« I never drink… wine »
Dracula, Bram Stoker
Après avoir lu Pauline d’Alexandre Dumas, Malice a eu envie de connaître les livres qui ont influencé l’écriture de ce roman que beaucoup d’entre nous ont adoré.
D’où l’idée de découvrir ou retrouver les grands noms de la littérature gothique et certains classiques ayant inspiré Dumas… ou pas.
Nous avons dressé la liste des œuvres qui nous semblaient particulièrement intéressantes mais, comme on le dit si bien : plus on est de fous, plus on rit !
Voici donc une petite suggestion pour vous, amis lecteurs : parmi la liste de livres suivante, nous vous proposons de choisir entre un et trois titres à lire d’ici la fin de l’année. Vous pouvez aussi proposer d’autres écrits dans la même veine pour partager vos envies.
Comme il est toujours intéressant de comparer nos avis et de discuter de nos lectures communes, l’idée est avant tout de pouvoir partager sur un même thème, au fil de nos envies.
Parce que vous avez tout votre temps pour les savourer et parce que voilà des classiques au potentiel hautement « addictif », nous espérons que vous serez nombreux à hanter avec nous les corridors glacés de lugubres manoirs et de couvents délabrés…
Alors, partants pour ce train fantôme ? Allez… 😉
Ceux-là ont largement inspiré Alexandre Dumas…
Ann Radcliffe : Les mystères d’Udolphe
Quatrième de couverture
Ann Radcliffe publie en 1794 The Mysteries of Udolpho. Les romantiques anglais, et les Victoriens, lui ont voué un culte. En France, Balzac, Hugo, Nodier, Féval, Sue, se souvinrent d’elle. On ignore ce qui a pu pousser cette petite bourgeoise à la vie ordinaire à raconter des histoires terrifiantes, qu’on appelle « gothiques » en Angleterre et « noires » en France parce qu’elles cherchent à provoquer la crainte chez les lecteurs.
Émilie explore le château mystérieux, chandelle à la main, à minuit. La menace (surnaturelle?) est partout présente. Les séquestrations, les tortures ne sont pas loin. Quel est le dessein du maître des lieux? Quels sentiments éprouve la jeune fille pour son tuteur et geôlier? Qui épousera-t-elle, après cette quête de soi à travers les corridors du château, qui ressemblent à ceux de l’inconscient? Ce n’est pas pour rien qu’un chapitre porte en épigraphe ces mots de Shakespeare: « Je pourrais te dire une histoire dont le moindre mot te déchirerait le coeur. »
Walter Scott : La fiancée de Lammermoor
Présentation de l’éditeur
A la fin du XVIIe siècle. alors que l’avenir de l’Écosse, bientôt ralliée au royaume d’Angleterre, semble menacé, un autre drame se joue au cœur des Highlands. Lorsque Edgar, le jeune maître de Ravenswood, sauve la vie de la douce et timide Lucy, il ignore qu’il vient de tomber sous le charme de la fille de son pire ennemi. Sir William Ashton. Soumises aux rivalités ancestrales de leurs familles. les amours d’Edgar et de Lucy ne cesseront d’être contrariées par les machiavéliques tentatives de Lady Ashton. la despotique et arrogante mère de la jeune fille. Malédiction familiale, vengeance et accès de folie : Walter Scott signe ici son roman le plus sombre.
Matthew G Lewis : Le Moine
Quatrième de couverture
On le nomme « Monk » Lewis, tant cet écrivain a été marqué par sa créature scandaleuse. Le livre fut d’abord interdit par la censure et Lewis obligé d’en réviser l’édition. Il n’a que vingt ans lorsqu’il écrit Le Moine et confronte le lecteur avec l’Invisible d’une manière directe et brutale. Le Surnaturel y fait sauvagement irruption et s’impose ; d’où la réticence d’un Coleridge, déconseillant aux parents de mettre un tel livre dans les mains de leurs enfants.
