Parmi les dernières sorties cinéma, deux films très attendus sur lesquels je me suis précipitée récemment. Évidemment, A Single Man avec Colin Firth et un casting du reste irréprochable. Le spectateur suit pendant une journée un professeur de lettres sur le point de se suicider. Après seize ans de vie commune, George a perdu son compagnon dans un accident de voiture et tente de sauver les apparences depuis huit mois. Entre retours en arrière et vie quotidienne, le tout dans un cadre très 70’s, ce film tient davantage du cinéma d’auteur que du blockbuster (et ça fait du bien !). Le grain rappelle les films des années 70, avec de nombreuses scènes très esthétiques appuyant avec justesse l’introspection à laquelle se livre George à l’approche de son suicide. Le tout servi par une bande originale puissante à se procurer immédiatement. Bref, un film à découvrir et pour les amateurs de Colin Firth, un rôle d’un nouveau genre dans lequel il excelle. A noter enfin la prestation de Julianne Moore, excellente en meilleure amie aux allures de Holly Golightly.


A Single Man, un film de Tom Ford, 2010*
* Apparemment produit en 2008
Autre film qui me tentait terriblement pour avoir vu sa bande-annonce irrésistible ! An Education était un film excessivement prometteur, avec son cadre très britannique, ses passages pleins d’humour, une bande-annonce sympathique et l’histoire de Jenny, jeune lycéenne brillante qui rencontre un homme bien plus mûr qui risque de bouleverser sa vie. La bande-annonce est un concentré des meilleurs extraits du film (ou presque) et donne une excellente idée de l’esprit qui y règne. Je me suis ré-ga-lée : les acteurs sont brillants, le scénario dense et bien rythmé, l’histoire racontée avec légéreté montre aussi l’étroitesse d’esprit des années 60 et soulève des questions intéressantes. Ajoutons à cela l’amour de Jenny pour la France et voilà la petite Frenchie amoureuse de l’Angleterre que je suis au comble du bonheur ! Un pur bonheur, notamment dû à la fraîcheur de l’actrice principale et à l’excellent jeu de son charmant tombeur. Un unique bémol, une énorme frustration : la chute, qui m’a laissée pantoise après un film tout bonnement excellent. La fin est convenue, banale et moralisatrice… dommage que le tout ne se soit pas achevé sur une dernière scène un brin impertinente !







Commentaires
Écrit par : Celsmoon | 09/03/2010
Écrit par : maggie | 09/03/2010
Écrit par : rachel | 09/03/2010
Écrit par : casanova | 10/03/2010
Écrit par : casanova | 10/03/2010
Écrit par : casanova | 10/03/2010
Écrit par : Titine | 10/03/2010
Écrit par : Lilly | 10/03/2010
Contrairement à toi, j’ai bien aimé la fin de Une éducation. Je ne trouve pas que ce soit moraliste de dire qu’une fille intelligente et vive n’a pas besoin d’homme pour réussir, et qu’elle peut trouver son indépendance dans la culture et les études.
A single man est pour ce soir !
On est gâtés en ce moment avec les sorties ciné
Écrit par : Céline | 10/03/2010
@ Maggie : c’est moi qui te colinise à force ?^^
@ Rachel : oui, de bons films c’est sûr ! Quant à Gainsbourg j’ai trouvé que le côté « vie sentimentale » était très bien traité, en tout cas j’ai bien aimé ce film et il me donne vraiment envie d’écouter ses titres (que je n’ai pas écoutés depuis…….).
@ Casanova : ah oui c’est un coup de coeur pour moi, j’aurais presque aimé être Jenny !
@ Titine : tu ne crois pas qu’à force on pourrait aller de temps en temps ensemble voir des films au lieu de les voir avec un décalage de deux jours voire de deux heures parfois ? :p
@ Lilly : ceci dit fais attention, je trouve que la bande-annonce donne une bonne idée d’une partie de ce qu’on trouve dans le film… donc si ça ne t’a pas tentée, peut-être que le film ne te plaira pas trop (je dis juste ça pour ne pas avoir sur la conscience ta déception, c’est purement intéressé ;o))
@ Céline : ce qui m’a gênée, ce n’est pas du tout le fait qu’elle reprenne ses études et découvre qu’il est important de se donner les moyens d’être indépendante (c’est bien et sur ce point je suis vraiment d’accord avec toi, je serais mal placée pour dire le contraire en plus ^^), c’est le côté « et je me suis mise à sortir avec des petits jeunes, et j’ai dit que je n’étais jamais allée à Paris »… un happy end gentillet qui m’a déçue. J’ai trouvé que l’amant disparaissait un peu brutalement du scénario, je m’attendais à le croiser rapidement à la fin, d’une manière ou d’une autre (peut-être un peu noire, ironique, je ne sais pas). Voilà :o)
Écrit par : Lou | 11/03/2010
Écrit par : Titine | 12/03/2010
Écrit par : Mélopée | 12/03/2010
Écrit par : Lulu | 12/03/2010
@ Mélopée : pareil pour moi, j’ai adoré cette histoire, avec une Jenny qui sort des sentiers battus !
@ Lulu : dommage que les cinés laissent passer de petites perles comme ça ! Je pense que même à Paris « Coco Chanel & Igor Stravinsky » ne se joue plus dans beaucoup de cinés… pareil pour « Bright Star » que j’ai adoré !
Écrit par : Lou | 13/03/2010
Écrit par : aBeiLLe | 24/03/2010
Écrit par : anjelica | 09/04/2010
Les commentaires sont fermés.