Amis lecteurs,
J’ai reçu un message de Jacques de Paoli, bientôt publié aux Editions Chloé des Lys. Il me demandait pourquoi, nous autres blogueurs (et moi en particulier), nous parlions peu des petites maisons d’édition et de leurs auteurs, « petits » et « sans-grade ». J’ai trouvé sa remarque intéressante et j’ai décidé de publier ici ma réponse pour lancer le débat en vous permettant de donner vous aussi votre avis sur la question.
Au passage, voici le blog des Editions Chloé des Lys. Le lien renvoie à la page où se trouvent les livres publiés par cet éditeur. Voici également le site officiel. Les titres semblent couvrir une palette de sujets et de thèmes assez large. Sur le blog, des liens renvoient vers les pages consacrées à chaque auteur.
Mais pour revenir à nos moutons, pourquoi parlons-nous peu des petits éditeurs ?
A titre personnel, je ne suis pas d’accord en ce qui concerne « les petits » et les « sans-grade ». D’abord parce que j’ai une dent contre beaucoup de grands monstres du best-seller francophone, ensuite parce que je suis très heureuse de parler de nouveaux auteurs quand je le peux, quelle que soit la maison d’édition. Et, pour les termes choisis, je comprends bien leur raison d’être mais je pense que peu d’entre nous jugent de la qualité d’un auteur en fonction du nom de son éditeur.
Pourquoi voit-on peu de petites maisons d’édition sur les blogs ? Ou même ailleurs, car je ne pense pas que les blogs soient les seuls à ne pas trop en parler. Je pense qu’il s’agit essentiellement d‘une question d’exposition. Comme tout le monde, je fais mes choix en librairie, en fonction de certaines thématiques, de certaines collections que j’aime beaucoup. Pourtant les librairies mettent assez peu les petits éditeurs en avant (notamment parce que les accords commerciaux conclus avec les grandes maisons ne leur facilitent pas la tâche). Outre les parutions récentes que je repère de cette façon, je découvre petit à petit de grands classiques dont j’aime parler sur mon blog pour donner envie à d’autres de retrouver des auteurs un peu oubliés. Ensuite, je repère des livres sur les blogs qui ont sans doute une démarche proche de la mienne, et sur certains magazines de type Lire, le Magazine littéraire ou Transfuge ; j’y découvre beaucoup d’auteurs mais là encore, les grandes maisons d’édition sont plus représentées. En ce qui concerne les blogs, il arrive aussi que nous échangions des livres à l’occasion. Enfin, dans certains cas, les blogueurs reçoivent des livres en échange d’une critique. Jusqu’ici, hormis Liz Editions peut-être moins réputées, j’ai toujours reçu des livres de maisons d’édition connues. Pourtant, je pense que si les petites maisons d’édition réservaient quelques exemplaires aux blogueurs, nous serions plus qu’heureux de contribuer à leur reconnaissance.
A titre d’exemple, j’ai récemment découvert grâce au Buzz (et notamment Caro[line] et Lamousmé) les Editions Griffe d’Encre : il s’agit d’une petite maison d’édition mais nous sommes plusieurs à avoir commencé à en parler. Par ailleurs, les éditeurs réservent deux exemplaires de chaque livre (si je me souviens bien : Magali ?) pour les blogueurs, de façon à alimenter le bouche-à-oreille. Nous sommes plusieurs à être intéressés et à rester en contact avec une des responsables de cette maison d’édition pour discuter des parutions et aider à faire connaître ses livres.
Bref, à mon avis la porte est loin d’être fermée aux petits éditeurs. Mais il est vrai qu’il est plus facile de les découvrir sur Internet. Encore faut-il qu’un premier blogueur franchisse le pas en faisant passer le message. Est-ce que la prise directe de contact avec les blogueurs, comme le font les autres éditeurs avec les RP, est la bonne solution ? Pourquoi pas ? Personnellement, je trouve que cela permettrait de se faire une idée plus précise des livres concernés. De mon côté, j’ai beau aimer l’idée de contribuer à faire connaître de nouveaux auteurs, je reste une simple blogueuse dont le budget ne permet malheureusement pas d’acheter les livres de chaque nouvel écrivain qui m’envoie un courrier publicitaire afin de promouvoir son livre, si tentant soit-il.
Et vous, quel est votre point de vue ?
Commentaires
Bonjour à tous ses lecteurs,
La volonté d’être lu est tout à fait légitime. J’ai cette volonté-là aussi, bien sûr mais je la conçois comme un partage, non comme un marchandage de livres!
Je voudrais revenir sur les maisons d’édition.
Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne vis pas de l’écriture. Il n’y a pas de petites maisons d’édition mais commercialement, il y a de grandes maisons d’édition aux moyens énormes. Moyens financiers, cela s’entend. Leur fonctionnement? Il est très simple. Quand l’auteur est connu, force de l’argent et des médias, l’auteur n’a plus le temps d’écrire et il laisse, le plus souvent, des trames à ses nègres. Ensuite, les épreuves sont remises à l’auteur. La grande maison d’édition fait passer parfois 8 à 9 grammairiens derrière chaque épreuve. L’auteur signe le BAT et le tour est joué. Le directeur de la diffusion s’arrange pour les séances de dédicaces, etc… Les auteurs ont à leur disposition attachés de presse etc… Je connais bien le fonctionnement interne des grandes maisons d’édition et quand je lis les critiques de certains livres, je souris et je me dis : Si le lecteur savait…
Cela étant dit, je ne désespère pas d’être lu, un jour, par Lou. Je n’offre pas mon livre, non pas par souci économique mais parce que je l’ai écrit avec mes tripes.