Il connaissait bien la littérature allemande et traduisit plusieurs grands auteurs, tel Schiller. Il adaptera avec succès un roman de Zschokke, Le Bandit de Venise.
Il hérita d’une fortune importante à la mort de son père et, avec effroi, en découvrit les sources, dans les Indes Occidentales. Il mourut de fièvre jaune à son retour d’un second voyage, laissant un passionnant Journal qui dénonce le scandale des pratiques coloniales dont nul alors ne se souciait. Comme la plupart des auteurs « gothiques », Monk Lewis ne fut jamais en odeur de sainteté auprès des critiques et il fallut attendre des auteurs comme Artaud ou Breton pour que certains considèrent enfin Le Moine avec sérieux.
« Le souffle du merveilleux l’anime tout entier (…). J’entends que ce livre n’exalte du commencement à la fin, et le plus purement du monde, que ce qui de l’esprit arrive à quitter le sol et que, dépouillé d’une partie insignifiante de son affabulation romanesque, à la mode du temps, il constitue un modèle de justesse et d’innocente grandeur ».
Alfred de Musset : La Confession d’un enfant du siècle (pas franchement goth mais très glamour !)
Présentation de l’éditeur (Garnier Flammarion)
« J’ai bien envie d’écrire notre histoire. Il me semble que cela me guérirait et m’élèverait le cœur. Je voudrais te bâtir un autel, fût-ce avec mes os… »
C’est ainsi que le 30 avril 1834, un mois après la fin du séjour mouvementé des deux écrivains-amants à Venise, Alfred de Musset faisait part à George Sand de son projet de « confession. »
Or ce roman quasi autobiographique où le badinage le cède bientôt à la tragédie intime apparaît aujourd’hui comme un des livres phares du dix-neuvième siècle français. Non qu’il constitue comme Le Génie du Christianisme un quelconque acte de naissance du mouvement romantique, mais parce qu’il situe le Romantisme à la croisée des chemins, à un moment où celui-ci tend à délaisser l’idéalisme pour s’adonner à la » curiosité du mal « .
… ceux-ci, peut-être pas, mais ils feront bientôt partie de nos in-con-tour-na-bles !
Jean Potocki : Le manuscrit trouvé à Saragosse
Quatrième de couverture (Livre de Poche)
C’était un manuscrit espagnol ; je ne connaissais que fort peu cette langue, mais, cependant, j’en savais assez pour comprendre que ce livre pouvait être amusant : on y parlait de brigands, de revenants, de cabalistes, et rien n’était plus propre à me distraire des fatigues de la campagne que la lecture d’un roman bizarre. Persuadé que ce livre ne reviendrait plus à son légitime propriétaire, je n’hésitai point à m’en emparer. »
Un véritable chef-d’œuvre de la littérature française comme de la littérature fantastique mondiale.
Jane Austen : Northanger Abbey
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Though Northanger Abbey is one of Jane Austen’s earliest novels, it was not published until after her death–well after she’d established her reputation with works such as Pride and Prejudice, Emma, and Sense and Sensibility. Of all her novels, this one is the most explicitly literary in that it is primarily concerned with books and with readers. In it, Austen skewers the novelistic excesses of her day made popular in such 18th-century Gothic potboilers as Ann Radcliffe’s The Mysteries of Udolpho. Decrepit castles, locked rooms, mysterious chests, cryptic notes, and tyrannical fathers all figure into Northanger Abbey, but with a decidedly satirical twist. Consider Austen’s introduction of her heroine: we are told on the very first page that « no one who had ever seen Catherine Morland in her infancy, would have supposed her born to be an heroine. » The author goes on to explain that Miss Morland’s father is a clergyman with « a considerable independence, besides two good livings–and he was not in the least addicted to locking up his daughters. » Furthermore, her mother does not die giving birth to her, and Catherine herself, far from engaging in « the more heroic enjoyments of infancy, nursing a dormouse, feeding a canary-bird, or watering a rose-bush » vastly prefers playing cricket with her brothers to any girlish pastimes.
