Despite all my rage

humbert_origine-de-la-violence.jpgJe fuis de plus en plus les récits traitant de la guerre et de la Shoah, dont la prolifération ces dernières années a fini par me dégoûter un peu du sujet. Malgré les critiques très positives lues çà et là au sujet de L’Origine de la Violence de Fabrice Humbert, j’ai donc abordé ce livre avec une certaine appréhension. Voilà un essai transformé qui fait de cette lecture une excellente surprise : non seulement ce titre est de loin mon préféré parmi mes 4 lectures de l’opération de communication autour du Prix Landerneau (ce qui n’était pas difficile vu le plaisir que j’ai éprouvé en découvrant les trois livres précédents), mais il fait partie de ceux qui m’ont le plus marquée cette année.

Difficile d’innover en traitant d’un thème aussi présent dans la littérature depuis maintenant un certain nombre d’années. Et pourtant, c’est ce que Fabrice Humbert parvient à faire en nous livrant ici un roman très personnel, où l’histoire présente du narrateur se mêle au parcours de son père et de son grand-père, le récit intime s’imbriquant à un cadre historique peu anodin. Avec beaucoup de justesse, le narrateur parvient à faire co-exister la petite histoire et la grande Histoire (comme l’a déjà souligné Fashion), apportant au passage un regard neuf sur le nazisme et l’Allemagne qui en a découlé.

C’est d’ailleurs le principal mérite de ce livre, qui évite à mon sens tous les écueils du genre : les clichés, les invraisemblances, les mièvreries, les descriptions complaisantes de scènes barbares, sans parler des pages d’Histoire hachées par le menu et recrachées avant digestion au beau milieu d’une vague trame romanesque.

Au contraire, l’auteur aborde de façon originale son sujet. La guerre, les déportations, la Shoah, le destin des bourreaux puis de l’Allemagne éclatée jusqu’en 1989, voilà autant de grands événements qui sont traités de manière détournée puisque le narrateur n’est autre qu’un professeur dans un lycée franco-allemand qui cherche avant tout à connaître ses origines pour mieux comprendre la violence qui l’habite. Le lecteur suit ainsi pas à pas le narrateur, dans un récit émaillé d’événements personnels et familiaux qui sortent en partie de l’atmosphère oppressante de la toile de fond (en partie, car tout est finalement lié de façon plus ou moins directe à l’objet des recherches du narrateur). En choisissant cette structure, Fabrice Humbert parvient à mon avis à écrire un roman très crédible, qui m’a de plus particulièrement touchée puisque j’ai trouvé certaines similitudes entre ce parcours et mon propre rapport à l’Allemagne. Et ce, jusqu’aux impressions partagées au sein de Buchenwald, de Weimar ou de Berlin, à tel point que cette lecture n’a cessé de me troubler en raison de l’écho très particulier qu’elle trouvait en moi (à l’exception de la vision très occidentale de la RDA, avec laquelle je ne suis pas entièrement d’accord).

Je ne peux que vous recommander sans réserve L’Origine de la Violence, excellent roman auquel tout le mal que je souhaite est de décrocher Weimar--Goethe-Schiller-Den.jpgau moins l’un des prix littéraires francophones les plus reconnus. Ne vous laissez pas décourager si, comme moi, vous évitez en général les titres traitant des camps de concentration, de la guerre ou de la Shoah. Car l’auteur signe ici un livre puissant, fin, dense mais d’une grande clarté, un roman dont l’histoire passionnante n’a d’égale que la pertinence des observations et la fluidité de la narration. A cela s’ajoute une écriture particulièrement agréable. Fabrice Humbert est un auteur qui ne cherche pas la facilité, et qui s’en sort très bien. Son Origine de la Violence est remarquable. C’est un texte qui a su à la fois m’intéresser et m’émouvoir, un titre que je recommande depuis autour de moi et dont le souvenir n’est pas près de ternir.

