Je dois atteindre des records dans la blogosphère en matière de challenges totalement râtés et, plutôt que de continuer avec mes voeux pieux, j’ai décidé de ne pas faire de challenge ABC 2009, anglo-saxon ou pas, classique ou pas, comptant seulement suivre mes envies. A savoir pour 2009, plus de classiques et plus de littérature anglo-saxonne. Suivant mes envies depuis janvier, j’ai donc commandé en ligne quelques adaptations de classiques (Wilde, Gaskell, Austen) ainsi que trois Austen dans la collection Red Classics de Penguin, ayant décidé de lire ou relire enfin « our dear Jane » cette année (j’ai craqué pour le format et les couvertures de cette édition). Quelques semaines après surgissait chez Fashion l’idée d’un challenge Jane Austen et, le but étant de se faire plaisir et de suivre ses envies, je me suis inscrite pour une fois sans hésiter ! Je suis depuis plus motivée que jamais et viens donc de relire avec un plaisir infini Pride & Prejudice.
Ce livre est un peu trop souvent réduit à la magnifique histoire d’amour entre Mr Darcy et Elizabeth Bennet. Parallèlement à l’affection qu’éprouvent immédiatement l’un envers l’autre Jane Bennet et Mr Bingley, l’ami de Darcy, les deux personnages principaux passent par beaucoup d’états avant d’assumer les sentiments qu’ils éprouvent. Leur histoire est la plus belle qui soit à mes yeux et sans doute la seule à m’avoir émue à ce point jusqu’ici (mais sur ce point j’attends beaucoup de North and South depuis que j’ai vu l’adaptation de la BBC). Détestant les tirades dégoulinant de romantisme et les étalages passionnés trop niais, je me réjouis du sens de l’ironie de Jane Austen et de la subtilité avec laquelle elle fait évoluer graduellement la relation entre Darcy et Elizabeth.
Tous deux sont de fortes personnalités. Elevés dans un milieu différent, ils ne partagent à première vue pas les mêmes valeurs et ont bien peu de choses en commun, si ce n’est cet orgueil ou cette fierté si souvent reprochés au premier. Taciturne, critique, Darcy trouve la compagnie des Bennet trop vulgaire à son goût. Elizabeth est enjouée, intelligente et sans aucun doute impertinente, au point de taquiner sans la moindre hésitation des personnes dont le rang est supérieur au sien. Elle ressent toute l’injustice des différences de condition mais reste lucide sur la valeur de chacun indépendamment de sa fortune, ce qui lui permet de porter un regard assez ironique sur ceux qui l’entourent. Malgré sa politesse et ses bonnes manières évidentes, cette indépendance d’esprit lui permet de tenir tête à des personnages aussi imposants que Lady Catherine de Bourgh. Parce qu’elle est vive, spontanée, spirituelle et sincère à la fois, Darcy porte rapidement son attention sur
Elizabeth. Il est pourtant très sollicité par la soeur de Bingley et fiancé depuis le berceau à sa cousine, miss de Bourgh. Extrêmement riche, habitué à fréquenter la meilleure société, Darcy n’approuve pas les manières des habitants de Meryton, pas plus que les déclarations très matérialistes de Mrs Bennet, qui ne cesse de faire étalage de tout ce qu’un bon mariage pourrait apporter à son aînée. Darcy se montre particulièrement désagréable, malgré l’attirance qu’il éprouve très vite pour Elizabeth. Tout l’intérêt du personnage tient aux transformations qui s’opèrent peu à peu en lui lorsque luttent ses sentiments, ses convictions personnelles, son obstination et son orgueil.
Malgré tout, comme je le disais en guise de préambule, Pride & Prejudice ne s’arrête pas à cette histoire, aussi passionnante soit-elle. L’orgueil et les préjugés dirigent la plupart des relations dont il est question, tandis que nombre de personnages éclipsent régulièrement le tandem Darcy-Elizabeth.