Et puis, j’aime tant aller à La Poste et adresser ce petit carnet voyageur à des êtres que je connais à travers leur blog, pas encore en vrai. J’ai fait la rencontre de certains, aussi.
En sourire à Lou, il me reste seulement trois exemplaires de « Carnet d’Asies ».
Chacune et chacun d’ici est aussi la bienvenue sur mon blog.
Je lis énormément. Il n’y a pas de petits auteurs. Il y a des auteurs qui ne bénéficient pas du fric des grandes maisons d’édition, c’est tout!
Je pense à Albin Michel qui a sorti « La femme fatale » à la hâte. On connaît les moyens financiers énormes de cette maison d’édition. Le livre est truffé de coquilles. Mais peu importe, Ségolène Royal fait vendre. Aucun scrupule, ni aucun sens professionnel.
Il y a des choses que les gens ne veulent pas entendre, ne veulent pas lire et pourtant! Il faut bien le dire! Il faut bien l’écrire!
Elle est loin derrière nous l’épopée des grands qui écrivaient de leur plume. Je n’en citerai aucun de peur d’en froisser certains, maintenant en Éternité.
Merci, Lou, de votre blog et bonnes lectures à toutes et à tous.
Chris-Tian Vidal,
Lecteur et
ÉcrivanT. ( C’est moi qui écris… Sourire…).
Et puis, vanités des vanités, l’acte d’être publié, n’est-ce pas Madame Duras?
Écrit par : Chris-Tian Vidal | 21/06/2008
Si j’avais plus de temps pour fouiner, et plus de sous, je pense que j’achèterais beaucoup plus de ces livres dont on parle peu dans les média.
Quand à la pub pour les livres, c’est radical, jamais je n’achèterai un Musso ou un Levy, rien que d ‘entendre la pub à la radio, ça me coupe toute envie de les lire… La lecture doit être une découverte, et même si j’adore lire les billets sur tous les blogs que je visite, je ne lis que ceux-ci et pas trop la presse, car j’aime rester sur des impressions subjectives, personnelles, et surtout honnêtes…
Écrit par : liliba | 21/06/2008
Le problème, toujours le même: le fric! Les petits éditeurs ne réservent que deux à trois livres pour la promotion, au-delà nous payons. Je veux dire, les auteurs payent.
Alors comment faisons-nous, pour être lu. De la débrouille.
Mon cas, un entre 1.000.
1) Je cible trois types de publics : les proches, les moins proches et le public toutes boîtes.
-Je ne m’arrête pas sur les premiers: la famille, les amis, les collegues, les voisins…
-Quant aux seconds, j’y inclus les obligés, par ex. les restaurants où ils nous arrivent – ma femme et moi – de nous restaurer, notre assureur, nos fournisseurs, le banquier, les boutiques que nous fréquentons, les relations, les amis de nos amis…
-Les troisièmes, le public toute boîte, sont des inconnus. J’ai leur adresse grâce aux mails que je reçois des uns et des autres. J’atteins ce public essentiellement par mail : éviter les frais. Je dispose de 1300 adresses.
2) Je fais du bruit. J’ai alerté deux journaux régionaux avec la couverture de mon livre en mains, il n’est pas encore édité. Ils ont marché et reviendrons me voir quand le bouquin sera sorti; ça a bien donné, très bien même. Une feuille électronique villageoise à retranscrit un des ses articles. Je m’en sers. Cliquez sur mon nom vous verrez. Une relation sur le net à insérer cette référence dans ses liens…
3 ) Je prévois une séance de dédicace dans un bar à vin qui vient de s’ouvrir: il cherche à se faire connaître et moi aussi, l’entente commerciale est facile…
MAIS, JE SUIS TROP LONG. MERCI POUR CETTE TRIBUNE
Écrit par : Jacques De Paoli | 21/06/2008
Il y a aussi une excuse qui marche: certains ouvrages de (tout) petits éditeurs ne sont pas diffusés dans tous les pays, voire ne le sont pas du tout – donc ne sont pas disponibles en librairie. Parfois, c’est l’auteur qui va apporter son livre aux librairies de sa ville; difficile, pour un Lausannois, d’aller déposer quatre de ses ouvrages à Dunkerque! Face à cela, dilemme de l’éditeur: avoir un diffuseur qui lui coûte cher mais lui permet d’être un peu plus présent à l’étranger? A noter, aussi, qu’avoir un diffuseur est pratique en cas d’ouvrage sensible: en cas de réticence, l’éditeur peut lui dire (je simplifie): tu diffuses ou je casse le contrat. Quand l’éditeur se voit refuser ses propres livres parce qu’ils sont « délicats », c’est plus difficile.
Il y a encore un endroit où l’on peut trouver des livres publiés par des éditeurs plus rares que GalliGrasSeuil et compagnie: faire les foires du livre, telles que celle de Saint-Etienne. A côté des têtes d’affiche, on y rencontre des auteurs aussi discrets qu’intéressants, régionaux ou non. Et c’est sympa, en plus.
