Il aura le sang des Lockart

ohl_maitre_glenmarkie.JPGcoeur.JPGDans le charmant petit monde des livres, il existe quelques spécimens pernicieux de la trempe des Maîtres de Glenmarkie qui, s’ils ravissent leurs lecteurs, les agacent aussi prodigieusement.

Raison numéro 1 : le lecteur compulsif anonyme victime des frasques des Lockart est tout d’abord bien en peine de résumer de façon cohérente cette lecture enthousiasmante. Il ressort de ses propos une sorte de mélasse incohérente, malheureusement pour l’auditeur déconcerté qui, du coup, passera son chemin en n’ayant pas la moindre idée de ce qu’il laisse derrière lui.

Deuxième chef d’accusation : pour le lecteur qui a eu la drôle d’idée de commettre un blog, la perspective de pouvoir justement se répandre plus qu’il n’en faut sur le roman de Jean-Pierre Ohl est nécessairement la cause de migraines, d’angoisses nocturnes et de cauchemars dans lesquels l’innocente victime se retrouve poursuivie par un fou dans une crypte (sympathique !) ou harcelée par un vieux lord un peu trop porté sur l’homologue écossais du petit Robert.

Troisième effet scandaleux : Les Maîtres de Glenmarkie, livre bien trop passionnant, enflamme le lecteur qui, enfiévré, amoureux de Thomas ou Alexander ou peut-être l’autre Thomas (oui mais Ebenezer ?)… bref, fou à lier, adopte un comportement antisocial qui le pousse à : 1) rejeter des invitations ; 2) perdre tous ses amis (après la troisième lecture) ; 3) recevoir en pyjamas, peignoir (et pantoufles !) le facteur, le plombier, les témoins de Jéhovah, ce quelle que soit l’heure de la journée ; 4) se balader dans la tenue en question devant la fenêtre ouverte dans un moment d’intense concentration, perdant dès lors le peu de crédibilité qui lui restait auprès de ses voisins ; 5) bien sûr, je n’énumérerai pas toutes les conséquences indirectes additionnelles de type perte du sommeil, etc.

Pour toutes ces raisons, condamnons Les Maîtres de Glenmarkie et son auteur à trois secondes de repentance et disons-le tout de suite : ce livre est une profonde déception.

En effet vous n’avez pas encore écrit le suivant.

 

Maintenant que je n’ai plus ce poids sur ma poitrine et que j’ai franchement dit à Jean-Pierre Ohl tout le mal que je pensais de lui, passons aux choses sérieuses (si l’on peut utiliser ce mot pour parler d’un livre aussi amusant) !

Les Maîtres de Glenmarkie est un roman alternant deux voix : celle de Mary Guthrie, étudiante s’apprêtant à faire sa thèse sur l’écrivain Thomas de Lockart ; celle d’Ebenezer Krook, ex-curé alcoolique amateur de jolies femmes (et de genoux bien tournés) devenu libraire contre son gré.

Bien que tout semble a priori opposer ces deux personnages, l’histoire va les rapprocher en les unissant indirectement au destin étonnant de la noble famille écossaise des Lockart, maîtres de Glenmarkie. Car voilà peut-être les véritables héros de l’histoire, pourtant décédés depuis longtemps. Au cœur de l’arbre généalogique riche en originaux, deux figures se détachent avec tout d’abord Sir Thomas, érudit aux écrits franchement fumeux, haut personnage légitimiste à l’époque de Cromwell qui aurait laissé derrière lui un inestimable trésor. Si Thomas est la première pièce du puzzle, le lecteur devra d’abord faire la connaissance d’Alexander, le seul à avoir retrouvé le trésor de Thomas. Pour suivre ses pas, Mary est amenée à affronter un secrétaire dont chaque tiroir s’ouvre selon une combinaison particulière. Le secrétaire possédant 32 tiroirs, autant dire que la tâche semble a priori impossible à accomplir !

Voilà en quelques mots le sujet de ce roman aux influences gothiques et victoriennes, dans lequel figurent notamment un vieux manoir en ruine, un majordome tout droit sorti d’un Dickens ou d’un Stevenson (quand on ne songe pas à la famille Addams), un vieillard sénile, une jeune femme sans expérience à la tête farcie de lectures romanesques, un automate faisant revivre le Lockart de la révolution, une crypte et un passage secret.