Mr Bennet s’est marié en succombant un peu trop facilement au charme d’une jolie femme. D’où cette remarque lorsqu’Elizabeth accepte d’épouser Darcy : « My child, let me not have the grief of seeing you unable to respect your partner in life. You know not what you are about. » Le couple étant très mal assorti, Mr Bennet cherche autant que possible la tranquillité de sa bibliothèque et pose un regard philosophe sur son entourage, à commencer par sa propre famille et ses trois dernières filles, qu’il juge insensées. Presque tout ce qui pourrait le contrarier est source d’amusement pour lui. Cela le rend très drôle mais fait de lui un père assez irresponsable.
Mrs Bennet est irritante, même si son personnage prête plutôt à rire. Très vaine, elle veut à tout prix marier ses filles. Si le souhait est légitime, l’art et la manière lui font défaut et suggèrent au fond son manque d’éducation. A force de se vanter auprès de ses voisines (qui font de même), elle finit par ridiculiser ses filles et à être la première à retarder leur union. Sa grossièreté et sa bêtise la poussent à complimenter un prétendant de manière exagérée ou à parler argent et unions favorables là où l’on risque de répéter rapidement ses propos au principal intéressé. Passant des rires aux larmes facilement, Mrs Bennet réclame l’attention de tous et se donne beaucoup d’importance en son foyer. Alors que son mari ne semble pas lui reprocher le fait de ne pas avoir produit un héritier mâle qui leur permettrait de conserver leur propriété à sa mort (ce qui pourrait sans doute être naturel à l’époque), Mrs Bennet passe son temps à se lamenter sur son sort et à envisager le jour où elle devra survivre à son époux pour être chassée de sa maison. Ce qui donne lieu à un savoureux dialogue :
« Indeed, Mr Bennet », said she, « it is very hard to think that Charlotte Lucas should ever be mistress of this house, that I should be forced to make my way for her, and live to see her take my place in it! »
« My dear, do not give way to such gloomy thoughts. Let us hope for better things. Let us flatter ourselves that I may be the survivor ».
Très partiale dans son amour maternel, Mrs Bennet est si impressionnée par la valeur de l’argent et des belles propriétés qu’elle finit par se montrer plus affectueuse que jamais envers Elizabeth lors de son mariage particulièrement avantageux, la plaçant au-dessus de ses soeurs alors qu’elle a toujours été l’enfant qu’elle aimait le moins.
Les filles Bennet sont toutes très différentes. Jane, l’aînée, est la plus douce. Lizzie, sa confidente, est la préférée de Mr Bennet. Au milieu, Mary n’est proche d’aucune de ses soeurs et, moins jolie qu’elles, tente désespérément de se mettre en avant en chantant ou en jouant au piano, passant sinon le plus clair de son temps à lire. Ses remarques sont peu nombreuses mais d’une sévérité et d’un recul tels que ce personnage si particulier est un de mes favoris.
Viennent enfin Kitty et Lydia, au tempérament très proche de celui de leur mère. Frivoles et stupides, encouragées dans leurs flirts par Mrs Bennet, elles courent après les officiers arrivés récemment à Meryton. Mr Wickam fait partie de ceux-là. Après avoir charmé Elizabeth et dit le plus grand mal de Darcy, il fait à plusieurs reprises l’objet des potins du village.
Citons encore pour le plaisir Mr Collins et son langage obséquieux irrésistiblement drôle ainsi que Charlotte Lucas, l’amie d’enfance d’Elizabeth vieille fille à 27 ans (sans doute le personnage le plus à plaindre de l’histoire).
Tous ces personnages évoluent dans un univers assez impitoyable : les proches sont les premiers à médire, au point de compter les années restant à Mr Bennet avant de mourir et de laisser enfin Mr Collins maître de sa propriété. Conventions et hypocrisie ne sont pas en reste, même si certains sont trop mal élevés ou trop envieux pour se montrer discrets au lieu de clamer leurs aspirations sur tous les toits ou de laisser libre cours à leur jalousie.
