Le tag des 15

Ma copine victorienne Cryssilda m’a taguée pour répondre au tag des 15, qui circule en ce moment sur la blogosphère et consiste à citer les 15 auteurs vous venant spontanément à l’esprit. J’avoue avoir du mal à me limiter à 15 auteurs : doit-on citer les auteurs qui nous ont marqués à moment donné mais que nous ne lisons plus ? Les auteurs que nous avons beaucoup lus seulement ? Ceux que nous avons moins lus mais qui pour une raison ou une autre, nous ont marqués et auxquels nous pensons presque chaque jour, ne serait-ce qu’une seule fraction de seconde ? Ou ceux qui nous viennent tout de suite en tête (mais là ils ne sont pas seulement 15 !) ?

Les premiers s’imposent sans aucun doute possible :

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Jane Austen, à qui je voue une admiration inconditionnelle. Pride and Prejudice est mon roman favori dans l’absolu et j’ai savouré ses 4 romans et 2 textes plus mineurs que j’ai lus pour l’instant (je prends mon temps pour déguster les quelques textes qu’il me reste encore à découvrir). Ses récits me touchent tout particulièrement et je savoure leur délicieuse ironie et le style enlevé et précis. Un auteur dont l’oeuvre est bien trop souvent assimilée à un amas de romances et de bluettes, en dépit de leur complexité.

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Les soeurs Brontë et en particulier, Charlotte et Emily. Des trois soeurs c’est Charlotte qui m’a le plus marquée mais si je cite surtout Charlotte et Emily, c’est pour une raison particulière. Le monde des soeurs Brontë me fascine depuis l’adolescence et de toutes mes visites de maisons d’auteurs, c’est la découverte de Haworth qui m’a le plus émue et qui m’a davantage permis de me projeter à l’époque concernée. Lorsque j’étais adolescente, à une période où je ne lisais plus beaucoup de classiques et jetais surtout mon dévolu sur les policiers et les histoires d’horreur, et alors que je n’avais aucune idée de ce que pouvait bien être un auteur victorien, deux romans m’ont profondément marquée : à l’âge de quartoze ans, Les Hauts de Hurlevent, lu dans un vieux livre en cuir illustré trouvé chez ma grand-mère, puis l’année suivante, Jane Eyre, découvert un peu par hasard à la bibliothèque. Deux lectures auxquelles je ne pouvais plus m’arracher et qui m’ont pour la première fois fait découvrir la littérature du XIXe qui m’est si chère aujourd’hui. Je me revois encore assise par terre dans ma chambre avec Jane Eyre sur les genoux, incapable de le quitter tant que je n’aurais pas lu les 100 dernières pages. J’espère aimer ce livre longtemps encore – ma grand-mère qui l’avait adoré jeune femme m’avait donné son exemplaire anglais après avoir essayé de le relire à plus de 80 ans, n’y trouvant plus qu’un tas d’inepties !

Maintenant que j’ai cité Jane Austen et les soeurs Brontë, les choix suivants sont moins évidents pour moi (et nettement plus arbitraires) !

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Oscar Wilde me semble encore être un choix assez facile. C’est un des premiers classiques britanniques que j’ai découverts, lorsque j’ai lu Le Fantôme de Canterville en 5e pour mon cours d’anglais renforcé. Nous avions vu à la même époque une adaptation dont je me souviens très peu mais que j’aimerais retrouver. Plus tard, le personnage lui-même a commencé à me fasciner. Sa pièce The Importance of Being Earnest m’a quelque peu réconciliée avec le théâtre, car je n’avais plus trop envie de lire de pièces à ce moment et je me suis régalée en lisant ce texte extrêmement drôle et enlevé. Et puis j’ai quand même serré la main de quelqu’un qui a serré à la main de quelqu’un qui a serré la main d’Oscar Wilde, ce qui m’a permis, comme me l’a expliqué Gyles Brandreth dans un français impeccable, de serrer la main d’Oscar Wilde par procuration (séquence émotion). Quoi qu’il en soit, ce n’est pas sans raison que je lance un challenge Oscar Wilde !

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Edith Wharton. Je n’ai lu qu’un de ses romans cette année mais elle fait partie des auteurs dont j’ai prévu de lire toute l’oeuvre et lorsque je l’ai découverte il y a quelques années à travers plusieurs recueils de nouvelles, j’ai immédiatement été conquise par son style et sa maîtrise du format en question. Une lecture marquante à l’époque, et même si j’ai été un peu moins séduite par Chez Les Heureux de ce Monde, je me vois difficilement ne pas la citer.