Mais là où certains pourraient se contenter de planter le décor et de s’appuyer exclusivement sur une histoire captivante (je pense notamment au Treizième Conte, dont je garde un très bon souvenir), Jean-Pierre Ohl réussit l’exploit en nous livrant un pastiche des classiques anglo-saxons, ce pour leur rendre au final un vibrant hommage. Si l’exercice de style est périlleux, le résultat vaut le détour. Les clins d’œil au lecteur sont nombreux, à commencer par ces libraires, qui ont le culot de s’appeler Ebenezer et Walpole, noms qui vous évoqueront sûrement des souvenirs. Se déroulant dans les années cinquante, l’histoire est également liée aux siècles précédents par le mystérieux secrétaire et les lectures de la plupart des personnages, avec cette librairie dans laquelle aucun livre de moins de cinquante ans n’est autorisé. Nourris de Shakespeare et d’auteurs victoriens ou russes et, dans le cas d’Ebenezer, de Martin Eden, les protagonistes subissent l’influence profonde de leurs lectures, se demandant si leur vie n’est finalement pas contenue dans quelques livres qu’il leur faudrait découvrir. Belle célébration des lecteurs et de la lecture, ce roman dépasse la simple fiction grâce à l’intertextualité; le narrateur se plaît à jouer avec un lecteur ravi de cette connivence nouvelle. Jean-Pierre Ohl emprunte à la littérature pour lui offrir en retour un texte ambitieux ; il donne aussi un nouvel élan aux grands classiques dont il s’inspire en poussant le lecteur ravi à (re)découvrir des œuvres incontournables.

Ce mélange d’influences littéraires, d’audace, d’impertinence, de personnages improbables, d’aventures palpitantes et de paysages écossais aboutit ainsi à un roman loufoque et bien écrit qui donne la nette impression que l’auteur a pris autant de plaisir à l’écrire que nous à le lire. Le lecteur s’y retrouvera car il est en quelque sorte le héros, se régalant d’une histoire vécue par d’autres férus de littérature. Ajoutons à cela un aspect picaresque, un personnage littéralement mort de rire, de l’ironie et du second degré et nous aurons dressé un vague portrait de ce roman abordable et pourtant complexe, fourmillant de détails et de pistes de lecture. A tel point que l’on s’étonne des surprenantes capacités de chef d’orchestre de Jean-Pierre Ohl, qui parvient avec brio à jongler sur de multiples tableaux pour aboutir à un roman de cette envergure.

De même que les protagonistes peuplent leur vie des textes qu’ils savourent, j’ai adoré m’entourer pour quelques jours de la librairie Walpole et du domaine de Glenmarkie. On peut lire ce roman en connaisseur ou pour découvrir de nouvelles inspirations. On peut se délecter des aventures palpitantes de ses héros ou savourer les détails de l’intertextualité. Dans un cas comme dans l’autre le plaisir est là. Et, en ce qui me concerne, ayant lu un certain nombre de textes évoqués dans ce roman sans les connaître tous, je suis persuadée de rouvrir un jour ce livre pour y découvrir de nouveaux trésors.

Merci au libraire enthousiaste et à l’écrivain malicieux pour ces quelques heures passées dans un univers que j’ai quitté à regret. Mais l’ai-je vraiment quitté ?

Holly avait elle aussi beaucoup aimé le premier roman de l’auteur, Monsieur Dick.

L’excellent article de la librairie Georges… et pour cause !

361 p

Jean-Pierre Ohl, Les Maîtres de Glenmarkie, 2008

Commentaires

C’est bon, c’est bon, n’en jetez plus !!! Je note. 😀
Est-ce évitable après une si élogieuse critique ?!?
En tous cas, même si je n’aime pas ce livre, j’aurais au moins passé un très bon moment en lisant ton billet.

Écrit par : Cécile | 30/09/2008

@ Cécile : merci pour ce compliment, totalement immérité si tu regrettes ensuite ta lecture ;o)… mais je pense qu’il est vraiment difficile de ne pas s’amuser avec ce roman qui, en plus, a la bonne idée d’être bien écrit !

