Cela fait plusieurs années que je vois fleurir des billets sur L’Arbre d’Halloween de Ray Bradbury lors du challenge Halloween. Je me suis enfin décidée à le lire mais en ressors avec un avis pour le moins mitigé.
Tout commence le soir d’Halloween. Une bande de gamins se retrouve pour partir en quête de bonbons. Déguisés en momie, sorcière, squelette, mendiant, faucheuse et autres personnages classiques, les enfants remarquent rapidement l’absence de Pipkin, le leader adoré du groupe. Lorsqu’ils passent chez lui, nulle trace de décoration de circonstance et l’enfant, l’air maladif, promet de les rejoindre plus tard. Pour finir la soirée en beauté, le groupe file sonner à la porte d’une maison hantée. Mais la demeure est vraiment inquiétante et le maître des lieux plus encore. Après leur avoir joué un vilain tour et fait apparaître un arbre d’Halloween tout de citrouilles vêtu, Montsuaire – car c’est son nom – entraîne les enfants en d’autres temps, pour découvrir les origines de la célébration d’Halloween. Nous irons en Egypte, à Paris ou encore au Mexique. A chaque arrêt, on comprend pourquoi le déguisement de chaque enfant a un sens particulier. Et on retrouve le pauvre Pipkin, de plus en plus mal en point à chaque fois.
Ce roman n’est pas inintéressant sur le plan historique mais il est terriblement décousu. Fait de courts chapitres, il s’appuie sur un schéma répétitif qui m’a fait penser à une promenade dans un parc d’attractions où l’on passerait d’un manège à l’autre sans grande cohérence. Hop ! Allons voir les momies égyptiennes, paf ! Nous voici sur Notre Dame à faire accourir les gargouilles. Il manque un lien entre chaque moment historique mais aussi des personnages plus étoffés pour un vrai plaisir de lecture. Personnellement, je me suis souvent ennuyée malgré un début prometteur (je pense notamment à la maison « vivante »).
J’ai néanmoins découvert à cette occasion les Momies de Guanajuato au Mexique : le cimetière étant devenu trop exigu, on décida d’exhumer certains corps à partir des années 1860. Les propriétés du sol les avaient conservés naturellement. Ces momies (plus d’une centaine) sont désormais exposées dans un musée.
[Billet rédigé en septembre 2016 mais gardé de côté pour un challenge Halloween !]
159 p
Ray Bradbury, L’Arbre d’Halloween, 1972
Commentaires
Écrit par : rachel | 31/10/2017
Écrit par : FondantGrignote | 31/10/2017
@ FondantGrignote : pas une perte à mon avis même si c’est intéressant sur le fond (petit côté documentaire).
Écrit par : Lou | 31/10/2017
Écrit par : rachel | 31/10/2017
Écrit par : Lou | 31/10/2017
Écrit par : rachel | 31/10/2017
Écrit par : Lou | 03/11/2017
Écrit par : rachel | 03/11/2017
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