Lorsque je lis des mots tels qu’Angleterre, victorien, Londres, Bedlam ou encore mystère, un déclic doit se produire inconsciemment dans mon petit monde de lectrice et j’éprouve de suite une envie irrépressible de me procurer sur-le-champ le livre incriminé. Alors lorsque plusieurs lectrices ont présenté Twelve Minutes to Midnight (Douze minutes avant Minuit en VF) de Christopher Edge, je n’ai pas su résister !
Roman jeunesse néo-victorien, Twelve Minutes to Midnight met en scène la jeune Penelope Tredwell. Orpheline, elle a pris la succession de son père à la tête d’un magazine, The Penny Dreadful. Depuis qu’elle en est devenue l’éditrice et rédige sous le nom de plume de Montgomery Flinch des histoires à sensations, le magazine connaît un succès sans précédent. Lorsque débute le récit, Penelope a engagé un acteur pour incarner Flinch et assurer la promotion de chaque nouvelle histoire publiée dans le Penny Dreadful. Ensemble, ils vont être amenés à se rendre à Bedlam : une lettre a été adressée à Flinch afin de résoudre une curieuse affaire. En effet, chaque nuit, à minuit moins douze, les patients de l’asile se lèvent brutalement et se mettent à écrire frénétiquement (sur du papier ou à défaut, tout ce qui est à portée de main), laissant d’étranges messages a priori sans aucun sens.
Twelve to Midnight est un agréable roman jeunesse qui se laisse lire tout seul (bon il m’a fallu un peu de temps mais c’est dû à l’exigeante Baby Lou, moi je n’y suis pour rien). Il faut tout de même accepter de grosses ficelles et un postulat peu crédible à la base. Une adolescente victorienne de treize ans éditrice d’un magazine ? auteur de best-sellers ? qui sait quoi faire quels que soient la situation ou les dangers (capable par exemple d’extraire du venin d’une araignée comme si elle faisait ça tous les jours) ? D’accord, on n’y croit pas un seul instant. Mais il faut bien avouer que lorsqu’on lit un roman traitant des patients « ensorcelés » du célèbre asile londonien, on peut bien accepter quelques petites invraisemblances ! Alors je me suis plongée une fois de plus dans une Londres victorienne pleine de mystères pour côtoyer les patients de Bedlam mais aussi une troublante femme-araignée vivant dans les beaux quartiers. Voilà un roman plein de rebondissements, de facture assez classique certes, mais cela ne nous empêche pas de passer un très bon moment ! J’ai hâte de lire le second tome !
Elles m’ont donné envie de le lire : Bianca, Coccinelle, George, Sharon et je viens de tomber sur l’avis d’un blog anglo-saxon, The overflowing Library.
[Lu dans le cadre des challenges British Mysteries / I Love London de Titine et Maggie / Myself de Romanza – lire en VO / XIXe siècle de Fanny / BBC 2014 de Feeling Fictional]
254 p
Christopher Edge, Twelve Minutes to Midnight, 2012
Commentaires
Écrit par : Hilde | 10/02/2014
en tout cas pourquoi pas…;)
Écrit par : rachel | 10/02/2014
Écrit par : Titine | 11/02/2014
@ Rachel : oui je crois que l’orphelin est un incontournable du roman victorien… on en parle aussi dans le Ann Granger que je viens de lire (lecture commune du 11 mars donc le billet attendra un peu :o)).
@ Titine : oui je crois qu’on nous a implanté un signal d’alarme commun ! J’espère que tu passeras un bon moment de détente avec ce roman qui n’est pas le livre du siècle mais reste très agréable à lire.
Écrit par : Lou | 13/02/2014
Écrit par : Romanza | 13/02/2014
Écrit par : rachel | 13/02/2014
@ Rachel : je suppose tout autant qu’aux siècles précédents mais pourtant c’est l’imaginaire du XIXe qui est le plus marqué par les orphelinats. Dickens sans doute ?
Écrit par : Lou | 14/02/2014
Écrit par : rachel | 14/02/2014
Bises !!
Écrit par : Livy | 17/02/2014
Écrit par : Marjorie – Chroniques littéraires | 17/02/2014
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