Écrit par : Lou | 30/09/2008

Eh bien ! Ca c’est du compliment ou je ne m’appelle plus de Quoide9 ! Allez zouh, ce billet fera partie de ma prochaine sélection de lectures bloggesques de la semaine (à paraître dimanche)

Écrit par : Cécile de Quoide9 | 30/09/2008

@ Cécile de Quoide9 : c’est un honneur ;o)
Au passage, je viens tout juste de recevoir « Montecore, un tigre unique » !

Écrit par : Lou | 30/09/2008

Enfin le voilà ce billet que j’attendais. Je ne sais pas pourquoi mais j’étais persuadée qu’il était passionnant. Tu confirmes – et de belle manière – mon impression. Je n’ai plus qu’à me ruer chez mon libraire. J’ai une question : il y a 2 époques dans ce récit. Laquelle domine ?

Je réponds à ton commentaire sur mon blog. Je n’ai lu d’Henry James que « Le tour d’Ecrou ». Pour le Roald Dahl, je vais me renseigner. Merci !

Écrit par : Laetitia la liseuse | 30/09/2008

Bravo, pour une fois j’ai lu jusqu’au bout un article long !
En général je les lis en diagonale !

Écrit par : Michel | 30/09/2008

@ Laetitia : je t’ai répondu sur ton blog pour Roald Dahl. Il y a aussi les histoires de fantômes d’Edith Wharton, « Grain de Grenade » (pas encore lu) et « Le triomphe de la Nuit » (j’ai fait un billet dessus).
Pour « les maîtres de Glenmarkie » : bonne question :o) L’histoire se passe dans les années 50 et il n’y a pas de flash-back. Pourtant, on a souvent tendance à oublier ce cadre à la lecture : presque tous les lieux décrits sont isolés et correspondent à des époques antérieures (la vieille librairie poussiéreuse, commerce désastreux ; quelques villages et le manoir) ; il est rare qu’un élément « moderne » rappelle les années 50 (une voiture à plusieurs reprises, à l’occasion une moto qui passe, mais le héros lui-même veut s’empresser de l’oublier)… ensuite, presque tout dans les personnages et l’histoire leur permet de passer pour des héros d’un autre siècle (j’avais tendance à affubler Mary d’une robe vieille d’au moins 50 ans, comme le lecteur est assez libre d’imaginer un certain nombre de détails). L’autre lien avec le passé (en dehors de la littérature) est la conversation entre Alexander et Mary, via le secrétaire qui, à l’occasion, laisse un message adressé à celui qui le découvrirait. On y trouve aussi quelques documents d’époque, comme cette lettre racontant la mort de Thomas en 1660. L’explication est un peu longue mais je voulais être aussi claire que possible : effectivement, nous sommes en 1950, mais inconsciemment, on a fortement tendance à associer l’ensemble des scènes à un passé plus lointain. Du moins, ça a été mon cas, ce qui ne m’était pas arrivé avec « Le Treizième Conte » où les époques me semblaient plus marquées.

Écrit par : Lou | 30/09/2008

@ Michel : merci, c’est un beau compliment !:o)
Au passage j’ai vu que toi aussi tu étais au Festival America samedi… nous avons dû nous croiser ! J’espère que tu en as bien profité, peut-être aussi en assistant à ces débats et conférences en général très intéressants !

Écrit par : Lou | 30/09/2008

Effectivement ton billet si enthousiaste me donne envie de courir chez mon libraire dès l’ouverture demain matin. Il a intérêt à l’avoir!!

Écrit par : kesalul | 30/09/2008

Ohlàlà ! Ce livre est pour moi, non ?.

Écrit par : Lilly | 01/10/2008

Après cet article, assez curieuse de lire ce livre…

et Merci pour le conseil de lecture (Le Piège de Dante de Arnaud)… pas au programme pour le moment (rentrée littéraire oblige) mais j’essaierai probablement « le piège de Dante » en cours d’année.

Au départ, un peu tentée par l’histoire du violon… Il faut dire que cet instrument a été au coeur de plusieurs de mes lectures cette année… dans le genre « gothique »…

Écrit par : mazel | 01/10/2008

@ Kesalul : j’espère qu’il l’aura ;o)… tiens-moi au courant !

@ Lilly : ah oui il devrait te plaire ! C’est son second mais en même temps le premier fait référence au « Mystère d’Edwin Drood »… je ne sais pas si tu l’as lu mais je pense que c’est nécessaire pour bien profiter de la lecture. Tandis que celui-ci peut être lu sans pré requis. Dans mon cas je compte maintenant lire le fameux roman inachevé de Dickens pour ensuite découvrir le premier roman de Jean-Pierre Ohl. Quand on aime… !