Enfin, j’avais trouvé, un jour, un blog sur les « livres méconnus », commentant souvent des ouvrages publiés à compte d’auteur. Original. Et pour les livres suisses, il y a http://ephemerveille.hautetfort.com/
Écrit par : Daniel Fattore | 21/06/2008
Écrit par : Daniel Fattore | 21/06/2008
Je suis contre le mariage pub-blogs quelles que soient les intentions. Bonnes ou mauvaises. Tenons nous loin du monde où l’argent a de l’importance.
Cet espace libre n’existe nulle part… sauf sur le net. Ne nous le laissons pas voler.
Je crois à la pureté 😉
Écrit par : Sibylline | 21/06/2008
Écrit par : Jacques De Paoli | 21/06/2008
Bien sûr que tu paies ton ordi, mais tu aurais aussi bien pu te payer des vacances au club med’. C’est de l’argent à toi que tu as dépensé selon ton goût et que tu n’espères pas du tout rentabiliser.
Quant à « sans argent, pas de blog, pas de commentaires… » Je ne vois pas. Les blogs sont gratuits, les commentaires aussi…
Quant à moi, je paie pour mon site, car ce n’est pas un blog, mais j’ai préféré payer pour justement ne pas avoir de pub. Et c’est comme l’ordi, un truc que je m’offre et je n’en tire pas un sou. Je pourrais, mais je ne veux pas. Je ne veux même pas de livres gratuits. Je suis totalement désintéressée. Au point que si je me lie à un auteur, je ne commente plus ses livres.
Il y a des lecteurs qui ont souvent le même idéal que moi et qui viennent, tout aussi gratuitement collaborer à Lecture/Ecriture. Mon plaisir, c’est de leur passer la parole. Ils ne me paient pas non plus pour cela. Pas d’argent là-dedans, ni dans un sens, ni dans l’autre. Alors, qu’est-ce que tu ne comprends pas?
Écrit par : Sibylline | 21/06/2008
Écrit par : Jacques De Paoli | 21/06/2008
Chris-T
Écrit par : Chris-Tian Vidal | 21/06/2008
Personnellement, j’incarne le quidam type : je regarde ce qu’on me met sous le nez. Si les librairies (et bibliothèques, que je fréquente régulièrement) ne mettent en exergue que de grandes maisons d’édition, c’est vers ça que mon regard se dirige. Ceci dit, je n’apporte aucune importance à l’éditeur – à tort, peut-être. Que Truc soit publié chez Gallimard ou Chloé des Lys, peu importe si j’ai vraiment envie de le lire.
Je trouve qu’une question importante aussi est : comment trouver ces petits éditeurs ? Pour cela, il faut des professionnels passionnés (libraires ou bibliothécaires – les deux doivent d’ailleurs marcher ensemble, mais bref), des gens comme Lamousmé http://librairieneverland.blogspot.com/
qui ne voient pas que l’aspect commercial des livres…
Autrement, en tant que lecteur, on peut aussi avoir des a priori. Quand on aime écouter les avis des autres, c’est moins facile d’acheter un livre dont on ignore tout, parce qu’on a peur de se tromper (et tout le monde n’a pas de budget illimité) alors qu’à côté, il y a justement une pile du dernier livre d’un auteur qu’on aime.
Après, ce que je voulais dire aussi, c’est que les blogueurs ne font pas vendre, ou très peu. Il faut être réaliste là-dessus : Griffes d’encre a certainement vendu plus de livres grâce au « buzz » internet, mais ça ne suffit absolument pas pour mettre la maison d’édition en sécurité. Combien de blogueurs vont acheter les livres commentés par les copains ? En général, on attend, ou on l’emprunte à la biblio, ou on demande au blogueur de nous le prêter… Ça ne bouleverse pas les ventes.
Je suis très longue et mes propos sont confus, je suis désolée. Pour répondre aux commentaires déjà en ligne, j’aimerais beaucoup que Chris-Tian Vidal ose balancer un ou deux noms d’auteurs qui ont des nègres…
Et je suis mitigée quand je lis Sibylline, mitigée parce qu’affreusement naïve – je ne sais pas si les blogs peuvent rapporter de l’argent aux éditeurs, aux commerces. Quand je vois par exemple le fameux Prix Landerneau qu’on retrouve partout sur les blogs, est-ce que ça va sérieusement faire vendre des livres ? Les blogueurs qui ne les ont pas reçus gratuitement vont-ils suivre le mouvement ? Je ne suis pas sûre. Mine de rien, l’influence des blogs est très restreinte…
Écrit par : erzébeth | 21/06/2008
Depuis pas mal de temps, j’en ai assez de ne lire que les « grosses » ventes mises sous mon nez chez les « gros » libraires ; je continue d’en acheter (car c’est ce qu’il y a de plus simple) mais heureusement les blogs de lecture m’ont permis d’ouvrir mon champs de découverte et c’est un vrai bonheur !
Découvrir un « jeune » auteur est toujours un vrai plaisir (car ce qu’il nous offre est un vrai cadeau, résultat de longues années d’effort). Mais cela n’est pas forcément évident car à part le bouche à oreille, difficile de mettre la main sur un texte de ce genre.
Découvrir de nouvelles maisons d’éditions est intéressant (surtout quand on voit le dynamisme de certaines !).
En revanche, leur faire de la pub suite à leur demande me perturbe un peu car peut-on garder toute sa spontanéité ?
Je ne saurai pas te répondre pour le moment …
Écrit par : Argantel | 21/06/2008
C’est fini le temps des Sagan, des Colette, des Duras, des Proust, des Hugo etc… Ça, c’étaient des grands et notre amie Sagan qui se désespérait car ses éditeurs savaient que le livre se vendrait puisque sa vie était de plus en plus tumultueuse.