Les avis de : Aifelle, Anne, Caro[line], Cathulu, Cécile, Clarabel, Cuné, Dominique, Fashion, Lily, Ma Tasse de Thé, Papillon, Sylire, Yv.

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314 p

Fabrice Humbert, L’Origine de la Violence, 2009

Commentaires

oui sujet bien delicat a traiter….et a lire…j’avoue que cela ne fait pas parti de mes sujets de predilection…mais bon pourquoi pas pour celui-la?…bien que « romantise » cette periode de l’histoire n’est pas fait pour la rendre plus absorbable, plus oubliable?

Écrit par : rachel | 11/08/2009

Comme toi je rechignais à le lire mais je lui ai finalement accordé mon prix Landerneau !:)

Écrit par : cathulu | 11/08/2009

J’avais vu le livre en librairie mais l’avais écarté vu le sujet trop lourd, me semblait-il. (Je viens de terminer le très bon Jacques Chessex sur un massacre de cette époque) mais vu ton enthousiasme, je retiens ce titre!

Écrit par : Mango | 11/08/2009

Un livre que j’ai aussi beaucoup aimé, une bonne découverte.

Écrit par : Aifelle | 11/08/2009

Je trouve ton billet intéressant car ton propre ressenti fait corps avec le sujet du livre, cela lui donne une couleur personnelle. Oh ! Combien digne d’intérêt !

Écrit par : Alice | 11/08/2009

J’avais déjà noté ce titre, et plus je lis de billets, plus je suis convaincue…

Écrit par : cocola | 11/08/2009

Ton rapproche de ce texte est très proche de la mienne et comme toi, c’est mon préféré de la sélection Landerneau.

Écrit par : sylire | 11/08/2009

Ton rapproche de ce texte est très proche de la mienne et comme toi, c’est mon préféré de la sélection Landerneau.

Écrit par : sylire | 11/08/2009

Presque tout à fait d’accord! Maintenant il faut que je rédige mon post aussi bien! 🙂

Écrit par : chiffonnette | 12/08/2009

Le titre et le résumé ne me tentait pas trop mais ton enthousiasme me font revoir mon avis. Qui sait ?

Écrit par : Manu | 12/08/2009

Comme toi, j’ai tendance à m’écarter des livres qui traitent de ce sujet, bien que j’en ai trois dans ma LAL qui attendent d’être lus, parmi lesquels « Les Bienveillantes ». Je n’ai encore jamais pu m’y mettre… Un billet très intéressant, mais je crois que je passerai mon tour pour celui-là.

Écrit par : Hermione | 12/08/2009

@ Rachel : je ne pense pas vraiment que le fait de construire un roman autour d’un sujet historique limite sa portée, si c’est ce que tu veux dire par là… c’est bien ça (ou je m’emmêle les crayons) ? Dans ce cas je trouve le ton très juste, car justement avec un sujet aussi dramatique que la Shoah et les camps de manière générale, on est abreuvés de descriptions et d’images vues et revues, ce qui ne les rend pas moins horribles mais qui peut-être n’apporte rien au ressenti que l’on peut déjà avoir. Là, avec un regard très particulier, d’un narrateur qui est de la 3e génération, c’est-à-dire petit-fils de déporté, on a au contraire une approche dont on peut peut-être se sentir proche. Pour moi ce livre est plus concret et moins irréel, plus facile à assimiler que ce que j’ai déjà pu lire sur le sujet, qu’il s’agisse de romans, de témoignages ou d’archives (j’en ai lu un certain nombre comme pendant un temps ce sujet m’a « fascinée » et j’ai choisi une option intitulée « nazisme et holocauste », où j’avais d’ailleurs fait un paper sur les docteurs nazis, très importants dans le roman de Fabrice Humbert).
Dans mon cas je pense que la crédibilité est notamment due au fait que je me sens plus proche du narrateur, je peux parfaitement comprendre son cheminement car je vis à la même époque, j’ai à peu près la même vision de la 2e guerre mais je ne l’ai pas vécue, et les familles en parlent souvent aussi peu que possible car c’est trop douloureux. Voilà, en bref c’est un parcours moins abstrait qui du coup rend le récit plus fort pour moi.