@ Mazel : J’avoue me souvenir assez peu du « Piège de Dante », d’autant plus que j’avais peu de temps pour lire quand je l’ai découvert… du coup j’étais peut-être un peu plus indulgente. Toujours est-il que j’ai bien aimé le contexte et une bonne partie de l’enquête.
Par contre j’ai été très déçue par « la musique des morts » (il me semble que c’est le titre), qui certes m’a donné envie d’écouter Paganini, mais que j’ai trouvé ennuyeux et un peu décousu. Je ne sais pas si je m’attendais à une histoire en lien avec les nazis ou pas (je ne sais plus si c’est sur le 4e de couverture) mais je n’ai pas du tout été convaincue par cette partie… et comme je le disais sur ton blog, je me serais bien passée de certaines scènes.
Et quelles sont les lectures autour du violon dont tu parles ? En général je suis très sensible aux histoires en relation avec la musique.

Écrit par : Lou | 01/10/2008

pas mal de tentation cette année encore… longue liste donnée à ma bibliothécaire, en espérant qu’elle aura assez de sous…

et encore, pas vraiment regardé du coté du polar… ni du gothique…

Peut-être a tout à l’heure sur grain de sel ou culture confiture…

bon après-midi

Écrit par : mazel | 01/10/2008

VEN-DU!!!! Excellentissime ton billet!! je note et stabilote!

Écrit par : choupynette | 01/10/2008

Naaaaannnnn! J’avais pourtant résisté à la bibliothèque… Il ne me reste plus qu’à espérer qu’il soit encore sur l’étagère des nouveautés demain… Et c’est pas comme si je n’avais rien à lire en ce moment!

Écrit par : chiffonnette | 01/10/2008

Mille mercis pour tes propos éclairés ! Un tout petit peu déçue quand même de ne pas voir l’histoire et l’époque de thomas plus évoquée mais cela ne m’empêchera pas de le lire.

Écrit par : Laetitia la liseuse | 01/10/2008

J’ai commencé à lire ton billet le sourire aux lèvres (j’adore ton préambule !) et j’ai parcouru la suite en me disant qu’il y avait de fortes chances que ce livre me plaise !

Écrit par : Brize | 01/10/2008

Je confirme : ton billet est très bon ! Et j’ai l’impression que je viens de trouver un roman à la hauteur de celui que je viens de finir (Là où les tigres sont chez eux)… J’imagine que celui-ci contient aussi un « certain nombre de pages », pour ne pas dire un « nombre certain » ?

Écrit par : Tamara | 01/10/2008

Un petit bonsoir en passant !

Écrit par : Claire jane | 01/10/2008

Celui-là, c’Est pour moi! Carrément pour moi!!! Il FAUT que je lise ça! Et soit dit en passant, j’adoooore ton billet!!!

Écrit par : Karine 🙂 | 01/10/2008

Aparté : Un (sympathique !) tag t’attend sur mon blog !

Écrit par : Brize | 02/10/2008

j’ai hâte de savoir ce que tu penses de Montecore… :o)
See U le 16

Écrit par : Cécile de Quoide9 | 02/10/2008

@ Mazel : moi non plus je n’ai pas lorgné du côté du gothique ou du polar pour cette rentrée littéraire… à part peut-être une publication d’Actes Sud qui, il me semble, frôle le thriller (de Julie Zeh).

@ Choupynette : attention, le stabilo est le point crucial qui peut compromettre toute l’affaire !:o)

@ Chiffonnette : c’est vrai que sur ce coup je suis impitoyable pour les PAL de mes ami(e)s LCA.

@ Laetitia : effectivement ce n’est pas vraiment un roman historique, mais je suis sure que l’ambiance te plaira déjà… et que l’histoire fera le reste :p

@ Brize : je suis flattée de t’avoir fait sourire avec mon prologue chaotique ;o) Et je vais voir le tag de ce pas !

@ Tamara : environ 350 p (voir plus haut)… quant au livre dont tu parles je l’ai effectivement remarqué à plusieurs reprises. Je vais lire ton billet pour en savoir plus, pour l’instant je suis aux prises avec un autre tigre, celui de Montecore !