Vous ne trouverez pas ces maisons d’édition-là dans mes liens. Peut-être dans quelques un de mes articles, sur mon blog.
Je suis des Corbières, de l’Aude, des éditions VERDIER et je peux vous dire que chez VERDIER, c’est bien l’auteur qui écrit. Je préfère promouvoir que condamner mais il faut tout de même connaître les coulisses pas trop ragoûtantes du monde de l’édition en France en ce début de XXI° siècle sans presque plus de repères culturels.
Pour ma part, vous êtes les bienvenus sur mon blog. Je ne désespère pas d’adresser mes trois « Carnet d’Asies » dédicacés à des blogueurs. Vous verrez la beauté des livres dans ma prochaine et petite maison d’édition. Elle est dans mes liens… Ce que j’aime, quand on écrit pour son plaisir, c’est les retours de lecture manuscrits des lecteurs que je vous fais partager.
Bonnes lectures!
Et n’oubliez pas de me lire… Je ne suis ni Levy, ni Musso et je vous prie de m’en excuser… Sourires… Jaunes…
http://www.chris-tian-vidal.org/categorie-10373776.html
Chris-Tian Vidal.
P.S.: Ce qui est formidable, c’est quand je vois le nom de certains nègre -Dieu que je déteste ce mot- enfin édités! C’est très, très dur pour eux mais ça arrive et ça pas… inaperçu…
Écrit par : Chris-Tian Vidal | 21/06/2008
Écrit par : Chris-Tian Vidal | 21/06/2008
– Chloé fait des foires, publie des affiches, intervient en direct sur et dans différents medias.
– Chaque auteur travaille dans son coin et fait pour un mieux. Il y a entre nous un véritable travail d’équipe.
Chloé, comme nous les auteurs, cherchons à faire pour un mieux. Je serais hypocrite si je vous disais, en parlant de moi et pour moi, que je refuserais une renommée à la Sagan. Non, mais ce que je sais, c’est que je ne l’aurais jamais. L’important pour nous, et maintenant je ne parle pas que pour moi, c’est de pouvoir s’exprimer et être lu par d’autres personnes que « des obligés ». Voilà notre ambition. Et surtout, si même nous recherchons une certaine visibilité, sachez que nous ne sommes pas envahissants (suivez mon regard). Ah oui encore un mot : le papier ça se paye, l’imprimeur ça se paye aussi, l’expédition de livres ça se paye également, la poste coûte cher… Si tout cela était gratuit, nous ne chercherions pas à résupérer ces dépenses!
Merci à Lou pour cet acceuil franc et cordial. Ah si d’autres faisaient comme elle…
Écrit par : Jacques De Paoli | 22/06/2008
Griffe d’encre a, je trouve, eu la bonne attitude : les blogueurs ont reçu des exemplaires presse (en nombre limité), ce qui nous a permis de découvrir cette maison d’édition et depuis, j’achète leurs bouquins, comme les autres blogueurs : tout le monde est gagnant au final et surtout je sais que je peux faire confiance à leurs publications, de qualité.
Enfin, pour rebondir sur le commentaire d’Erzébeth, je crois qu’il faut arrêter de tenter de culpabiliser les blogueurs : nous ne somme pas influents, nous ne sommes lus que par une communauté restreinte, déjà acquise à la cause de la lecture. Quand je vois le nombre quotidien de mes visiteurs, je ris doucement qu’on puisse croire que si je parle des petits éditeurs ils seront reconnus… L’exemple du Prix Landerneau est bien choisi : je me demande vraiment si nos billets feront vendre quelques exemplaires supplémentaires…
Écrit par : fashion | 22/06/2008
La distribution de livres, oui… Je ne sais que répondre. Quant aux foires, nous y allons, en Belgique du moins, en France bientôt.
Écrit par : Jacques De Paoli | 22/06/2008
Les nègres, ce n’est pas nouveau, il y en a toujours eu… c’est peut-être scandaleux, c’est peut-être irrespectueux pour le public et les auteurs-qui-écrivent-leurs-livres-du-début-à-la-fin, mais c’est comme ça. Je ne vois pas trop ce qu’on peut y faire. Arrêter de lire ces auteurs-là ? (si seulement vous donniez des noms ! – je « plaisante », je sais que le politiquement correct l’empêche) De toute façon, je suis déjà pratiquement sûre de ne pas lire ces gens-là.
Et bien sûr que « C’est fini le temps des Sagan, des Colette, des Duras, des Proust, des Hugo etc… » !! La littérature a changé, les demandes ont évolué, mais enfin, est-ce dramatique ? On peut toujours lire ces auteurs-là si on en a envie, et la production actuelle propose toujours des livres très intéressants, si on prend la peine de fouiller un peu. – chez les petits éditeurs, par exemple ?
(non mais quel talent, je fais tout un commentaire hors-sujet , et j’arrive à recentrer sur les petits éditeurs à la fin, ah !)
Lou, je suis désolée pour ce petit débordement.
Écrit par : erzebeth | 22/06/2008
Écrit par : Agnès | 22/06/2008
Le voici, il s’intitule « APRES TOUT… » Voilà qui est fait. Je suis évidemment disposé à en communiquer le peech si Lou le souhaite, mais je ne veux pas abuser.