@ Cathulu : j’attends encore le Tatiana Arfel qui devrait me plaire mais sinon je pense que je le préfère déjà à « L’homme barbelé », dont j’ai lu pour l’instant une petite partie. Nous aurons peut-être la même préférence :o)

@ Mango : ça vaut le coup. Pour Jacques Chessex j’avais trouvé son « vampire » intéressant. Le dernier titre m’a interpellée mais j’avoue que j’ai lu une interview de l’auteur qui ne m’a pas vraiment donné envie car je lui trouvais un ton très supérieur qui ne me plaisait pas et me semblait assez injustifié (il me semble qu’il disait qu’il faisait partie des deux ou trois seuls grands auteurs francophones du moment).

@ Aifelle : désolée j’ai manqué ton avis quand je suis partie à la pêche aux liens… je le cherche !

@ Alice : oui ce livre avait une résonance très particulière pour moi. C’était aussi un peu le cas (mais moins) de « Cochon d’Allemand », pour certains aspects de la culture de ma famille, que ce soit d’un côté les résistants ou de l’autre ma famille allemande.

@ Cocola : il ne faut pas hésiter, c’est vraiment un très bon roman qui mérite les critiques unanimes qu’il reçoit.

@ Sylire : comme je le disais à Cathulu il me reste encore 2 lectures (enfin 1 1/2) mais ce sera soit mon préféré de la sélection, soit le 2e. A voir avec le Tatiana Arfel…

@ Chiffonnette : « aussi bien » ? Je ne m’inquiète pas pour ça ;o)

@ Manu : oui vraiment j’étais un peu intriguée par ce livre mais je pense que je ne l’aurais jamais lu si je ne l’avais pas reçu et ma foi, ça aurait été bien dommage car c’est un très beau livre, d’un auteur vraiment très prometteur. D’ailleurs je compte du coup lire un de ses précédents romans, même si là encore les sujets ne m’attirent que modérément. Je lui fais confiance !

Écrit par : Lou | 12/08/2009

@ Hermione : je comprends vu le sujet, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est dommage car je crois que ce livre offre une approche nouvelle et, curieusement, empreinte d’une certaine fraîcheur, ce qui le place un peu à part dans la marée des livres sur le sujet. Je ne sais pas si je lirai un jour « Les Bienveillantes », qui en fait un peu trop pour moi (j’ai déjà lu certains passages). Peut-être que « Les Disparus » m’intéresserait plus mais il faudra que je le feuillette avant pour voir s’il est susceptible de me plaire.

Écrit par : Lou | 12/08/2009

A quels livres penses-tu quand tu écris ceci : tous les écueils du genre : les clichés, les invraisemblances, les mièvreries, les descriptions complaisantes de scènes barbares, sans parler des pages d’Histoire hachées par le menu et recrachées avant digestion au beau milieu d’une vague trame romanesque.

Moi aussi j’ai adoré l’Origine de la violence a tel point que, comme toi c’est un des 3 livres que j’ai préférés cette année et je vais attendre septembre pour en parler car en août les blogs ont beaucoup moins de lecteurs et j’ai vraiment envie de communiquer mon enthousiasme au plus grand nombre de personnes possibles (même si à l’échelle de mon bloggounet chéri ça restera modeste de toute façon).

Écrit par : Cécile de Quoide9 | 12/08/2009

euh non c pas ca….ce que je voulais dire….la shoah est un sujet qui doit faire justement horreur….on doit ressentir le malheur (faible mot) de ces personnes…et le rendre assimilable (comme semble avoir reussi cet auteur) diminue l’atrocite de cette periode….alors que penser des camps de concentration durant la guerre des balkans, en coree du nord, en birmanie et peut-etre a moindre mesure il est vrai guatanamo (histoire de notre generation)…ils sont normaux?…l’homme n’apprend jamais alors si on rend des passages historiques assimilables…il n’aura plus aucune raison de mettre sa conscience en valeur..et en te lisant cela me fait peur, cet auteur y a reussi…si la shoah, si les camps de concentration et leurs descriptions rendent mal a l’aise, tant mieux!…..parceque l’homme oublie, s’il n’y a pas de traumatisme….

