Ayant envie de me plonger dans un bon classique, j’ai jeté mon dévolu sur Mademoiselle O, qui traînait dans ma PAL depuis un an environ. C’était là ma première rencontre avec Vladimir Nabokov.
J’aurais pu crier au coup de cœur et clamer haut et fort ma nouvelle passion foudroyante pour l’auteur. Malheureusement, dès la deuxième moitié de ce recueil de nouvelles, mon enthousiasme est retombé progressivement avec chaque nouveau texte. Pourtant, voilà sans aucun doute une révélation ! Cet auteur mérite indéniablement de figurer parmi les incontournables de ma bibliothèque.
13 récits forment ce recueil : souvenirs et fictions aux accents autobiographiques se mêlent ; quelques textes satiriques faisant référence à la situation politique en Russie et en URSS aussi. L’émigration aux Etats-Unis, l’influence des cultures française et allemande et l’enfance en Russie sont les thèmes récurrents.
Malheureusement, certaines nouvelles se sont avérées assez décevantes ; la comparaison avec les premiers textes y est sans doute pour quelque chose. Je suis passée totalement à côté de la toute dernière que j’ai trouvée soporifique ; j’avoue ne pas avoir eu envie de faire des recherches pour mieux comprendre ce qui m’avait échappé.
Malgré tout, ce livre contient d’excellents textes. L’écriture puissante donne à l’histoire une tournure remarquable. Voilà incontestablement un génie de la littérature que Mademoiselle O permet d’aborder sereinement, en découvrant les thématiques chères à l’auteur aussi bien que sa plume, superbe. Le texte « Mademoiselle O » évoquant la gouvernante française du jeune Vladimir est sans aucun doute mon préféré ; un portrait authentique, cruel et pourtant sensible, qui rend un étrange hommage à cette femme disparue depuis longtemps.
« Mais désormais elle est réelle, puisque je l’ai créée, et cette existence que je lui donne serait une marque de gratitude très candide, si elle avait vraiment existé. »
240 p
Vladimir Nabokv, Mademoiselle O, 1958
N’oubliez pas de jeter un oeil aux découvertes gothiques du billet précédent…
Commentaires
Écrit par : kathel | 26/05/2008
Écrit par : Cécile | 27/05/2008
Écrit par : Aelys | 27/05/2008
Une culotte portée 1 journée + 1 nuit : 30 euros (culotte ou string en coton)
Une culotte ou string en dentelle : 40 euros
2 petites culottes : 50 euros.(tissu au choix)
Serviette hygiénique : 20.
Serviette hygiénique + son string/culotte : 40.
Jour supplémentaire : 5 euros par jour supplémentaire.
Pour tout autre fantasme (uro, scato ou autres…) je peux aussi m’adapter, mais cela avec supplément.
http://andy-verol.blogg.org
Écrit par : Andy vérol | 27/05/2008
Quant au commentaire en haut du mien… je me demande vraiment, vraiment, vraiment comment l’expéditeur a pu se ramasser sur ton blog! Disons que les champs d’intérêt sont heu… un peu différents!!! ;)))
Écrit par : Karine | 28/05/2008
Mais je n’ai rien lu encore de NABOKOV pour donner mon propre sentiment…
Bonne soirée !
Écrit par : Marianne | 28/05/2008
@ Cécile : je n’en doute pas !
@ Aelys : comme tant d’autres effectivement !
@ Andy Vérol : merci pour l’offre mais je pense que Mademoiselle O pourra s’en passer, d’autant plus que son modeste salaire de gouvernante ne lui permet certainement pas d’envisager de payer un supplément.
@ Karine : je me suis mise progressivement aux nouvelles, je trouve que c’est une bonne façon d’aborder un auteur ; finalement c’est un exercice particulièrement difficile.
Quant aux offres hygiéniques, elles m’auraient moins surprise dans un article sur Bukowski :p
@ Marianne : merci pour cette critique. Un peu sévère à mon avis, mais aucun auteur ne peut faire l’unanimité. Le rapport entre littérature et réalité est effectivement un thème sous-jacent de cette série de nouvelles, réinventant des hommes illustres inexistants dans un cadre historique évocateur et questionnant la part de mensonge dans les récits autobiographiques.
Écrit par : Lou | 29/05/2008
Écrit par : Manu | 30/05/2008
Écrit par : Lou | 30/05/2008
Écrit par : singe vert | 01/06/2008
Écrit par : Lou | 01/06/2008
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