La variété des situations et les personnalités si différentes qui se croisent font de Pride & Prejudice un roman d’une richesse incroyable. D’une grande qualité littéraire, écrit avec finesse et beaucoup de sensibilité, ce livre pose un regard critique mais non acerbe sur la société. Du mariage dépend tout l’avenir des femmes ; s’il est essentiel, le chemin vers la félicité conjugale est source de questions. Jane Austen traite de ce thème avec brio, adoptant un ton léger, distant et ironique qui fait tout le charme de son style. Ajoutons à cela la création de deux personnages incontournables qui continuent à nous enchanter près de 200 ans après, et nous voilà en présence d’un chef-d’oeuvre, rien de moins. Une lecture exquise que je renouvèlerai (encore!).
Juste un petit mot sur la traduction : je n’ai jamais lu Austen en français mais j’ai entendu dire récemment que les versions Omnibus et 10-18 sont amputées de quelques passages (vérifié par Isil) ; il paraît aussi que la traduction date et n’est pas très fidèle au texte original. Je n’en ai aucune idée mais au cas où…
NB : pour les photos j’ai choisi quelques acteurs dans chaque « version », parmi mes préférés.
Je parlerai bientôt de l’adaptation de la BBC, de Lost in Austen et de Bride & Prejudice, après mon avis (plutôt) négatif sur le film de Joe Wright. Pour l’instant voici deux liens austenien sur ce blog :
427 p
Jane Austen, Pride & Prejudice, 1813

Commentaires
Écrit par : fleur | 23/03/2009
Écrit par : Isil | 23/03/2009
Écrit par : wictoria | 23/03/2009
Écrit par : wictoria | 23/03/2009
pour le test…bin lala…je les prends toutes…bin pas « ne pas craquer »…et le dernier…;o)…bon, ok, je ne les prends pas toutes alors mais beaucoup!!!
Écrit par : rachel | 23/03/2009
@ Isil : je n’en attendais pas moins de ta part ^^
@ Wictoria : oui je vois que vous me poussez tous à faire des folies gourmandes ! Quant à Jane Austen je ne veux pas la lire en VF car j’ai peur de ne pas retrouver son style si particulier. C’est très abordable en anglais.
@ Rachel : tu comprends pourquoi j’ai du mal à trouver mes priorités !! ;o)
Écrit par : Lou | 23/03/2009
Écrit par : Neph | 23/03/2009
Écrit par : hydromiel | 23/03/2009
Écrit par : Titine | 23/03/2009
Écrit par : Pia P. | 23/03/2009
Écrit par : Keltia | 23/03/2009
Écrit par : Pimpi | 23/03/2009
Écrit par : capucine | 23/03/2009
Écrit par : Karine 🙂 | 24/03/2009
Écrit par : Leiloona | 24/03/2009
@ Hydromiel : je relisais beaucoup étant gosse (les Roald Dahl notamment, Louisa May Alcott, Papa Longues Jambes et des bibliothèques roses depuis oubliées…) mais je ne le fais presque plus, voire pas du tout. Je fais une exception pour Austen dont je voulais parler sur mon blog depuis longtemps,… et je ne regrette pas (j’ai même envie de relire un peu plus souvent mes anciens coups de coeur).
@ Titine : je connais ! Pour celui-ci heureusement j’ai fait une petite commande en Angleterre en arrivant en Espagne, mais une partie de mes livres est encore loin de moi.
@ Pia et Keltia : moi aussi ! J’ai décidé d’avoir toute la collection Austen dans cette édition. J’aurai des doublons mais mes vieilles éditions me serviront lors de voyages tandis que les Penguin Red Classics trôneront bien en vue dans ma bibliothèque !
@ Pimpi : idem ;o) Avec toutes les admiratrices de Darcy (Jane Austen pouvait-elle se l’imaginer?), Elizabeth aurait du fil à retordre ou du moins, des raisons de s’inquiéter… mais non, impossible, c’est comme Romeo et Juliette, l’un ne va pas sans l’autre.
@ Capucine : avec plaisir. Tous les romans alors ? :o) Et pour tricoter, je vous envie quand je vois vos photos !!
@ Karine:) : tst tst tst…
@ Leiloona : ah moi aussi !! C’est de Kazuko Nomoto (pour les dessins, le design est de quelqu’un d’autre).