Écrit par : rachel | 12/08/2009

@ Cécile de Quoide9 : en pensant aux écueils je ne songeais pas seulement aux livres mais aussi aux films et surtout aux téléfilms sur le sujet qui ne manquent pas. Le plus souvent c’est l’aspect un peu mièvre ou cliché que je leur reproche (même si j’ai lu un certain nombre de scènes détaillées sur les crimes commis dans les camps, le tout se mélangeant joyeusement dans ma tête à l’exception des ongles arrachés dans un policier de Delalande). A partir de l’histoire tragique de familles, d’enfants, de couples et de résistants déportés, séparés, massacrés, il y a eu énormément de films ou de livres sur des exemples de destins brisés… c’est compréhensible, mais au final, à force de traiter du même sujet, je trouve qu’il faut beaucoup de talent pour ne pas refaire 100 fois la même chose et verser dans le pathos (la situation en tant que telle est si tragique que ce n’est vraiment pas la peine d’en rajouter en sortant les violons pour faire pleurer dans les chaumières avec une avalanche de bons sentiments et de pleurs déchirants).

Je trouve par exemple que Fabrice Humbert se sort beaucoup mieux de ce problème de clichés que Philippe Grimbert dont le récit est poignant parce qu’autobiographique (sans ça je lui aurais trouvé un faible intérêt, et encore, je me suis beaucoup interrogée a posteriori sur l’aspect psychanalytique de cette autobiographie qui me pose problème). De même concernant Valentine Goby, dont « L’Echappée » possède pourtant beaucoup de qualités mais traite de la guerre de façon un peu trop manichéenne (et pourtant j’ai aimé ce livre et adoré le suivant du même auteur).

Dans les descriptions à la chaîne qui semblent « collées » à l’histoire, « Les Bienveillantes » est un exemple du genre de livres qui ne m’attire pas énormément, même si je ne juge pas le livre dans son ensemble ou sa structure, mais seulement les quelques passages indigestes lus au hasard et qui me rappellent les pavés purement historiques que j’ai lus sur le sujet.

Enfin c’est surtout que sur ce genre de thème à la mode et de toute façon déjà souvent traité par de bons auteurs (Merle dans ses bons jours, Wiesel…), il faut vraiment trouver une accroche particulière pour faire un roman réussi.

Sinon j’ai aussi repoussé beaucoup de billets en septembre pour les mêmes raisons que toi, mais ayant reçu plusieurs livres via les SP j’essaie d’en parler ce mois-ci pour la plupart. Beaucoup de chroniques prévues à la rentrée me tiennent aussi à coeur, notamment le roman de Dominique Fortier.

@ Rachel : mmh je n’ai pas dû bien m’exprimer. Je ne voulais pas du tout dire que le roman de Fabrice Humbert minimise la situation, rend le camp de concentration plus humain ou je ne sais quoi. Au contraire, il montre des exemples de sadisme et de folie humaine au coeur d’une mécanique à tuer bien huilée et très administrative. Quand je dis que ça nous change de toutes ces images auxquelles on est un peu habitués, cela tient davantage à l’angle d’approche et à la situation du narrateur, qui, n’étant pas de l’époque, doit faire tout un travail de recherche et de réflexion pour comprendre ce qui s’est passé à l’époque.

