est une réussite : l’intrigue est une des meilleures de la série, croisant différents milieux (bourgeoisie, aristocratie, artistes pauvres et pègre londonienne), mêlant une histoire de chantage à des considérations de haut rang et de respect de l’étiquette (avec beaucoup d’hypocrisie), en s’appuyant sur une grande variété de personnages. On traverse également différents quartiers de Londres, sans parler de l’asile de Bedlam où l’on voit pour la première fois la mère de Charlie, la tête enfermée dans une cage. Les dessins me plaisent énormément dans cette série et j’ai été particulièrement sensible à la façon dont on restitue ici les quartiers enneigés, les rues la nuit, sans parler du gentleman du crime Bloody Percy dont les tenues soignées, le charme et les éclairs de folie sont si bien retraduits qu’il semble prêt à bondir hors des pages de l’album à tout moment.
Encore un excellent moment passé à Londres è l’époque victorienne, cette fois-ci en plein hiver…
56 p
Djian, Legrand, Etien, Les Quatre de Baker Street, T3, 2011
Commentaires
Écrit par : rachel | 23/12/2013
Écrit par : Hilde | 26/12/2013
Écrit par : Sharon | 31/12/2013
Écrit par : Chicky Poo | 07/01/2014
Écrit par : Syl. | 15/01/2014
Écrit par : Hilde | 15/01/2014
Écrit par : petit_speculoos | 25/01/2014
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