Écrit par : Jacques De Paoli | 22/06/2008
Écrit par : Jacques De Paoli | 22/06/2008
Il est évident que, faute d’exposition, les petites maisons d’éditions ont du mal à se faire connaître, à élargir leur réseau de lecteurs.
Nous bloggueurs sommes logés à la même enseigne que les lecteurs « sans blog » : nous achetons nos livres dans les librairies où souvent (malheureusement) ne sont proposés que les livres de grandes maisons d’édition.
Je ne parle de livres de petites maisons d’éditions que si, par hasard, ou via le buzz des blogs, j’en entends parler. C’est ainsi que j’ai découvert Griffe d’Encre ou Mic Mac par exemple.
Je ne reçois pas de livres, je les achète et c’est sans doute mieux comme ça, même si, comme le dit Fashion, les erreurs se payent cher.
Quant à l l’influence des blogs dits littéraires, je doute aussi qu’elle existe réellement. Nous prêchons un public convaincu, mais peut-être, espérons le, un buzz étant un buzz, avons-nous la chance de faire découvrir des auteurs, parfois, peu connus, mais qui méritent mieux.
Écrit par : amanda | 22/06/2008
Je connais très bien Chloe des Lys puisque j’y participe et je puis vous affirmer qu’on y trouve un tas d’auteurs qui valent largement ceux qui sont édités chez les gros. Attention ! On trouve également des auteurs superbes chez Gallimard et consort.
Perso, ce qui me sidère chez ce petit éditeur belge (plus si petit que ça) c’est qu’il continue bon an mal an à publier des poètes.
Commercialement, cela donne un résultat zéro ! Mais ils s’obstinent, par pure passion et respect de l’art. Chapeau bas.
Écrit par : Bob | 22/06/2008
Écrit par : Edmée De Xhavée | 22/06/2008
http://www.chris-tian-vidal.org/article-20652883.html
Je ne citerai le nom de personne, concernant ceux qui n’écrivent plus. Oui, je trouve dommage que les vrais auteurs n’existent presque plus et qu’on nous matraque avec ces Levy, Musso et Cie. C’est du temps perdu!
Moi, je vais être envahissant, il faut lire « Carnet d’Asies » le plus bel ouvrage de ce début du XXI°siécle. Sourires… Que voulez-vous, on se rassure comme on peut.
Je connais un auteur qui m’écrit des courriels de temps à autre, qui se fait aider pour ses ouvrages. Des courriels concernant une association dans laquelle nous sommes tous les deux. Donc, je le connais de manière associative. Je l’entends un jour sur France Inter dire à la journaliste qu’il écrivait tout à la main et qu’il ne savait pas de servir du net. Alors, là, je ne me suis pas gêné, je lui ai adressé un courriel pour dire : il faut stopper ces conneries de mises en scène! Non seulement il n’écrit pas seul ses livres mais quand il passe à la radio, il crache sur le net, alors qu’il en abuse largement. Colette n’aimait pas trop les chats. Nous le savons. Elle s’est construit un mythe autour des chats. Mais le mensonge entoure le personnage et je ne lui en veux pas eu égard à ces qualités d’écrivain. Un écrivain trop longtemps délaissé des critiques littéraires! Ceux-là aussi! Les critiques littéraires.Pour rebondir sur l’un des commentaires précédents, il nous manque des auteurs de talent, comme des hommes politiques dignes de ce nom. Oui, ma Duras, notre monde est dans sa perte.Joyeux été à toutes à à tous!
Chez Gallimard, en effet, je pense qu’il y a, aussi, de bons auteurs…
Écrit par : Chris-Tian Vidal | 22/06/2008
Mais je ne lirai certainement pas quelqu’un pour «l’encourager». Je l’ai déjà fait et je m’en suis mordue les doigts. Le Net nous donne cette possibilité de plus: une tribune pour choisir. Mais il n’y a pas de miracle. Je suis moi aussi persuadée que les blogs ont peu d’influence.
Et les partenariats, pourquoi pas? Si au final, la personne qui reçoit le livre gratuit est d’accord? Quel mal peut-il y avoir? Si son commentaire devient biaisé, alors là… pauvre lui! Je ne vois pas ce que cela change pour moi. Ni pour les autres? Les goûts demeurent totalement subjectifs. On ne peut pas être assuré qu’on aimera ce que la majorité encense. On essaie de s’orienter pour être moins déçus… sauf que ce n’est jamais une certitude!
Finalement, c’est comme la multitude des biens de consommation. Pourquoi faudrait-il plus s’inquiéter du sort des «petites maison d’édition» plutôt que du petit producteur maraîcher? C’est la même loi du business pour tout le monde. Il y aura toujours des gens qui ne s’arrêteront pas au kiosque de dégustation, alors que d’autres vont regarder mais qui ne se laisseront pas tenter, d’autres qui goûteront les yeux fermés, etc.
Il faudrait mettre la culture à part? Et pourquoi donc? Et je ne dis pas ça parce que je considère la culture sans importance, au contraire. Mais si je ne mangeais pas à ma faim, hein, comment trouverais-je le moyen de lire et de l’apprécier? Oui, il n’y en a que pour les «gros», mais c’est dans tout.
Soyons plus ouverts et cultivons notre curiosité, il n’y a que cela qu’on puisse faire réellement. Ce qui ne veut pas dire, je le répète, d’y aller en aveugle. 🙂
Écrit par : Charlie Bobine | 22/06/2008
Je suis libraire et vois donc défiler une foule de bouquins par mois.