Écrit par : Lou | 24/03/2009
Écrit par : choupynette | 24/03/2009
Écrit par : Cécile de Quoide9 | 24/03/2009
qu’un mot *soupir*…pour m’éloigner d’ « Emma » qui
m’énerve légèrement…j’ai repris « Orgueil et préjugés »
hier soir :):)
Écrit par : loulou | 24/03/2009
Il me tarde de lire tes impressions sur « North and South », vu que c’est mon livre préféré, celui que je pourrai relire jusqu’à ma mort et que j’emporterai sur une île déserte 🙂
Écrit par : Co | 24/03/2009
Écrit par : Neph | 24/03/2009
Pour « Clueless », je vais essayer de faire un billet ce WE, ce sera à la fois le point de départ des billets sur mon cher Paul Rudd et du coup le point de départ du challenge Jane Austen aussi ^^
Écrit par : Miss Babooshka | 24/03/2009
Écrit par : Miss Babooshka | 24/03/2009
@ Cécile de Quoide9 : si tu peux lis-la en anglais, je ne veux pas la lire en VF parce que je n’arrive pas à voir comment on peut retranscrire toute l’ironie et le détachement si particulier de son style. J’ai feuilleté une fois un 10-18 et je ne trouvais pas ca exceptionnel alors qu’en général il me suffit de lire un passage en anglais pour sentir ce ton que j’aime tant !
Et Darcy, même en Colin Firth ou les autres versions, tu restes insensible ? Il faut que tu voies celui de « Coup de foudre à Bollywood », qui serait un parfait « trop beau gosse du moment » !
@ Loulou : zut, tu n’es pas la première à dire cela d’Emma… je pensais peut-être enchaîner avec celui-là justement. Mais je suis sûre que tu passes un meilleur moment avec P&P !
@ Co : je pense regarder leur liste de titres car je n’en vois pas tellement en librairie. Et après je les choisirai en priorité. J’ai déjà « Wives & daughters » dans une jolie édition mais pour les autres alors je choisirai sans doute celle-là !! Gaskell ne va pas tarder à faire son apparition par ici ! (Et j’ai A-DO-RE le film de la BBC)
@ Neph : oui j’adorais cette actrice et j’étais ravie de la voir dans ce téléfilm. En cherchant des photos d’elle j’ai vu des photos magnifiques où elle est beaucoup plus jolie que dans « Urgences ». Quant à « Northanger Abbey » c’est mon tout premier et j’ai pour ce roman une affection particulière !
@ Miss Babooshka : je crois que pour les 10-18 et Omnibus cest parce que la traduction date d’une période où on faisait parfois des coupes dans les romans (comme toutes les versions 200 p de Dickens pour enfants). Mais je ne peux pas vraiment te dire où sont ces coupes 🙁
Quant à « Clueless » je ne sais même plus de quoi ca parle mais j’ai hâte de le voir. Je ne vois juste pas a priori le rapport avec Jane Austen… j’ai donc très envie de lire ton billet ^^
(et merci pour le compliment, c’est gentil parce que cette note me tenait vraiment à coeur)
Écrit par : Lou | 25/03/2009
Écrit par : Pari en ligne | 25/03/2009
Je note le reproche à peine voilé concernant le trooooboooogooooosse du moment qui n’a pas changé depuis troooooop loooooongtemps (c’est vrai !).
Écrit par : Cécile de Quoide9 | 25/03/2009
Écrit par : Pimprenelle | 25/03/2009
Écrit par : Edelwe | 25/03/2009
Écrit par : Isabelle | 25/03/2009
Écrit par : Co | 25/03/2009
Écrit par : Ankya | 25/03/2009
@ Cécile de Quoide9 : pour le trobogosse ca peut se comprendre 😉 Mais je t’assure, regarde le film en question (même moi qui ne craque pas sur 80% des acteurs cités sur les blogs comme des exemples de sexytude absolue, je lui trouve un certain charme pour ne pas dire un charme certain !).