Écrit par : Lou | 12/08/2009

je ne sais si je dois etre soulagee…par le theme…mais soulagee par le facon alors de son approche de l’auteur..(so’y, je dois etre trop influencee par mon livre du moment…dune la genese de brian herbert et kevin anderson)

Écrit par : rachel | 12/08/2009

Tu vois, Lou, qu’il ne faut jamais dire jamais ! Trêve de plaisanterie, je pense que ce livre deviendra un incontournable dans la littérature sur la Shoah, comme Primo Levi ou Jorge Semprun, Aharon Appelfeld et quelques autres … Ce n’est pas le sujet en soi qu’il faut éviter, c’est la façon dont celui-ci est abordé dans les livres. Si c’est un déballage d’horreurs, il n’y a aucun intérêt ou très peu. Si c’est une analyse de la situation qui aide à comprendre le comportement des uns et des autres, alors c’est beaucoup plus intéressant. Je pense qu’il sera encore et toujours nécessaire de parler autour de ce thème pour tenter d’approcher ce qui est incompréhensible pour qui ne l’a pas vécu. Cela ne fait que commencer !

Écrit par : Nanne | 12/08/2009

Oups ! Je ne lis pas ton billet, car j’ai commencé ce livre hier ; c’est une lecture qui me plaît beaucoup, et je ne veux pas risquer d’être influencée par un quelconque avis pour l’instant ! Mais je reviendrai plus tard voir si ton ressenti ressemble au mien !

Écrit par : Turquoise | 13/08/2009

J’ai un peu les mêmes appréhensions que toi face à ce sujet ces temps-ci… Ca me touche beaucoup mais j’ai été parfois déçue par les trucs plus récents… si tu dis que c’est bien, why not!

Écrit par : Karine 🙂 | 14/08/2009

J’ai moyennement apprécié ce livre que j’ai trouvé lourd dans la démonstration. A noter qu’il a reçu le Prix Orange 2009.

Écrit par : Yv | 16/08/2009

@ Rachel : je ne connais pas le livre dont tu parles, je serais curieuse d’en savoir plus !

@ Nanne : le problème est que le sujet « vend », ce qui pousse à mon avis certains auteurs à l’exploiter, peut-être par opportunisme parfois. J’ai vu trois livres sur ce sujet hier, en papillonnant seulement sur deux tables consacrées à la rentrée littéraire et aux sorties assez récentes. ça me semble beaucoup par rapport à d’autres sujets. L’un d’eux me tentait mais j’ai eu ma dose de guerre en littérature ces derniers temps alors je verrai plus tard si je suis toujours tentée. Sinon je suis tout à fait d’accord avec toi, le problème ne vient pas du sujet mais de la façon dont il est exploité. Je trouve l’approche de Fabrice Humbert nouvelle et surtout j’ai apprécié de décalage d’une génération qui lui permet de traiter ce sujet avec beaucoup de justesse. C’est à mon avis un auteur très prometteur et j’espère que son prochain roman sera lui aussi une réussite.

@ Turquoise : comme j’ai été assez peu sur mon blog cet été je viens de découvrir ton commentaire… je m’empresse d’aller sur ton blog pour voir si finalement tu as parlé de ce roman.

@ Karine 🙂 : quelques lecteurs ont moins aimé mais en ce qui me concerne, c’est un livre qui m’a beaucoup touchée et que j’ai lu avec avidité malgré le sujet plus que sombre.

@ Yv : je me souviens de ton avis sur ton blog. Dommage, mais en même temps je préfère souvent les livres qui ne font pas l’unanimité.
Pour le prix Orange je le sais bien mais je pensais à d’autres prix dans mon billet, comme le prix des Cinq Continents (il fait partie des derniers livres encore en liste pour le prix si je me souviens bien).

Écrit par : Lou | 30/08/2009

oh brian herbert a decide de reprendre en main le grand cycle de Dune ecrit par son pere avec son ami kevin anderson…ils sont commence tout deux par les annees avant le premier episode du pere….et a suivi dune la genese, ou tout commence, les maisons, la haine des harkonnens et des atreides, dune les fremens….et la fameuse guerre contre les machines….et on y voit la faiblesse des hommes….sur 3 tomes…la folie aussi!…;o)

Écrit par : rachel | 31/08/2009

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