La moitié n’attire même pas mon regard: les romans à l’eau de rose et les machins écrits pour Tartempion par des négriers (Hugues Aufray,Justine Henin,Bellemare etc…)
Les autres, je les retourne pour prendre connaissance du peech. Et puis voila ! Que vais-je lire ?
Alors j’ai pris le pli d’en commencer trois ou quatre à la fois en abandonnant immédiatement ceux que je trouve mal écrits ( c’est subjectif bien sur ) et en gardant ceux qui m’accrochent.
Et là encore, j’en abandonne en cours de route…
Reste quatre, cinq bouquins par mois, dont la moitié est oubliée rapidement.
C’est désespérant, mais je persiste et continue à cultiver ma curiosité.
Écrit par : Bob | 22/06/2008
Écrit par : Jacques De Paoli | 23/06/2008
Dès que j’en ai l’occasion, je ne demande pas mieux, mais faut-il encore que le sujet m’intéresse… je ne veux pas me « forcer » à lire, ou le lire à contrecœur si je sais pertinemment que ça se soldera par un échec…sinon, quelle que soit la maison d’édition, j’essaye toujours de les mettre en avant sur mon blog dès que je lis un livre !
Et celle que tu présentes, même si je n’ai encore rien lu de leur catalogue, existe déjà dans mon index ! 😉
Écrit par : Florinette | 23/06/2008
Écrit par : Jacques De Paoli | 23/06/2008
www.leslecturesdeflorinette.com
Écrit par : Florinette | 23/06/2008
Écrit par : Jacques De Paoli | 23/06/2008
-Sur les avis de la presse : Liliba suggère leur manque d’objectivité, ce en quoi elle a raison ; de mon côté j’aime tout de même la consulter parce que cela me permet de remarquer encore quelques livres que l’on ne retrouve pas dans la blogosphère.
-Concernant la diffusion, il y a également le Salon du Livre où l’on retrouve un certain nombre de petits éditeurs régionaux.
Un autre problème se pose avec les diffuseurs, intermédiaires entre les éditeurs et la distribution : en France notamment, le même groupe possède de nombreuses maisons d’édition, les principaux diffuseurs et, comble de l’ironie, une partie importante de la distribution. Le simple fait que les diffuseurs dépendent du même groupe que certains éditeurs suggère le manque d’impartialité lors de la promotion des livres ; on peut imaginer que les livres du groupe seront plus facilement mis en avant et imposés aux libraires.
-Je pense également que le rapprochement entre les éditeurs et les blogs ne veut pas forcément dire que les uns vendent leur âme aux autres ; à mon avis, l’essentiel est que l’avis des blogueurs ne dépende pas de la provenance du livre. Et un rappel important : si les livres sont envoyés à titre gratuit, ça ne doit pas être parce qu’on part du principe que le livre est moins bon ; dans la question que je posais à l’origine, je le voyais plus comme un pendant aux envois également gratuits d’autres maisons d’édition. Bien sûr, avec de plus petits moyens, il y a intérêt à cibler, et cela n’empêche pas les auteurs de décider de parler de leurs livres et de proposer de les vendre directement. L’essentiel est de permettre à tous de gagner un peu de reconnaissance, quel que soit le moyen choisi.
– Toujours sur la subjectivité, j’ai tendance à être plus indulgente lorsqu’il s’agit de nouveaux auteurs et surtout, d’auteurs en position plus fragile, commercialement parlant. Cela dit je reste sincère, prenant simplement un peu plus de temps pour peser le pour et le contre, ce que je ne fais pas forcément pour d’autres écrivains déjà consacrés par la critique. Je ne dirai jamais que j’ai adoré un livre juste parce qu’on me l’a envoyé.
-Je suis encore une fois d’accord pour dire que l’éditeur n’est pas le problème en ce qui concerne le choix des livres en librairie. Cela dépend essentiellement de ce qu’on découvre. De mon côté, j’ai quelques collections auxquelles j’accorde un certain crédit (comme Phébus Libretto ou Actes Sud… et par exemple maintenant Griffe d’Encre). A l’inverse, plusieurs lectures décevantes successives dans une même collection pourront finir par me freiner. En revanche, un éditeur inconnu n’est en aucun cas un frein à l’achat, au contraire. Par exemple j’ai repéré René Crével en raison de la collection, que je n’avais jamais vue auparavant (Editeur : Ombres, pas particulièrement connue). Au final, il est effectivement capital de revaloriser le rôle des libraires en matière de diffusion.
-Effectivement il ne faut pas penser que tout le succès d’une maison d’édition dépend des blogueurs. En ce qui me concerne je commence à publier mes critiques sur d’autres sites, y compris un site commercial, en espérant aider à promouvoir les livres que j’apprécie. Concernant l’influence des blogueurs de façon générale, elle est limitée mais je crois qu’elle n’est pas totalement négligeable. Dans d’autres secteurs, de grandes entreprises constituent des équipes entières pour développer des actions de buzz. Il est difficile d’en mesurer l’impact, mais c’est un phénomène qu’elles ne prennent plus le risque de négliger. Nous sommes assez peu à laisser des commentaires mais comparativement, en cumulant tous les blogs, nous comptons un nombre de lecteurs assez honorable (sans être transcendant). Quand on sait que très peu de lecteurs réalisent plus de 80% des ventes de livres (je n’ai plus en tête les chiffres exacts), je pense que les blogs et les sites bénévoles ont quoi qu’il en soit un certain poids, en prêchant des convaincus ou plus exactement, en touchant directement un cœur de cible.