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Au passage, j’ai hésité à citer Henry James, auquel je pense toujours lorsque j’évoque Edith Wharton (ce sont d’ailleurs les deux seuls Américains qui ont  leur place dans ma bibliothèque consacrée aux Britanniques classiques). Mais je n’ai pas lu James récemment et à faire un choix entre les deux, c’est peut-être Wharton qui m’a le plus marquée. Malgré tout The Turn of the Screw en particulier a été une lecture « révélation » pour moi. Et il me reste encore un certain nombre de nouvelles à lire dans la Pléiade.

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Curieusement, ces deux-là m’évoquent Virginia Woolf; même si je ne saurais pas dire pourquoi je les associe même vaguement. Je n’ai lu que quelques textes de Woolf : deux romans, deux essais et quelques livres inachevés qui attendent au pied de mon lit. Malgré tout c’est un auteur vraiment à part à mes yeux : d’une finesse et d’une complexité sans égales !

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Thomas Hardy. Un Victorien qui me faisait un peu peur, jusqu’à ce que récemment je lise L’Homme Démasqué et Les Petites Ironies de la Vie. J’ai pris tant de plaisir à les lire que je suis désormais décidée à lire les romans réputés les plus sombres de Hardy. Une découverte récente en quelque sorte, et très enthousiaste !

De plus en plus arbitraire, car pourquoi ne pas citer Vita Sackville West ? Barbara Pym (plus léger mais que je retrouve régulièrement avec plaisir) ? Flora Mayor qui a peu écrit mais que je relis en ce moment et dont j’ai énormément apprécié La Troisième Miss Symons ?

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Mary Elizabeth Braddon, parce que j’ai lancé un challenge pour la découvrir cette année, parce que j’ai adoré les quatre textes d’elle découverts à l’occasion, parce que je vais continuer à la lire et qu’elle faisait partie des auteurs que je souhaitais lire depuis une éternité !

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Elizabeth Gaskell, dont j’ai découvert North and South cette année. Cet été en me rendant avec mon cher et tendre dans le Yorkshire, j’ai souvent pensé à elle sur l’autoroute devant les pancartes qui indiquaient « North / South » sans plus d’explications. J’ai enfin lu son roman phare au mois d’août (après m’être régalée de l’adaptation BBC que je meurs d’envie de revoir) et même si je m’attendais peut-être davantage à un coup de coeur, c’est un des auteurs dont je projette de lire tous les titres. Et puis bon, difficile de ne pas citer celle à qui l’on doit le personnage de Thornton !

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Charles Dickens, qui me vient presque toujours en premier à l’esprit quand je pense aux Victoriens. Dickens dont le personnage m’a toujours plu (et je le rends sans doute bien plus sympathique qu’il ne l’était en réalité lorsque j’y pense), Dickens que j’ai adoré suivre grâce à la jolie plume de Marie-Aude Murail, Dickens dont le Conte de Noël a marqué mon enfance et dont la maison est le premier musée que je me souviens avoir visité seule en Angleterre. Je me souviens de mon arrivée dans la rue, de cette chambre en hommage à sa chère disparue et du temps passé à la fenêtre, à contempler la rue et à me dire que peu de choses avaient sans doute changé depuis qu’il s’était tenu au même endroit. Sans parler de ce petit jardin londonien si minuscule. Et de l’épisode de Doctor Who que j’avais regardé au tout début uniquement pour Dickens. Bref, un auteur qui peuple à sa façon mon imaginaire…

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Charles Baudelaire, une de mes premières révélations littéraires. Baudelaire reste un poète à part pour moi. Outre l’admiration que j’éprouve pour ses écrits, il m’évoque de nombreux souvenirs. Je l’ai découvert dans la Pléiade écornée que mon père tenait de mon grand-père inconnu, fantasmé. J’ai ensuite eu le plaisir d’entendre parler du poète par un professeur de littérature merveilleux. Depuis c’est un auteur pour lequel j’éprouve un attachement mystérieux. J’entretiens avec les Fleurs du Mal un rapport très personnel. Ce poète maudit, dandy, alcoolique, cet enfant terrible de la littérature m’a toujours fait rêver !

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Je cherchais un contemporain à citer et c’est Jean-Pierre Ohl à qui j’ai pensé. Parce que j’ai dévoré Les Maîtres de Glenmarkie, parce que j’attends avec impatience son prochain roman (en espérant sincèrement que celui-ci ne sera pas le dernier), parce que j’entends bien lire son premier roman lorsque j’aurai découvert le roman de Dickens l’ayant inspiré. Parce que la littérature française  actuelle manque cruellement de souffle, de romanesque, parce que j’ai aimé le projet ambitieux de Jean-Pierre Ohl et la délicieuse aventure vécue en compagnie de ses personnages. Parce que j’ai tout simplement aimé son livre autant que j’aime mes chers Britanniques.

