Jenny Colgan, Noël à la Petite Boulangerie

Cela fait un moment que je croise Jenny Colgan sur les blogs, mais j’ai beaucoup hésité à la lire car je ne suis assez difficile quand il s’agit de romans feelgood. Des romans doudous, oui, mais des niaiseries mal écrites, non. Je craignais que Jenny Colgan n’entre dans la deuxième catégorie et, pour être honnête, j’ai d’abord eu du mal à rentrer dans ce roman. En m’accrochant un peu, j’ai finalement passé un bon moment et c’est sur cette dernière note que j’ai terminé 2018, au cours d’une soirée de lecture intense. Il faut bien l’avouer, une fois lancée, j’ai eu du mal à reposer ce roman !

Noël à la Petite Boulangerie est le dernier tome d’une trilogie, mais il peut se lire séparément (la preuve). Le contexte est rappelé, les allusions aux tomes précédents dans l’ensemble expliquées, et nous voilà donc prêts à faire la rencontre de Polly, trentenaire sympathique qui m’a séduite par ses choix de vie courageux.

La jeune femme a tout quitté pour s’installer dans un vieux phare (trop froid pour moi, mais l’idée est romanesque et j’adore ça !) et monter sa boulangerie. Un travail épuisant, qui lui permet tout juste de joindre les deux bouts, mais dans lequel elle s’épanouit pleinement. Il n’est pas facile d’oser vivre de ses passions et en cela, Polly a de quoi nous inspirer !

Nous voilà dans la période précédent Noël et, outre la préparation des festivités, voici les principaux éléments de l’intrigue :

  • Une meilleure amie enceinte… mais peut-être pas du bon père.
  • Un fiancé prêt à fonder une famille, contrairement à Polly.
  • Un père inconnu qui refait surface, avec une famille en prime.
  • Une mère qui refuse d’en dire trop à Polly sur les circonstances de sa naissance.

J’ai trouvé cette histoire très légère. C’est le genre de romance gentillette que je regarde volontiers à la télévision (quoi que finalement, pas si souvent, mais dans l’absolu j’aime bien me détendre en regardant une comédie romantique). J’ai plus de mal à la lecture, ce qui s’est vérifié ici. Les premiers chapitres m’ont laissée dubitative, je trouvais les personnages caricaturaux, l’intrigue évidente… mais je dois avouer que je me suis laissée prendre au jeu, et, comme je le disais plus tôt, j’ai dévoré les deux derniers tiers du roman. J’ai le premier tome de la trilogie suivante (j’avais craqué sur la jolie couverture pendant le Mois anglais), ce sera parfait pour me détendre pendant mes trajets quotidiens !

En somme, une lecture facile (un peu trop sans doute), mais qui met de bonne humeur et se déguste avec plaisir à Noël avec du thé, de la cannelle et autres douceurs de saison. Et un livre qui nous donne envie de découvrir Mount Polbearne dans les Cornouailles.

362 p

Jenny Colgan, Noël à la Petite Boulangerie, 2016

12 thoughts on “Jenny Colgan, Noël à la Petite Boulangerie

  1. C’est dommage que tu aies commencé par celui ci parce que c’est le moins réussi. Néanmoins je l’ai aimé quand même, je me suis attachée aux personnages, donc ravie de les retrouver :0) Et comme tu dis, vivre dans un phare ça parait très romantique, même si j’aurais du mal à avoir froid ;0) Mais je t’assure ; lis les premiers tomes, surtout le premier !! Bisous

    1. J’ai quand même bien aimé et j’ai lu le dernier tiers d’une traite :o)
      Je pense que pour l’instant je vais lire le premier de la série « Cupcake » (dans ma PAL) et si je suis nettement plus emballée je tenterai alors ma chance avec les premiers de la Boulangerie. Ce sera parfait pour une lecture rafraichissante dans les prochains mois… avec probablement un billet lors du mois anglais je pense, comme les mois thématiques s’enchaînent pour moi jusqu’en juin (mais je m’en réjouis :o)). Bises et belle semaine !

  2. J’avais été vraiment déçue par ce troisième tome, bien en-deçà des deux premiers (surtout du premier qui est vraiment bon !).
    Merci de ta participation Lou ! 🙂

    1. Voyons avec celui du Cupcake café, je ne pense pas a priori lire le premier de la Boulangerie, à moins d’avoir un coup de coeur pour sa 2e série.

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