Merci à Stéphanie de nous avoir fait découvrir cette chose infâme: |
Voilà une machine révolutionnaire qui pourrait bien faire disparaître les livres des rayonnages des librairies. Choisissez votre roman, tapez deux-trois numéros sur une imprimante numérique, attendez quelques minutes : vous voilà en possession d’un exemplaire fraîchement imprimé et relié. En sept minutes, l’Expresso Book Machine peut produire un livre de poche de 300 pages à partir d’un fichier numérique. Mis au point par On Demand Books [Livres à la demande], une société fondée par Jason Epstein, l’un des éditeurs les plus cotés des Etats-Unis, cet appareil devrait bientôt arriver en Grande-Bretagne. Il a fait ses débuts fin juin à la section Science et économie de la New York Public Library. On Demand Books est actuellement en pourparlers avec des librairies et des bibliothèques britanniques intéressées par la location d’une Expresso Book Machine. Une petite librairie du sud de Londres est sur les rangs pour l’achat d’une des premières imprimantes numériques automatiques de la nouvelle génération. « Pour nous, c’est l’avenir. Nous sommes une petite librairie ; avec une machine qui imprime à la demande, on peut avoir n’importe quel livre à disposition sans avoir à embaucher ni à augmenter les stocks » , confie-t-on chez Crockatt and Powell. Le prototype, une sorte de monstre sorti de l’esprit d’un inventeur fou, coûte environ 25 000 livres [environ 37 000 euros] à l’achat. D’après On Demand Books, le nouveau modèle aura à peu près la taille d’une photocopieuse de bureau et imprimera plus rapidement. Reste toutefois quelques obstacles juridiques à surmonter. Pour le moment, On Demand Books doit respecter la législation sur les droits d’auteur. Mais, si l’Expresso Book Machine remporte le succès escompté, les éditeurs seront probablement contraints de négocier des accords |
Commentaires
c’est vrai que cela a été un peu ma première réaction 🙂
d’un autre côté, cela peut avoir des applications intéressantes également.
après tout, tu as à la fin de l’impression un livre normal 🙂
Écrit par : Stéphanie | 25/07/2007
Ma première réaction à moi est : quelle horreur ! Et puis en lisant ton article (je ne suis pas allé lire plus loin) on peut y voir des avantages. Mais que deviondront les éditeurs, les imprimeries et puis surtout comment vont ils respecter les droits d’auteurs ?
Enfin bon, même si c’est pratique pour les petites librairies sur certains aspects, ça me parait pas top ce truc…
Écrit par : Emeraude | 25/07/2007
Même réaction qu’Emeraude, « quelle horreur ». Il n’y aura dans ce cas plus aucun intérêt à flaner dans nos petites librairies spécialisée, plaisir à fouiller dans les rayons… Pff, autant aller acheter ses livres à la Fnac dans ce cas ! Beurk beurk
Écrit par : praline | 25/07/2007
C’est sûr à chaque évolution, il y a des avantages pour certains et des inconvénients pour d’autres.
Mais pour nous lectrices, nous risquons perdre le plaisir de déambuler dans une librairie et de faire des découvertes et sans le plaisir la vie n’est plus grand chose, alors dans ce cas, autant commander par Internet , au moins on ne se déplace pas !
Écrit par : anjelica | 25/07/2007
Le truc qui me laisse perplexe, c’est le format dans lequel ils pensent sortir ça… Un vrai bouquin ? auquel cas, si la librairie existe toujours et qu’il ne s’agit pas juste d’une boutique de bornes de distribution, bien sûr, pourquoi pas ? Mais si nos petits livres doivent disparaître et qu’on ne peut plus rien feuilleter, personnellement je trouve ça triste et surtout, sans intérêt : Internet fait très bien l’affaire dans ce cas !
Écrit par : Lou | 25/07/2007
Lou, une horreur pareil ne peut et ne doit pas de développer. Ce serait la fin du livre que l’on touche, lit, regarde, retourne, hume presque. Plus rien, aucune saveur, insipide comme la nourriture de fast-food. Après les hamburger carton pate, voici le livre poubelle que l’on jette après usage !!! Et les librairies, plus de livres, plus de découvertes, plus de fouilles plus ou moins longues dans les rayonnages. En résumé, plus de plaisir dans le livre, comme dans (presque) tout le reste … J’ai ricané avec « Le meilleur des mondes » d’Huxley, mais je me rends compte qu’il était encore loin de la réalité actuelle.