Catherine grows up to be a passably pretty girl and is invited to spend a few weeks in Bath with a family friend. While there she meets Henry Tilney and his sister Eleanor, who invite her to visit their family estate, Northanger Abbey. Once there, Austen amuses herself and us as Catherine, a great reader of Gothic romances, allows her imagination to run wild, finding dreadful portents in the most wonderfully prosaic events. But Austen is after something more than mere parody; she uses her rapier wit to mock not only the essential silliness of « horrid » novels, but to expose the even more horrid workings of polite society, for nothing Catherine imagines could possibly rival the hypocrisy she experiences at the hands of her supposed friends. In many respects Northanger Abbey is the most lighthearted of Jane Austen’s novels, yet at its core is a serious, unsentimental commentary on love and marriage, 19th-century British style.
Charles Robert Maturin : Melmoth, l’Homme errant
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« . . . a pulse of power undiscoverable in any previous work of this kind — a kinship to the essential truth of human nature, an understanding of the profoundest sources of actual cosmic fear . . . Without a doubt Maturin is a man of authentic genius, and he was so recognized by Balzac . . . » — H.P. Lovecraft
Le protagoniste de ce roman gothique est John Melmoth, un érudit qui a vendu son âme au diable en échange d’un sursis de cent cinquante ans sur la mort. Dans le présent de la narration, 1816, il cherche désespérément un homme qui reprenne le pacte en son nom. Le passé est révélé par une série d’analepses mises en abyme dans la narration repère, selon le principe du récit dans le récit, l’auteur ayant recours à des lieux communs tels que le paquet de lettres retrouvé dans un grenier.
Karl Edward Wagner classait ce roman parmi l’un des treize meilleurs récits d’horreur et de fantastique, et H.P. Lovecraft le cite comme un bond en avant dans l’évolution du récit macabre.
Le roman de Maturin, considéré généralement comme l’apogée du roman gothique, n’est pas qu’un simple récit fantastique. C’est une critique sociale de l’Angleterre du XIXe siècle, une mise en accusation de l’église catholique (à travers notamment une critique de l’Inquisition), comparée au protestantisme dont l’auteur loue les vertus de réserve et de simplicité.
On trouve dans Le Portrait de Dorian Gray, d’Oscar Wilde, des éléments inspirés par le roman de son grand oncle, notamment celui du tableau caché dans le grenier. A sa sortie de prison, Oscar Wilde adopta d’ailleurs le pseudonyme de Sébastien Melmoth, s’identifiant au héros maudit créé par son grand-oncle par alliance. Honoré de Balzac et Charles Baudelaire ne cachèrent pas leur estime pour l’œuvre de Maturin, notamment pour son roman le plus célèbre, Melmoth the Wanderer. Bertram fut adapté en français par Charles Nodier et Isidore Justin Severin Taylor (Bertram, ou le Chateau de S.t Aldobrand, 1821). Cette adaptation donna ensuite lieu à un opéra Il pirata, dont le livret est de Felice Romani, et la musique de Vincenzo Bellini; la première eut lieu à La Scala de Milan en 1827.
Honoré de Balzac écrivit une suite au fameux Melmoth, intitulée Melmoth réconcilié.
Le héros du roman de Vladimir Nabokov, Lolita, possède une voiture baptisée Melmoth sans doute parce qu’elle est connote le topos américanisé de l’errance à laquelle le condamne sa funeste liaison avec Lolita dont il n’arrive pas à se séparer.
Le héros de Maturin fut également une des nombreuses sources du roman d’Anne Rice, Memnoch the Devil.
Mary Elisabeth Braddon : Le Secret de Lady Audley
Présentation de l’éditeur
Le château des Audley fut jadis le théâtre d’un crime. Ce meurtre non élucidé est resté imprimé dans la mémoire des habitants du village comme une malédiction… Cette fatalité pèsera- t- elle sur les différents personnages du roman ? Car il est à peu près sûr qu’un sombre destin plane sur le baron Audley et sa très belle épouse. Effrayant, machiavélique, ce roman est à classer parmi la littérature à sensation d’Alexandre Dumas, de Wilkie Collins et de Dickens, annonçant les detective novels et les thrillers.
