Londres : Musée d’Histoire naturelle et V&A

– « C’est pas moi, c’est toi » (2014) de Mhairi McFarlane, dans une traduction d’Odile Carton, et avec des illustrations de Chris King. –

Londres n’est pas le sujet du livre, et l’action ne s’y déroule qu’en partie. Londres, dans ce roman, ferait plutôt office de révélateur… comme en photographie (celle de mon époque, l’argentique).

Ce vendredi-là, Delia Moss, attachée de presse du conseil municipal de Newcastle, se voit confier par son boss la mission de démasquer un certain Naan Peshwari, troll qui sévit dans les commentaires des articles du « Newcastle Chronicle », ridiculisant et agaçant passablement les conseillers de la ville. Mais la plantureuse jeune femme de trente-trois ans à la chevelure flamboyante ne pense qu’à sa soirée, la plus importante de sa vie, celle au cours de laquelle elle va demander en mariage Paul Rafferty, son chéri depuis dix ans. Sauf que dans la foulée, notre héroïne apprend que Paul la trompe avec C(eline), une étudiante de vingt-quatre ans.
Delia abandonne la maison et Navet (le chien du couple) pour réintégrer sa chambre d’ado, histoire de faire le point sur la situation ; pas forcément l’endroit adapté, les membres de sa famille étant quelque peu asociaux. C’est toute sa vie qu’elle remet en question ; et pendant ce temps, Peshwari qu’elle doit débusquer se joue d’elle en la contactant le premier, tandis que Paul avec lequel elle a souhaité prendre ses distances s’acharne à la relancer. Alors quand sa meilleure amie Emma, avocate en droit des affaires à Londres, lui propose de venir s’installer chez elle pour souffler un peu, Delia jette aux orties son job depuis sept ans, boucle sa valise et débarque à King’s Cross.

Nous voilà à la page 150 d’un bouquin qui en compte plus de 600.
Autant dire qu’il va s’en passer, des choses, dans la capitale ! Quand j’écris précédemment que Londres agit comme un révélateur, c’est parce qu’y vivre et y rencontrer des gens nouveaux va permettre à Delia de prendre du recul sur sa vie et d’envisager l’avenir. Il faut dire que ses aventures semblent vaguement soumises à la loi de Murphy – pour rappel : « Tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal ». L’amour tient une grande place dans ce roman : amour fichu, amour perdu, amour pépère, amour guéguerre, amour espoir, amour illusoire etc. L’amitié aussi, celle d’Emma en particulier, un baume précieux surtout s’il est accompagné d’humour. Et puis il y a la Femme Renarde, qui va ressurgir du passé de Delia… Une galerie de personnages et de situations hauts en couleurs permettent au lecteur de ne pas s’ennuyer une seule seconde, voire de faire un peu de grand huit : un sympathique pavé pour tuer le temps et reprendre du poil de la bête !

Écrit par : Cory | 15/06/2017

oh ouiii tout un musee..le plus grand il parait…et mythique…ouiii

Écrit par : rachel | 16/06/2017

Wouah, ça a l’air drôlement sympa ce musée. Mon séjour à Londres a été un peu court pour que je puisse le voir mais je compte bien y retourner =)
La sculpture bleue et jaune est superbe !!

Écrit par : Chicky Poo | 16/06/2017

C’est très beau, j’espère un jour pouvoir visiter ces deux musées…un jour peut-être.

Écrit par : lilas | 16/06/2017

J’ai découvert le V&A en novembre dernier, j’ai adoré !

Écrit par : Anne | 18/06/2017

Jolies photos. Je me souviens qu’on avait bien aimé ce musée, ma soeur et moi, lorsque nous avions été à Londres.
Sinon, voici un lien vers une seconde lecture qui colle bien à votre mois anglais : http://nezdanslivres.blogspot.ch/2017/06/des-femmes-remarquables-barbara-pym.html

Écrit par : lewerentz | 18/06/2017

J’espère le visiter, un jour…
La colonne de ballons est incroyable !

Écrit par : Syl. | 19/06/2017

Je l’avais beaucoup aimé le musée d’histoire naturelle, ne serait-ce que pour le bâtiment ça vaut le coup d’oeil!

Écrit par : Tiphanie | 25/06/2017