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Jonathan Coe… Encore un Anglais ! Décidément, la perfide Albion continue à envahir ce billet, oh my Lord ! J’aime les classiques anglais, vous avez pu le remarquer, mais j’aime aussi les auteurs plus jeunes ou morts depuis moins longtemps (as you like). A des degrés divers, des auteurs tels que Nick Hornby, Tom Sharpe, Kate Atkinson, Roald Dahl (qui a joué un rôle très important pour moi lorsque j’étais enfant). Je voulais lire Coe depuis quelques années et je me suis décidée au printemps, après l’avoir rencontré lors d’une conférence avec d’autres blogueuses. J’étais curieuse parce que j’avais échangé quelques mots avec lui mais surtout j’avais pris énormément de plaisir à l’écouter parler de B.S. Johnson et de la façon dont il avait abordé sa biographie. Depuis j’ai lu trois de ses romans, participe à un challenge Coe et compte bien poursuivre ! La pluie, avant qu’elle tombe a été une de mes plus belles lectures de ces dernières années.

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Sheridan Le Fanu, un Victorien un peu oublié mais que j’aime de temps en temps déterrer de ma bibliothèque. Pour éprouver quelques frissons avec ses histoires de jeunes filles séquestrées, d’oncle ou de père terribles et de lieux abandonnés. J’aurais pu citer Wilkie Collins aussi… là où le Victorien passe, le mystère trépasse !

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J’ai bien envie de citer Fabrice Bourland pour finir. Un auteur très sympathique et plein d’humour que je croise régulièrement au Salon du Livre et qui connaît mon faible pour sa paire de justiciers loufoques, en hommage à un certain Doyle... Doyle que je viens justement de relire !

Je tague à mon tour Maggie, Emjy, Lilly et tous ceux qui n’ont pas encore participé à ce tag et se sentiraient inspirés… (et j’aimerais bien taguer Marine si elle avait un blog…)

Commentaires

bin oui didonc so british et 2 petits francais dans tes 15!….;o)…allez un petit hispanophone, non?…;o)

Écrit par : rachel | 08/12/2010

De très très très beaux hommages Lou! Comme je partage tes avis sur Jane Austen et mes chères soeurs Brontë!

Écrit par : Romanza | 08/12/2010

A part ceux que je ne connais pas, il n’y a que des auteurs que j’aime, étonnant n’est-ce pas ? Ton billet me plaît beaucoup, et je vais réfléchir à ma propre réponse 😉

Écrit par : Lilly | 08/12/2010

austen en commun bien sîur, j’ai beaucoup appréicé ma découverte, grâce à toi de Braddon, je compte lire Gaskell et James bientôt. J’aime Wharton , même si je n’en ai lu qu’un seul texte.

Écrit par : choupynette | 08/12/2010

Pourquoi est-ce que je ne suis pas étonnée de découvrir plein d’auteurs anglais dans ta liste ? mdr ! Moi aussi, j’ai toujours été attirée par eux et ils ont bercé ma jeunesse … mais dans ceux que tu cites, il m’en reste encore à découvrir ! Chouette, je sais donc qu’il me reste plein de belles découvertes à faire 😉

Écrit par : Joelle | 09/12/2010

Que d’auteurs en commun ! Étonnant, non ? Je regrette de ne pas avoir citer Oscar Wilde, Thomas Hardy et Jonathan Coe dans ma liste mais comme tu le dis, 15 est un nombre bien insuffisant pour parler de nos auteurs chouchous !!

Écrit par : Titine | 09/12/2010

Quelle belle brochette , rien à dire , toute à l’américaine, moi je panache avec russe et allemand, Thomas Hardy comme toi j’ai commencé et il me plait énormément, il faut que je lise Nord et Sud je me le suis promis !!
Quant à Dickens là je m’incline totalement

Écrit par : Dominique | 09/12/2010

Bon, j’ai presque honte de l’avouer, mais je n’ai lu pratiquement aucun des classiques anglophones que tu cites. Il va vraiment falloir que j’y pense sérieusement en 2011.

Écrit par : zarline | 09/12/2010

@ Rachel : je lis très peu d’Hispanophones ! c’est terrible, même quand je vivais en Espagne je lisais des Britanniques essentiellement !! mais ça viendra, j’en ai de toute façon dans ma bibliothèque (enfin mes cartons dans l’immédiat)

@ Romanza : ça me fait plaisir de te voir par ici !!:o) j’ai pensé à toi récemment car j’ai fait une visite éclair dans les Pyrénées, dans des circonstances un peu compliquées sinon j’aurais aimé te voir… Et oui, je sais que tu partages mon amour pour Austen et les Brontë (ah ! quels beaux romans !…).

@ Lilly : j’ai hâte de lire ta réponse ! En voyant le billet de Titine j’ai pensé qu’on aurait presque les mêmes réponses… et il y a beaucoup de similitudes dans les choix, mais peut-être pas dans les raisons (le coeur a ses raisons…).

@ Choupynette : je suis vraiment contente pour Braddon, ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à avoir aimé cette découverte ! J’ai hâte de savoir ce que tu vas penser de Gaskell et James.

@ Joëlle : moque toi de moi ;o) (mais je croyais pourtant créer la surprise en parlant d’auteurs britanniques… je croyais qu’on m’attendait plutôt sur les polars moldaves !!)

@ Titine : tu imagines bien que j’ai fait moi aussi des choix difficiles :o) Par exemple Wilkie vs Sheridan… et puis je pensais à Dahl, la Comtesse de Ségur ou même Mary Higgins Clarke ou Stephen King qui sans m’avoir autant marquée ont à moment donné constitué une bonne partie de mes lectures !

@ Dominique : Russes et Allemands ? C’est justement ce qui m’attire le plus après mes chers Anglophones ! Je vais piocher des idées de lecture chez toi !! J’ai déjà commencé à lire « Guerre et Paix », quant aux Allemands j’ai un modèle du genre chez moi qui attend avec impatience que je découvre Heinrich Böll notamment (même si je suis plus attirée par la littérature du XIXe).

@ Zarline : il n’y a pas à avoir honte, j’ai de terribles lacunes en littérature française par exemple, et encore beaucoup à découvrir chez mes Anglophones ! Mais en tout cas tu as de belles lectures en perspective :o)

Écrit par : Lou | 09/12/2010

oh je me disais qu’en ayant vecu en espagne tu aurais peut-etre un auteur coup de coeur…hispanophone..;o)

Écrit par : rachel | 10/12/2010

@ Rachel : je rêvais de vivre à Madrid et quand j’ai eu mon année à l’étranger j’ai cherché seulement là, mais par contre je n’ai pas eu de coup de coeur particulier ni d’envie pour la littérature. J’ai bien aimé un Etxebarria par exemple et j’ai trouvé quelques titres inconnus qui sont dans ma bibliothèque mais il reste à les découvrir !

Écrit par : Lou | 10/12/2010

okidou…;o)

Écrit par : rachel | 11/12/2010

Ma chère lou,
Je suis désolée mais j’ai refusée de faire ce tag… c’est pourquoi, il n’apparaît pas sur mon blog…
En plus, j’avoue que j’aurai certainement bien des noms en commun avec toi !!!
Je ne voulais pas acheter le roman de Gaskell car j’avais beaucoup acheté de livres ce mois-ci et puis la deuxième fois que je l’ai vu dans une librairie, je n’ai pas pu résister ! Il ne me reste plus qu’à le lire !
Il y a ohl que je voudrais découvrir aussi…
Pour conclure une très belle liste et vive les victoriens !
PS : et Wilkie ???? !!!

Écrit par : maggie | 11/12/2010

Je refais un tour de mes blogs préférés…C’est toi qui m’a fait découvrir Jane Austen, et j’ai bien apprécié, mais peut-être pas suffisament à sa juste valeur 😉
Par contre, tu as cité un auteur qui m’a chamboulée dans mes années-lycée c’est M. Charles Baudelaire!
A tout bientôt

Écrit par : lamia | 11/12/2010

@ Maggie : ne t’en fais pas, ce n’était pas une obligation :o)
J’ai bien aimé le Gaskell mais certes pas autant que les romans de Jane Austen (les lecteurs – je devrais presque dire lectrices – ayant aimé l’une aimant souvent tout autant l’autre). Quant à Wilkie j’ai hésité mais comme je le disais en parlant de Le Fanu, il fallait faire un choix, et j’éprouve une certaine affection pour Le Fanu que je connais depuis plus longtemps. Bien sûr Wilkie aurait eu sa place ici aussi !

@ Lamia : merci pour ton passage, ça me fait plaisir de te voir par ici :o) Pour Jane Austen je crois qu’en la lisant en français on perd beaucoup de ce que j’aime tout particulièrement dans son style, ceci explique peut-être cela !

Écrit par : Lou | 12/12/2010

Bonsoir Lou, à une ou deux exceptions près, tu « fais » dans le classique anglais. J’ai beaucoup de lacunes dans ce domaine mais Les Haut de Hurlevent est un incontournable. Je suis contente de ton choix de Jonathan Coe. Bonne soirée.

Écrit par : dasola | 13/12/2010

J’aime beaucoup ta liste! 😉 Et j’aurais pu aussi citer Ohl dans les contemporains, j’ai adoré ses deux romans… et je pense toujours à une pétition pour un autre!

Écrit par : Karine:) | 14/12/2010

@ Dasola : eh oui, c’est mon pêché mignon (les classiques anglais). Jonathan Coe est une belle découverte pour moi cette année aussi (et on reste dans l’Anglais, une valeur sûre ;)) !

@ Karine:) : je te suis sans tarder pour la pétition, nous pourrions lui faire parvenir un courrier !

Écrit par : Lou | 19/12/2010

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