J’avais repéré cette série en librairie il y a quelques mois, et plusieurs avis enthousiastes lus ces dernières semaines m’ont convaincue de le lire. Force est de constater que ce premier tome s’avère plein de promesses.
Mao Mao est enlevée à 17 ans et placée comme servante au sein du palais impérial de Chine, dans le quartier des femmes, harem géant voué à produire des héritiers à l’empereur. La jeune fille doit reverser une partie de son salaire à ses ravisseurs et devient lingère, alors qu’elle était apothicaire au quartier des plaisirs avant son agression. Alors qu’elle tente de faire profil bas, elle assiste à une altercation entre les deux favorites de l’empereur, toutes deux mères d’un de ses enfants. Les enfants, comme d’autres avant, souffrent d’une étrange maladie. Leur mort semble inévitable, tandis que l’une des mères maigrit à vue d’œil également. Malédiction ? Complot ? En fine observatrice et connaisseuse des poisons, Mao Mao a sa petite idée et met en garde les deux mères en leur déposant un message en toute discrétion. Son intervention est néanmoins démasquée et Mao Mao est promue dame de compagnie de l’une des deux favorites, Gyokuyo. En réalité, elle devient sa goûteuse officielle. Une tâche qui ne lui déplaît pas malgré sa dangerosité évidente. Mao Mao est aussi observée par Jinshi, le seul homme à ne pas avoir été émasculé au sein du quartier des femmes. Androgyne, mystérieux, Jinshi a l’œil sur tout ce qui se passe à la cour.
Porté par un dessin très soigné, ce manga a beaucoup de qualités. Le contexte historique est très nouveau pour moi. Les principaux personnages sont intelligents, dans un contexte d’intrigues et de dangers sous-jacents. La thématique des poisons et de la connaissance des plantes et de la médecine est associée à une jeune femme indépendante et bien plus intéressée par son métier que par le séduisant Jinshi. Plusieurs mystères sont résolus au cours de ce premier tome dont le rythme soutenu ne nuit pas au développement des différentes personnalités. On pressent déjà beaucoup d’évolutions et d’interactions à venir à l’issue de ce premier tome qui donne très envie de se plonger dans la suite de la série. Une excellente découverte !
175 p
Itsuki Nanao & Nekokurage, Les Carnets de l’Apothicaire T1, 2017 (2021 en VF)
Oh oui, moi aussi j’avais beaucoup aimé ce premier tome, il faut que je lise la suite ! Ton billet donne très envie pour ceux qui ne connaissent pas ce manga et ta photo pour le présenter est superbe !
Deja la couverture est superbe….et une chouette histoire….oui un chouette manga
Oh oh, intéressant !!!! noté 🙂 Et la couverture est somptueuse !
Avez-vous poursuivi la série?
Pour ma part, je l’ai « commencée » par le T.11 (oui, onze!), le seul que j’ai lu, et je me dis que j’emprunterai toute la série en bibli… cet été!
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola