Chère Madame Perry,
My Goodness !
Mais que vous arrive-t-il ? Voilà bien longtemps que vous n’aviez pas été aussi inspirée ! Me voilà tout émoustillée !
Après un récit de Noël gentillet et quelques récits s’essoufflant rapidement (celui-ci et puis encore celui-là), j’avais fini par me dire que depuis quelque temps, décidément, vous n’étiez pas en forme ! Pour les coups durs, je gardais malgré tout en réserve quelques-uns de vos livres n’exigeant pas de moi une activité neuronale trop intense. Je croyais avoir épuisé mon capital Anne Perry, hormis un livre perdu chez mes parents, lorsque je suis tombée par le plus grand des hasards sur ce roman qui m’a redonné goût à votre production policière en grand péril :
Huitième tome de la série « Charlotte et Thomas Pitt », Meurtres à Cardington Crescent réserve une très bonne surprise aux lecteurs qui, comme moi, commençaient à trouver aux enquêtes d’Anne Perry un petit goût de réchauffé.
L’histoire est on ne peut plus palpitante pour les amateurs de la série, car voilà la famille de Charlotte touchée de plein fouet par un nouveau meurtre. Suspectée et promise à la pendaison, Emily ne peut s’en remettre qu’à son beau-frère détective et à sa soeur, venue la soutenir dans cette épreuve et enquêter afin de l’innocenter.
Si les meurtres se font plus rares dans ce roman plus posé, l’action, elle, ne souffre d’aucun temps mort. Les talents de Charlotte prennent une nouvelle dimension, dans ce roman où elle paraît plus intrépide et décidée que jamais. L’intrigue est bien menée, les pistes nombreuses et, comme souvent avec Anne Perry, il est difficile de découvrir par soi-même le mobile du meurtre, même si l’on pressent généralement qui est l’assassin.
La société victorienne est une fois de plus représentée sous un angle peu flatteur ; cependant, si je reproche habituellement à Anne Perry quelques phrases redondantes et larmoyantes, les descriptions sont ici plus nuancées et saisissantes.
On passe un excellent moment et il est difficile de refermer ce livre en cours de route. En somme, un bon polar historique !
382 p
Anne Perry, Meurtres à Cardington Crescent, 1987
Commentaires
Écrit par : lamia | 06/06/2008
Écrit par : Karine | 07/06/2008
Écrit par : Co | 07/06/2008
Écrit par : wictoria | 07/06/2008
@ Karine : contrairement à Lilly, qui a été plus véloce, j’ai mis 4 ans pour lire 10 Anne Perry… mais je crois que je vais bientôt en relire un, puisque je suis à nouveau séduite. Les premiers tomes sont bien, même si, comme je l’ai dit, je ne suis pas fan du premier, malheureusement lu après le 2e, à mon avis bien meilleur. Mais tu verras comme ça Sarah, la soeur d’Emily et Charlotte, ainsi que le sombre et séduisant Dominique, qui fait de l’ombre à Pitt…
@ Co : Eh bien je n’ai plus qu’à me plonger dans « Silence à Hanover Close » ! Tu me rassures car j’ai déjà lu le 10e tome et n’ai pas vraiment aimé !
@ Wictoria : ravie de t’avoir convaincue :o)
Écrit par : Lou | 07/06/2008
Écrit par : lamia | 08/06/2008
Écrit par : Lou | 08/06/2008
Écrit par : The Bursar | 07/06/2009
Écrit par : Lou | 08/06/2009
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