@ Claire Jane : et de ma part un petit bonsoir tardif souhaité le lendemain… Merci d’être passée!

@ Karine 🙂 : j’adore ton enthousiasme, presque plus racoleur que mon billet halluciné ;o)

@ Cécile de Quoide9: Montecore abordé ce matin. Une vingtaine de pages lues jusqu’ici faute de temps… j’ai déjà adoré le préambule !! (Au passage, je vais le prêter à Marine, qui s’est inscrite au dîner il y a deux jours)

Écrit par : Lou | 02/10/2008

Voilà de quoi me mettre l’eau à la bouche… Comment se fait-il que je n’ai pas remarqué ce roman auparavant? Quelle heure est-il? 22heures? Voilà, il va falloir maintenant que j’attende près de 12 heures avant de pouvoir courir chez le libraire le plus proche… IL me faut ce livre!

Écrit par : Cleanthe | 02/10/2008

Je vais être très originale… TU ES UNE AFFREUSE TENTATRICE. Voilà, c’est dit. 🙂

Écrit par : praline | 02/10/2008

J’ai bien ri à la lecture de ton billet ! Boudiou ce que tu donnes envie de lire ce livre ! Je le note !

Écrit par : Leiloona | 04/10/2008

J’avais bien repéré ce titre et j’ai rôdé autour en bibliothèque…Tu confirmes ma décision de le lire (mais après les 4 autres acquisitions que je viens de faire !) ! ;-))

Écrit par : Turquoise | 04/10/2008

Une surprise t’attend sur mon blog ! Je te souhaite bien du courage.

Écrit par : Laetitia la liseuse | 05/10/2008

mince j’ai aussi une surprise !

Écrit par : Thaïs | 05/10/2008

Oups, je t’ai taggée !

Écrit par : Emmyne | 05/10/2008

@ Cléanthe : je serais très curieuse de savoir si ton libraire t’a donné satisfaction et, dans un 2e temps, si toi aussi tu passes un excellent moment en compagnie des Lockart !

@ Praline : mais le mérite revient au livre qui, en matière de tentation, fait déjà l’essentiel du boulot ;o)

@ Leiloona : « boudiou », ce n’est pas une expression du sud de la France ? Je l’entends régulièrement chez ma grand-mère pyrénéenne 🙂

@ Turquoise : décision tout à fait raisonnable :p

@ Laetitia, Thaïs, Emmyne : et du courage il en fallait !:o) Mais merci beaucoup à vous trois !

Écrit par : Lou | 06/10/2008

Chez moi, c’est l’expression d’une normande exilée à Paris. 😛

Écrit par : Leiloona | 09/10/2008

@ Leiloona : pourtant ma grand-mère n’a presque jamais quitté sa vallée ! Il va falloir que je lui pose des questions… ;o)

Écrit par : Lou | 09/10/2008

Quel bel article ! heureuse d’avoir trouvé une compère de lectures ! Je t’ai mis dans mes marques pages pour pouvoir venir de lire 🙂

Écrit par : Moony | 15/10/2008

@ Moony : j’étais moi aussi ravie de voir que quelqu’un d’autre a lu et apprécié ce livre ! D’ailleurs j’ai repéré d’autres billets sur ton blog, je compte bien y revenir !
Je t’avais mis en lien sous le pseudo de Celsmoon mais apparemment je me suis trompée alors je viens de changer tout ça :o)

Écrit par : Lou | 15/10/2008

Je viens juste de découvrir le billet … j’ignorais que l’auteur avait publié un deuxième (?) livre; j’avais fort apprécié le premier, Monsieur Dick ou.. là aussi bien tombé dans la marmite victorienne !

Écrit par : keisha | 19/11/2008

Je viens de lire ton billet suite à ton mail. Je trouve que tu en dis un peu trop à mon goût 😉 C’est un livre qui devrait se découvrir sans trop d’idées en tête il me semble.