Mary Elizabeth Braddon est née en Angleterre en 1837. Le Secret de Lady Audley parut en feuilleton en 1862 et assura à l’auteur gloire et fortune. Elle publiera quelque soixante-dix romans, pour la plupart des crime novels où l’intrigue foisonne de péripéties, de crimes et de quelques autres atrocités. Elle choqua en son temps les ligues de vertu qui l’accusèrent d’avoir créé dans ce texte le plus terrible démon blond de la littérature moderne, et fut accusée de pervertir l’esprit des jeunes générations. Parmi ses admirateurs, on trouve Thomas Hardy, Stevenson et Thackeray.
Si vous lisez certains de ces classiques ou d’autres gothiques, n’hésitez pas à poster ici ou chez Malice un commentaire avec un lien vers vos critiques pour nous permettre d’aider à faire le pont entre les divers avis.
Commentaires
Alors, comme 3 d’entre eux (Les mystères d’Udolphe, La fiancée de Lammermoor et Le Secret de Lady Audley) me tentent particulièrement, je me lance ! 🙂
Écrit par : Argantel | 26/05/2008
Écrit par : fashion victim | 26/05/2008
Cela dit, belle initiative 😉
Écrit par : Georges F. | 26/05/2008
@ Fashion : d’autres livres d’inspiration gothique ou romantique sont bien sûr les bienvenus… de mon côté j’ai déjà lu l’Austen et j’avais commencé « Melmoth », que j’avais abandonné faute de temps. Succombe, succombe !:)
@ Georges F : ah non, tous ne sont pas gothiques mais les influences ou les thématiques sont là… à l’exception de Musset qui ressort bizarrement ici. Comme l’idée de ces lectures vient de « Pauline » de Dumas, et qu’il aurait été influencé par le livre de Musset paru deux ans plus tôt, nous avons trouvé là l’occasion de le mettre un peu à l’honneur. Merci pour ces encouragements 😉
Écrit par : Lou | 26/05/2008
Écrit par : Karine | 26/05/2008
Écrit par : maijo | 26/05/2008
Écrit par : chiffonnette | 26/05/2008
@ Maijo : n’hésite pas à nous signaler tes lectures si tu te laisses tenter par ta PAL et ta LAL.
@ Chiffonnette : chouette, c’était la bonne réponse 😉
Écrit par : Lou | 26/05/2008
Écrit par : Co | 26/05/2008
Je fait de ce pas faire le mien :-))))
Écrit par : Malice | 26/05/2008
Très intéressant ton billet! 🙂
Écrit par : Charlie Bobine | 27/05/2008
Bonne idée Lou que ce petit thème! Bravo!
Écrit par : Romanza | 27/05/2008
Écrit par : Romanza | 27/05/2008
Écrit par : Caroline | 27/05/2008
mon billet sur le gothique ferait il des petits? :o))))
Écrit par : lamousme | 27/05/2008
Écrit par : KATTY | 27/05/2008
Écrit par : 4nn3 | 27/05/2008
Écrit par : jumy | 28/05/2008
http://bibliothilde.canalblog.com/archives/2007/08/25/5998813.html
Dans Consuelo, George Sand rend aussi hommage à Ane Radcliffe et l’ambiance de la deuxième moitié du roman est incontestablement gothique :
http://bibliothilde.canalblog.com/archives/2008/03/27/8358178.html
Bonnes lectures !
Écrit par : canthilde | 29/05/2008
@ Malice : je vais de ce pas le voir (je l’attendais avec impatience:)) !
@ Charlie Bobine : quelle bonne idée ! J’ai lu et relu « Dracula » il y a quelques années, je ne m’en lasse pas ! Quant à « Dorian Gray », beau monstre du XIXe, c’est aussi une excellente idée !