-Je n’oserais pas demander des noms d’auteurs frauduleux (pour certains je n’hésiterais pas, pour d’autres…) : en revanche, quelques nègres ayant réussi ? (Au passage, aucun Levy, aucun Musso ne risquerait de triompher dans une maison d’édition où la qualité du contenu passe avant le potentiel commercial)
-Un autre point important : j’avais évoqué l’aspect financier, le temps limité (nous ne sommes pas des critiques littéraires, les livres sont notre passion mais interviennent parfois dans notre vie après nos 35, 40 ou même 50h ou plus de boulot), mais il est aussi important de rappeler que si les blogs et les éditeurs peuvent peut-être avoir à gagner en échangeant, il n’est dans l’intérêt de personne d’envoyer à un blogueur un livre qui ne l’intéresse pas. Parce que petit éditeur ou pas, les lecteurs ont des goûts qui leur sont très personnels ; dire « oui » trop facilement, ou « forcer » un peu trop, serait plutôt contreproductif pour tout le monde. Les spams notamment sont assez pénibles : dans ce cas je me sens moi aussi prise pour une imbécile. Il est bien sûr tout à fait légitime de chercher à se faire lire, mais pas à n’importe quel prix et de n’importe quelle façon. Certains mails ou commentaires sont parfois un peu grossiers de par leur aspect publicitaire et intrusif. Non mais c’est vrai, les blogs ne sont pas des panneaux d’affichage ! (Jacques – ou Chris-Tian, je ne parle pas de vous justement. Mais vous n’imaginez pas les bêtises qu’on peut recevoir parfois…)
Voilà c’était bien long mais encore une fois, merci à tous et notamment à Jacques, qui a en quelque sorte lancé ce débat entre amoureux de la littérature !
Écrit par : Lou | 23/06/2008
Écrit par : Lou | 23/06/2008
Écrit par : dasola | 24/06/2008
Eh oui, c’est un témoignage d’une survivante de Auschwitz. Chloé des Lys ayant une politique éditoriale large, sans pour autant être laxiste, ils ont permis à mon bébé et surtout, au témoignage de cette dame, de voir le jour. Et je ne les en remercierai jamais assez. Après, c’est à moi de faire que le livre soit lu. Eh oui, petit éditeur, peut-être, mais celui-ci au moins fait participer l’auteur à l’élaboration de son oeuvre et à sa diffusion. Moi, je vois cela comme mettre un pied dans le métier.
Albin Michel, Robert Laffont et autres Belfond perdent leur identité à force de ne publier que des »blockbusters » littéraires. Oui, j’adore Bernard Werber, Marc Levy ou Guillaume Musso, eux-mêmes publiés chez les »grands », mais moi aussi, si la chancé m’était donné, je ne la refuserais pas. Mais si personne ne laisse la première chance?
C’est comme quand, à un entretien d’embauche, on vous refuse sous prétexte que vous n’avez pas assez d’expérience car jamais travaillé. Mais si tout le monde le prend comme ça, on la fait comment son expérience?
Bref. Moi, je suis pour les petits éditeurs et, qui sait, petit éditeur deviendra peut-être grand!
Écrit par : David Mogiel | 24/06/2008
@ David : merci pour ce témoignage très intéressant… quant à l’exemple des employeurs, c’est très pertinent. Qui n’a pas été confronté à ce problème, ou appelé pour des jobs similaires à de vieilles expériences et désormais en dessous de la qualification du demandeur d’emploi ?! Bref, la première chance est toujours la plus difficile à offrir… pourtant, sans prise de risque, aucune chance de succès !
Écrit par : Lou | 25/06/2008
En général un auteur propose quelques textes gratuits et divers commentaires, de façon à faire connaissance tout en permettant au visiteur de se faire une idée…
Si le contact passe, la vente peut alors se réaliser via paypal ou un distributeur du style Chapitre.com ou Amazone.
Perso, j’ai un site dans lequel je propose outre mille choses, deux contes entiers et gratuits.
http://www.bandbsa.be/contes.htm
A chacun ensuite d’en tirer ses conclusions.
Je n’ai pas vendu beaucoup via le net, mais c’est un procédé qui entre tout doucement dans les moeurs.
Écrit par : Bob | 25/06/2008
– Lorsque j’habitais Paris, je faisais tout vite y compris de choisir les livres qui me tombaient sous la main à la bibliothèque ou dans une librairie, c’est à dire souvent les « poids lourds ». J’avais souvent l’impression que je lisais la même chose ou que les auteurs écrivaient les mêmes livres.
– Depuis que j’habite en province, je découvre les éditeurs locaux via les bibliothèques et des auteurs nouveaux.
J’ai un peu le temps d’aller sur le net et de découvrir des auteurs méconnus (de moi) et des « grands oubliés ». Je n’en ai que plus de plaisir maintenant à choisir, à découvrir des auteurs de ma région, des français méconnus, des étrangers et en furetant ici et là, je m’aperçoit qu’il y a beaucoup de maisons d’édition inconnues de moi.
