J’ai eu la surprise de trouver ce roman dans ma boîte à lettres il y a quelque temps et c’est avec curiosité que je l’ai ouvert, n’en sachant rien ou presque à ce moment.
Lorsque débute ce court roman, un footballeur est sur le point de réaliser un tir décisif, celui qu’il a attendu toute sa vie, qui va changer le cours de son destin. Et puis, finalement, il décide de s’en aller et plante là ballon et coéquipiers.
Suite à cette introduction, nous suivons le parcours de plusieurs personnages, dont les voix se répondent au fil des différents chapitres : Céleste, conductrice de métro ; Louis, premier ministre ; Edmond, agent de sécurité dans un bar et cuisinier amateur ; Lucien, prof au collège.
Pour tous, la même journée commence et sans explication, un grain de sable vient se glisser dans la mécanique bien huilée du quotidien, les poussant à agir de façon irrationnelle, à se rebeller doucement contre la tyrannie des obligations, à commencer par leur travail.
Edmond aimerait savoir pourquoi aujourd’hui tout marche à l’envers. Après tout, les mécanismes infaillibles n’existent pas, ça tourne, ça tourne, et puis un beau jour, paf, la panne, un grain de sable quelque part, et tout file de travers, ou tout s’arrête. (p 88)
Ainsi Louis demande à sa femme de ménage de lui préparer des petits gâteaux à la cannelle et repense à cette femme qu’il a aimée ; Lucien abandonne sa classe, Céleste, son métro, et ainsi de suite. Curieusement il semble qu’une sorte de torpeur s’est emparée du pays et qu’une révolution pacifique, tranquille se met en marche.
Un idée assez originale, portée par des chapitres courts et incisifs. Malgré tout je ne ressens pas l’enthousiasme d’autres avis lus, en raison d’une difficulté à éprouver un réel intérêt pour les protagonistes et d’une certaine frustration au final. On se laisse facilement porter par les différentes histoires entremêlées, la lecture est plaisante… mais je n’ai pas bien saisi où tout cela nous menait finalement. Je crains d’oublier bien vite ma lecture. Une rencontre manquée en somme, mais je ne voudrais pas vous empêcher de donner sa chance à un livre qui a plu à tant de lecteurs. N’hésitez pas à faire un petit tour sur Babelio pour vous donner une meilleure idée de ses qualités !
Merci beaucoup aux éditions Phébus pour cette découverte, malgré ces quelques bémols !
153 p
Nathalie Peyrebonne, Rêve général, 2013
Commentaires
Écrit par : rachel | 23/09/2013
Écrit par : Lou | 23/09/2013
Écrit par : sybille | 23/09/2013
Écrit par : Lou | 23/09/2013
Écrit par : rachel | 23/09/2013
Écrit par : Lou | 23/09/2013
oui on a plus tellement le temps de lire…alors restons ou il y a du plaisir…;)
Écrit par : rachel | 24/09/2013
Écrit par : Lou | 27/09/2013
Écrit par : rachel | 28/09/2013
Écrit par : Lou | 28/09/2013
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