@ Romanza : oui, bien sûr, « Pauline » est une très bonne idée ! J’attends avec impatience des nouvelles grinçantes…
@ Caroline : … moi aussi, voilà pourquoi l’idée originale de Malice m’a enthousiasmée !
@ Lamousmé : figure-toi que je crois que c’est là un cas de 6e sens évident :p
@ Katty : on peut s’abonner au fil de discussion mais pour l’instant il n’y a pas de newsletter. Je vais voir comment organiser et vérifier si on peut en installer une via hautetfort.
@ 4mn3 : ravie de voir ton enthousiasme ! A très bientôt !
@ Jumy : voilà un très bon début ! Tu es tout à fait excusée ;o)
@ Canthilde : merci beaucoup pour ces indications et ces liens ! J’avais d’ailleurs repéré « Consuelo » sur ton blog, je ne manquerai pas de le lire.
Écrit par : Lou | 29/05/2008
Bonne soirée, Lou !
Écrit par : Florinette | 29/05/2008
Écrit par : Lou | 30/05/2008
– Au Château d’Argol de Julien Gracq – 1939
– Sept Contes Gothiques de Karen Blixen – 1934
– Le vampire du Sussex (Sherlock Holmes) de Sir Arthur Conan Doyle – 1924
– Le château des Carpates de Jules Verne – 1892
– Janet, la Revenante de Robert Louis Stevenson – 1881
– Carmilla de Sheridan Le Fanu – 1871
– Lokis de Prosper Mérimée – 1869
Écrit par : La liseuse | 30/05/2008
Écrit par : Lou | 30/05/2008
Écrit par : praline | 31/05/2008
Écrit par : philo | 01/06/2008
@ Philo : Pour Wilde, c’est justement l’occasion (on ne peut pas avoir tout lu !) et quant à « Northanger Abbey », c’est un excellent livre, tout plein d’humour et d’ironie !
Écrit par : Lou | 01/06/2008
Les mystères d’Udolphe :
http://carnets-plume.blogspot.com/2007/12/r-les-mystres-dudolphe-la-lumire.html
Northanger Abbey
http://carnets-plume.blogspot.com/2008/01/northanger-abbey-de-jane-austen.html
Appartenant à cette liste, j’ai également lu (c’était avant de tenir un blog de lecture et je n’ai donc pas d’article à ce propos) La confession d’un enfant du siècle (dont j’adoooore le premier chapitre) et Le moine.
Bonne continuation au blog et bonne chance aux participants de ce petit challenge. Il y a parmi cette liste des perles à découvrir !
Écrit par : Nibelheim | 02/06/2008
Écrit par : Joelle | 02/06/2008
J’ai lu Dorian Gray et Dracula il y a trop longtemps pour pouvoir en faire une critique sur mon blog, même si pour moi ils font partie de mes livres cultes ^^
Par contre plus récemment j’ai lu Le moine , et je suis en train de lire Les mystères d’Udolphe, et le suivant sera le Walter Scott ^^
Je cherche aussi Melmoth chez Phébus/Libretto, désespérément oO
Écrit par : Madame Charlotte | 03/06/2008
@ Joëlle : peut-être d’ici la fin de l’année ?;)
@ Mme Charlotte : concernant « Dracula » j’ai bien le même problème ! Je vais essayer de le parcourir de nouveau pour en parler ici (depuis le temps que je veux le faire, voilà une excellente occasion !).
Quant à « Melmoth », je l’ai dans cette collection mais il semble en rupture de stock. Peut-être dans une librairie ne l’ayant pas encore écoulé ou bien en occasion ? Sinon il existe une version dans la collection Bouquins, dans un recueil qui contient « Le Moine » effectivement, mais aussi Walpole et Radcliffe.
Écrit par : Lou | 03/06/2008
allez on va etre sympa et dire que nos grands esprits se sont rencontrés!!!! ;o) (à samedi pour en parler j’espère :o) )
Écrit par : lamousme | 04/06/2008
Écrit par : Lou | 04/06/2008
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