Etant tombée par hasard sur La maison des célibataires, j’ai décidé de profiter de ce court racontar pour découvrir Jørn Riel, dont je n’ai lu jusqu’ici que des critiques positives il me semble.
Cinq célibataires vivent depuis des années dans une maison abandonnée par des missionnaires. Le plus jeune d’entre eux travaille pour tous, ses camarades se la coulant douce dans la bicoque délabrée, laissant les jours filer en profitant de leur vie paisible – et buvant un petit coup de temps en temps. Un jour, une idée leur vient à l’esprit : que feront-ils de leur vieux os ? Kernatoq, le plus vaillant de ces bras cassés a une brillante idée : pourquoi n’épouserait-il pas la veuve Bandita qui possède une ferme, de vastes champs et de nombreux animaux ? D’abord horrifiés à cette idée – car la veuve aurait battu son premier époux à mort, les quatre célibataires plus âgés finissent par accepter de se rendre avec Kernatoq chez Bandita. Une fois le mariage organisé, ils vivront sans doute tous heureux, jusqu’à la fin des temps ou du moins, de leurs vieux jours. Pourtant, le projet est tout de même risqué. Et Kernatoq finirait par leur manquer. Il faudra donc trouver une autre solution, quitte à éconduire la fiancée aux bras spectaculaires.
Ce texte multiplie les absurdités, enchaîne les idées saugrenues, prend tout au pied de la lettre et s’amuse à tourner les logiques les plus implacables en cheminements totalement grotesques. Il avait donc tout pour me plaire mais je ressors un peu déçue de cette lecture. J’ai aimé le côté loufoque mais je suis restée insensible à l’humour de Riel. L’histoire se lit bien, rapidement. Ce petit livre présente par ailleurs une qualité essentielle : court, donc fin et peu encombrant, il a pu m’accompagner dans le métro, m’occupant l’esprit le temps de parcourir quelques stations. Format très pratique pour les transports et situations d’urgence donc, lecture divertissante mais à mon avis assez dispensable. Dommage, j’adorais l’ours et son grog en couverture. Je les laisse maintenant voyager vers d’autres horizons…
76 p
Jørn Riel, La maison des célibataires, 1979
Commentaires
Écrit par : Aifelle | 21/12/2008
C’est donc un auteur que je ne suis pas prête de reprendre!!!
Écrit par : Jumy | 21/12/2008
Écrit par : Lilly | 21/12/2008
Écrit par : Georges F. | 21/12/2008
Écrit par : Karine 🙂 | 22/12/2008
Cela dit, comme ce roman est très court, je peux tout de même tenter de le lire. 🙂
Écrit par : Leiloona | 22/12/2008
@ Jumy : à moins de tomber à l’occasion sur un livre qui a l’air très différent je n’ai pas vraiment envie de retenter l’expérience… il y a tellement d’auteurs à découvrir !
@ Lilly : le syndrome de l’esprit de contradiction ;o)
@ Georges F. : c’est d’autant plus frustrant que tout semblait fait a priori pour nous convaincre…
@ Karine 🙂 : oui en plus ta PAL doit dangereusement augmenter entre le swap et Noël !^^
@ Leiloona : comme ça tu peux toujours découvrir et voir si tu succombes… ou pas !
Écrit par : Lou | 22/12/2008
Écrit par : Joelle | 08/01/2009
Écrit par : Lou | 16/01/2009
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