Maria Ernestam, Jambes cassées, coeurs brisés

Âgée de 38 ans, Lisbeth est enseignante et vit seule dans une maison vieillotte mais charmante en bord de mer, dans une petite ville. Elle vit seule depuis quelques années après avoir vécu avec un homme ambitieux et séduisant qui la faisait régulièrement se sentir assez minable. Elle vit désormais une vie plutôt simple mais agréable, entourée de connaissances sympathiques et épaulée par une meilleure amie coiffeuse. On a ici tous les ingrédients d’une mièvrerie (on trouvera même l’animal de compagnie indispensable, si ce n’est qu’il ne s’agit pas d’un chat), mais l’ensemble est plutôt réussi et surtout, délicieusement réconfortant.

Le roman s’ouvre sur un marché organisé par l’école, pendant lequel Lisbeth est chargée de vendre des brioches au safran faites par ses élèves dans un froid mordant. Les fêtes de Noël se préparent et la jeune femme se réjouit peu à la perspective d’un déjeuner de Noël en famille expédié à 11h parce que sa mère a calé tout le programme de la journée en fonction de sa soeur (médecin brillante et infatigable) et la progéniture de celle-ci. Mais la fin d’année va être propice aux changements pour Lisbeth : elle doit épauler sa meilleure amie dont la fille est mêlée à une histoire de vol ; doit prévoir un gros chantier suite à des soucis d’odeur dans sa cuisine ; est appelée à la rescousse par sa soeur dont la vie n’est pas si parfaite que ça ; croise divers protagonistes masculins (ex, ancien béguin, collègue séduisant et l’inconnu refaisant sa cuisine) ; et pour finir, elle s’empêtre dans une situation improbable pour sauver ses heures sup de professeur de sport. Le tout pour un joyeux imbroglio et des changements qui lui permettront de se remettre en question et de mieux prendre le contrôle de sa vie, au risque de ne pas toujours suivre les desirata de ses proches.

Un roman feel-good choisi en fin d’année parce que j’apprécie les éditions Gaïa et n’ai lu que du bien sur un précédent roman de cet auteure, Les Oreilles de Buster (dans ma PAL). Si ce récit est léger, il est agréablement écrit et suffisamment bien mené pour nous laisser le temps de nous attacher un peu à certains personnages, très humains. Une petite bulle de douceur qui a su complètement me happer à chaque moment de lecture. On se projette facilement dans cette petite ville suédoise grâce à ce roman à savourer au coin du feu (avec une brioche au safran à portée de main?).

Une première participation au Challenge Feel Good de Soukee.

318 p

Maria Ernestam, Jambes cassées, coeurs brisés, 2018

4 thoughts on “Maria Ernestam, Jambes cassées, coeurs brisés

  1. Je me le suis acheté lors de sa sortie, je l’ai lu pendant les fêtes et je n’en suis pas sortie aussi enchantée que toi ^^ J’ai même déjà revendu mon exemplaire 😉 J’en parlerai pour le challenge de Noël 2020 😀

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