Pour le reste je suis tout à fait d’accord avec toi 😉 J’ai essayé de le faire durer 3 jours et depuis le livre repose à mon chevet et la première personne qui veut me le prendre je la mords 😀

Je pars en quête de son premier roman à mon retour en espérant que la biblio l’aura. Ce serait bête de claquer mes étrennes si vite ;p

Écrit par : Flo | 02/01/2009

@ Flo : en même temps je crois que j’en aurais su autant sans connaître le livre je me serais jetée dessus :o) … en général quand je lis les billets, j’aime bien qu’ils en disent pas mal pour vraiment savoir de quoi il retourne… puis je laisse décanter et comme j’ai une mémoire assez aléatoire en la matière, je peux me plonger ensuite dans le livre en question avec des notions très vagues qui ne me privent pas du plaisir de la lecture… je ne suis pas étonnée que toi aussi tu aies vraiment adoré ! On ne l’a pas assez vu sur Internet je trouve, j’espère qu’il sera un peu plus découvert dans les mois à venir, car il vaut vraiment le coup ! (Quant aux mails je crois que j’ai du retard dans mes réponses, mille excuses, j’essaie de me rattraper au plus vite !)

Écrit par : Lou | 16/01/2009

Voilà, je viens de le finir, j’ai écrit le billet qui paraitra en début de semaine prochaine… un véritble régal! Mille merci pour cette découverte réjouissante!

Écrit par : choupynette | 14/04/2009

@ Choupynette : je suis vraiment contente de voir que tu as aimé !! J’ai hâte de lire son premier roman mais je dois d’abord lire l’histoire mystérieuse de ce cher Drood !

Écrit par : Lou | 15/04/2009

Dis Lou, tu pourrais me le prêter? Bises

Écrit par : Cryssilda | 23/06/2009

@ Cryssilda : oui pas de souci :o) Ah au fait j’ai regardé pour les livres allemands, il faudrait que je t’envoie un mail mais donc je t’avais parlé de Julie Zeh et je viens de repenser à Peter Handke dans les contemporains. Sinon j’ai des romans germaniques sur divers lieux et de plusieurs époques, si tout t’intéresse je te fais la liste.

Écrit par : Lou | 23/06/2009

MERCI !! 🙂
Pour les bouquins Allemands, j’aimerais m’en tenir pour l’instant à des auteurs pas trop anciens, qui parlent de la société allemande, un peu comme du Ken Loach à l’allemande en fait….

Écrit par : Cryssilda | 24/06/2009

@ Cryssilda : tu sais pas je vais envoyer un mail à Mr Lou pour lui demander de voler à ton secours :o) Je te mets en copie pour que tu puisses éventuellement lui préciser ce que tu recherches et tout et tout…

Écrit par : Lou | 24/06/2009

Merci beaucoup Lou 🙂

Écrit par : Cryssilda | 24/06/2009

Your welcome !!

Écrit par : Lou | 24/06/2009

Lou, ton billet m’a donné envie de découvrir ce livre et cet auteur ! Et je ne suis pas déçue du voyage, merci de la recommandation – un coup de coeur pour moi aussi !
Billet sur mon blog 😉

Écrit par : Maudapl | 29/07/2009

@ Maudapl : tu ne peux pas savoir combien ton commentaire me fait plaisir ! J’étais une des premières ou peut-être la première à parler de ce livre et j’ai eu un si gros coup de cœur que j’ai essayé ensuite de le suggérer ici et là alors qu’on ne le voyait pas trop sur les blogs. Je suis vraiment ravie de voir que je t’ai donné envie de le découvrir et surtout, de savoir que tu l’as aimé ! merci pour le lien !!

Écrit par : Lou | 29/07/2009

bin pourquoi j’ai suivi ta notification sur FB…pourquoi..car didonc il est prometteur ce livre…j’aime beaucoup les frasques historiques des grandes familles…;o)

Écrit par : rachel | 24/06/2011

@ Rachel : c’est un excellent roman, un énorme coup de coeur que j’essaie inlassablement de recommander autour de moi !

Écrit par : Lou | 25/06/2011

bin oui FB a bien agi lala…en plus bien kiltissime!

Écrit par : rachel | 25/06/2011

@ Rachel : … ce que j’avais oublié !

Écrit par : Lou | 26/06/2011

;o)…bon dimanche….euh tu es ou lala?…lol

Écrit par : rachel | 26/06/2011

@ Rachel : chez moi ! (non non je ne suis pas encore repartie, et je reste bien sage – enfin presque – jusqu’au 14 juillet).

Écrit par : Lou | 26/06/2011

et bin profite bien de chez toi….et du 14 juillet a paris…;o)

Écrit par : rachel | 26/06/2011

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