Le problème c’est que les livres coûtent chers et que les bibliothèques consacrent essentiellement leurs achats aux poids lourds et aux locaux (en province). Mais le reste…
@david mogiel : je ne connais pas du tout ce qui se fait ou pas dans ce « monde »; ce que je sais c’est que j’ai eu l’occasion d’aller dans une bibliothèque où un auteur parlait des livres pour enfant avec mes enfants et d’autres et que spontanément après en avoir pris un ou deux à la bibliothèque, j’en ai offert un à chacun de mes enfants. Mes enfants étaient sous son charme.
Je crois profondément que le fait de connaître un auteur, sa façon de penser, les circonstances de l’écriture etc (même si c’est un roman) pousse les lecteurs à acheter.
J’ai un copain sur le net qui m’a beaucoup parlé de Jouhandeau et de ses livres (il l’a connu); j’ai eu envie de mieux le connaître et entre la bibliothèque et mon vendeur habituel, j’ai fait mon marché !
En tous cas, je souhaite bon vent à votre bébé… 🙂
Écrit par : Thaïs | 25/06/2008
Écrit par : Jacques De Paoli | 25/06/2008
Avec le grand avantage de pouvoir échanger ensuite ses impressions avec l’auteur lui même, un peu comme on discute avec un peintre, lorsqu’on visite son exposition.
C’est toute la différence qu’il y a entre une boite de coca-cola qu’on achète au supermarché et une bouteille de vin qu’on se procure directement au château.
Mais le vrai gros problème, c’est le prix !
Nous vendons nos bouquins à des prix très élevés et ce, à notre corps défendant. Car le marché des livres de poche
est totalement fermé aux nouveautés et ne publie que les seuls ouvrages ayant déjà réussi en ‘belle édition’.
Je ne suis pas opposé à ce qu’un livre vaille son prix, car il est toujours le résultat d’un long travail d’artisan. Mais avec des limites… Personnellement, je suis obligé de vendre mon recueil de ‘Contes bizarres’ au prix de 20.90 € pour un ouvrage de 280 pages, sans habillage particulier. Alors que pour le même prix on peut se procurer un Stephen King de 350 pages avec une couverture superbe, un marque-page et une renommée justifiée.
Et le même Stephen King en format de poche à 11.75 @.
Je ne prétends pas que le combat soit inégal, mais difficile, très difficile.
Écrit par : Bob | 26/06/2008
Jacques, Bob cela peut peut-être vous intéresser
http://babelio.wordpress.com/2008/06/17/ou-lon-lance-un-appel-aux-auteurs-qui-bloguent-et-vice-versa/#comments
Bonne chance aux nombreux bébés alors…et merci Lou pour ces échanges intéressants.
Écrit par : Thaïs | 26/06/2008
Je me questionne simplement sur ton nom « Thaïs », sans plus. Je me souviens du bouquin éponyme d’Anatole France.
Voilà et merci pour les références.
Écrit par : Jacques De Paoli | 26/06/2008
Au passage, l’image du marché est bien choisie. Parfois je repère des livres en librairie mais ce n’est qu’après avoir lu ce qu’en pensent plusieurs blogueurs que je sens s’il va me plaire ou pas… ça m’aide assez régulièrement dans mes choix de bouquins !
Écrit par : Lou | 27/06/2008
@ Lou: Eh oui, l’exemple des employeurs et O combien frappant. Et il en va de même pour les éditeurs. Je me souviens d’un ami qui a rencontré Amélie Nothomb un jour qu’il allait à la foire du livre de Bruxelles. Elle était dans le bus et s’y rendait aussi. Pour dédicacer, elle.
Mon ami, sachant que je recherchais un éditeur, lui a demandé des conseils. Elle lui a simplement dit qu’il s’agissait d’une rencontre. Elle avait rencontré une personne travaillant dans une maison d’édition. Cette personne lui conseilla d’envoyer son manuscrit à TELLE destinataire. Et la destinataire accrocha et publia Nothomb. Un seul manuscrit envoyé pour elle. UN SEUL! et c’est la gloire.
Je ne cherche pas la gloire, je cherche juste à diffuser mon »message » à qui veut bien l’entendre (le lire dans mon cas lol). Les grands éditeurs parisiens rachètent les petits auteurs de petites maisons d’édition desquels ils pensent avoir un potentiel commercial à tirer.
J’aurais arrêter d’écrire après ma vingtième lettre de refus si un jour, une éditrice canadienne très connue dans le monde spirituel et ésotérique (les éditions Ariane pour ne pas les citer) ne m’avait conseillé d’écrire encore, que j’avais un talent certain et qu’elle avait le souvenir (et le regret) d’avoir elle aussi refusé James Redfield (La prophétie des Andes) par trois fois. Elle me dit que, finalement, Redfield prit son livre et alla le vendre lui même après l’avoir imprimé chez lui. Plus de 20.000.000 d’exemplaires vendus après que, finalement un grand éditeur le racheta. Les éditions Ariane regrettent finalement ce choix.
Bref! Tout un roman ;o)
Écrit par : David Mogiel | 29/06/2008
Écrit par : Daniel Fattore | 30/06/2008
Je vois que Lou lit toujours autant!
http://www.chris-tian-vidal.org/article-20902983.html
J’espère qu’elle va bientôt lire « Carnet d’Asies »… A peut-être samedi 5 juillet à Narbonne! Soyons fous!
Lou, je te conseille la lecture du dernier livre d’Annie Ernaux. Elle, je suis sûr que c’est bien elle qui écrit.
@ très bientôt.
Chris-Tian Vidal.
Écrit par : Chris-Tian Vidal | 01/07/2008
Écrit par : Lou | 09/07/2008
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