Quant à Colin Firth je ne le trouve pas exactement beau (mais mignon!), mais je fonds littéralement devant son accent et le côté coincé si British qu’il peut si bien adopter (oui, Miss Lou en Angleterre se retrouve dans un pays aux dangers multiples…).
@ Pimprenelle : j’ai hâte de lire de nouveaux billets sur ce livre…:o)
@ Edelwe : c’est un style vraiment abordable en VO je pense.
@ Isabelle : et moi celui que je veux lire n’est pas ici chez mon ami, tandis que mon adaptation de la BBC est aussi loin de moi, snif !!
@ Co : ah oui…. moult soupirs… moi c’est la fin avec les regards qu’il pose sur sa promise où je suis sous le charme !
@ Ankya : il y a un temps pour tout, tu auras peut-être envie un jour :o)
Écrit par : Lou | 25/03/2009
Écrit par : Nataka | 26/03/2009
Écrit par : Lou | 26/03/2009
Écrit par : Lou | 26/03/2009
Écrit par : liliba | 26/03/2009
Écrit par : Alwenn | 26/03/2009
Je vous confirme que la Bretagne est un enchantement.
Votre venue sur mon blog va me permettre de découvrir le vôtre, un blog dédié aux livres, un pur bonheur pour moi.
Écrit par : Organza | 26/03/2009
Quel magnifique billet! Et comme tu en parles bien! Et comme je suis d’accord avec tout ce que tu en dis! Et comme j’aime ton billet (ah, déjà dit???)
Bref, yeah, trop d’la balle, ton post!!! 😀
Écrit par : Pimpi | 26/03/2009
Écrit par : Cécile de Quoide9 | 27/03/2009
@ Organza : avec grand plaisir ! J’espère que vous trouverez votre bonheur parmi les livres cités !
@ Pimpi : comme ca tu as eu la surprise ensuite ^^ Par contre il n’est pas gentil ce GoogleReader, il n’aime plus mon blog ? :p
Merci pour ton commentaire, je suis ravie que mon billet te plaise alors que j’aime énormément ta manière de parler des classiques anglais.
@ Cécile de Quoide9 : hehe, tu nous caches des choses, toi ! Tu veux nous faire croire que c’est « seulement » dû au hasard, à une photo de fan, etc… ? Mouais mouais, big mother is watching you ;o)
Écrit par : Lou | 27/03/2009
Écrit par : Cécile de Quoide9 | 27/03/2009
Du coup, on s’aime mutuellement, c’est génial! Parce que je trouve tes billets toujours très très bien écrits et très très intéressants!!! 😀
Écrit par : Pimpi | 27/03/2009
Écrit par : Cécile | 04/04/2009
@ Pimpi : c’est beau l’amour réciproque ^^ il faut dire qu’on a pas mal de goûts en commun aussi !
@ Cécile : je vais le revoir, peut-être que je changerai un peu d’avis mais sans même parler d’adaptation c’est le genre de film sirupeux qui m’énerve.
Écrit par : Lou | 05/04/2009
C’est vrai que les traductions sont fautives, je m’en suis aperçue lorsque j’ai lu le roman en anglais, mais contrairement à toi, j’avais déjà été séduite par le style de Jane Austen, même en 10/18.
Pour le livre très court que Cécile n’est pas arrivée à finir, je penche pour Lady Susan… Les autres sont des pavés (sauf les deux romans inachevés et les Juvenilia, qui sont assez peu lus).
Écrit par : Schlabaya | 08/09/2009
J’ai personnellement adoré cette oeuvre ainsi que l’adaptation de Joe Wright (en 2005 ou 2006) => un pur bonheur !
@ bientôt,
– Séverine
Écrit par : Séverine | 31/03/2010
@ Séverine : hehe, un peu de mal avec l’adaptation de Joe Wright, par contre as-tu vu celle de 1995 ? (dit-elle les yeux ébahis…)
Écrit par : Lou | 05/04/2010
Une très belle chronique de ce merveilleux roman !
Écrit par : Le Chat du Cheshire | 26/10/2013
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