Écrit par : Nanne | 25/07/2007
je veux garder le droit d’entrer dans une librairie et de flaner devant les étagères, respirer l’odeur du papier, toucher, feuilleter, et denicher dans le fond de la boutique des trésors oubliés!
Je refuse de me faire imprimer instantanément le dernier best-seller à la mode!!
Écrit par : marie | 25/07/2007
Je pense un peu comme marie… Il me semble que ça doit être vraiment terrible… même si on peut y voir des côtés positifs, ils me semblent peu nombreux…
Et puis tous les livres qui sortiraient de cette machine seraient tous identiques… :S
Où serait le beauté et le plaisir des couleurs, des formats de différents éditeurs?
Écrit par : Allie | 25/07/2007
pfffffff quelle catastrophe, on n’aurait plus le plaisir de choisir son livre pour la couverture !!!!!!!!!
Mais où va-t-on ?
Écrit par : taylor | 26/07/2007
argh!!!!!!! mon projet de librairie n’est peut être pas si bon finalement!!! :o)
Écrit par : lamousmé | 26/07/2007
quelle horreur ce truc! Quand arrêtera-t-on cet absurde progrès? Quand cessera-t-on de prendre les gens pour des imbéciles? Quand arrêtera-t-on de choisir à la place des gens ce qui leur fera plaisir?
Il y a des jours où on se demande à quoi servent les neurones de « grosses têtes »…et les adorables librairies où on prend plaisir à déambuler, farfouiller, papoter!
Écrit par : katell bouali | 26/07/2007
Je vous le dis, cette conspiration capitalo-communo-scandaleuse n’aura pas le dessus sur la LCA !
Écrit par : Lou | 29/07/2007
C’est quand même bien triste … Ce que j’adore c’est flâner dans les librairies, choisir et prendre au hasard sur un nom, une couverture, un résumé qui me donne envie. Toute cette spontanéité disparaît avec cette machine. On arrive, culte de l’immédiat, je veux tel livre tel auteur. Impression. Paiement. Le client s’en va. Où est l’échange, où sont les découvertes, où est le plaisir de se perdre dans les étagères ?
Cela ne me plaît pas :/
Écrit par : Nibelheim | 30/07/2007
Encore une invention à la mords moi le neuds qui pourrait bien gâcher noytre plaisir et surtout gâcher celui des éditeurs et des imprimeurs… Pourquoi pas non plus des distributeurs automatiques de livres… Beurk, toujours un peu plus loin dans la stupidité que certains appellent la modernité.
Cela ne me plaît pas non plus.
Écrit par : Hilde | 02/08/2007
Avec ces machines, impossible de passer des heures entres les rayons à lire patiemment les titres, en attraper un au hasard, le feuilleter le juger.
Pourquoi veulent-ils absolument nous enlever ce plaisir ? En même temps, si on y réfléchit, cela pourrait aussi avoir des avantages, une économie de papier par exemple non ?
Écrit par : Héri | 05/08/2007
tout à fait d’accord avec vous… si on ne peut même plus choisir sa couverture, feuilleter un livre avant de se décider, où va-t-on ? Mais le jour où les distributeurs automatiques remplaceront les librairies n’est pas prêt d’arriver, et si tel était le cas, la concurrence avec les librairies en ligne serait rude !! Car imaginez un peu la scène : c’est l’hiver, ou même l’été avec un temps catastrophique comme c’est le cas sur Paris aujourd’hui. Vous voyez votre PAL diminuer à vue d’oeil et à l’idée de vous retrouver sans livres bientôt vous sentez déjà votre estomac se nouer. Que faire ? Aller imprimer un livre au distributeur en bas ? Ou allumer votre pc, faire un petit tour sur Internet et commander un livre qui arrivera dans deux jours… vous regardez dehors, le ciel est bas, il va pleuvoir… alors ?
Écrit par : Lou | 08/08/2007
Aucun intérêt de s’imprimer son livre je trouve : on perd totalement le plaisir d’acheter, de feuilleter, de compulser.
Écrit par : Menon | 12/08/2007
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