Chers z’amis lecteurs, chers tous,
Il faut croire que le froid mordant (?) de janvier a quelque peu engourdi mes neurones, car voilà, aujourd’hui 20 janvier, votre fidèle chroniqueuse a une sacrée panne d’inspiration. Peut-être est-ce sinon une flémingite aigue, toujours est-il que ma note sur le premier tome de la trilogie de Stieg Larsson a bien mal commencé ! Mais avouez que vous ne me facilitez pas beaucoup la tâche : vous avez déjà presque tous lu (et chroniqué) ce roman… je proteste ! Nah. Non mais franchement, que vais-je bien pouvoir dire de nouveau ?!
D’un autre côté, sans vos critiques enthousiastes, je n’aurais sans doute pas encore découvert l’univers de Stieg Larsson… bon. Mouais. Vous êtes pardonnés (enfin, presque, petits sacripants !).
Je vais donc tant bien que mal parler de Millenium à mon tour en croisant les doigts très fort pour que ma note soit aussi lue par l’une des rares personnes à n’avoir pas encore succombé au charme de Michael Blomkvist. Inspirée par les bruits sympathiques en provenance de l’appartement voisin (est-ce un rameur ou un aspirateur ayant une dent contre les meubles ?), je vais donc m’atteler à cette tâche avec application.
Vous avez sans doute déjà entendu mille fois la petite histoire qui est en passe de se transformer en légende : journaliste au parcours semblable à celui du héros Michael Blomkvist, Larsson est brutalement décédé après avoir remis à son éditeur les copies de la trilogie Millenium et n’a donc jamais été témoin de son succès phénoménal.
Il faut dire que Larsson n’hésite pas à mettre les petits plats dans les grands. Prenez Michael par exemple : comme je l’ai dit, il est journaliste dans la presse économique, tout comme son papa. Bizarrement, Michael est : brillant, beau, grand, fort, courageux. Il vit des aventures trépidantes et fait succomber les femmes. Avec tout ça, Michael pourrait être un séducteur infâme et prétentieux. Que nenni ! Vous pouvez ajouter à l’interminable liste de ses qualités un côté naturel et sympa. Tant et si bien qu’il arrive de suite à déstabiliser le 2e personnage clef du roman, Lisbeth Salander. Et pourtant, pour tout autre que lui ce serait hautement improbable : Lisbeth a des qualités sociales sans doute assez proches de celles d’une mante religieuse ou d’un lion (apparemment l’animal peut faire preuve de cannibalisme – « uniquement » à l’égard de ses enfants). Squelettique, bardée de tatouages et de piercings, Lisbeth est une enquêteuse hors du commun semblant tout droit sortie d’un groupe de death metal. Honnêtement, on sait bien que Michael et Lisbeth « frôlent » la caricature. Et pourtant, on leur pardonne volontiers leur petit côté surfait. Il n’y a vraiment pas à dire : tous deux sont diablement attachants !
Et maintenant l’intrigue : après 40 pages un peu longuettes sur le milieu financier et ses scandales, nous voilà sur les traces de Harriet Vanger, mystérieusement disparue dans les années 60. En cherchant son assassin, Michael et Lisbeth découvrent une série de meurtres particulièrement atroces qui semblent être liés à l’affaire. Harriet fait-elle partie des victimes du serial killer ? L’aurait-elle démasqué ? Je n’en dirai pas plus, ce serait vous priver de tout le plaisir que l’on a à lire cette histoire forte en rebondissements !
Au final, les histoires qui s’emboîtent sont une petite réussite, même si la solution à la disparition de Harriet me semblait assez évidente. Bizarrement, l’idée qui m’était venue au début n’était jamais vraiment prise au sérieux par les enquêteurs et j’ai été un peu déçue en voyant que je ne m’étais pas trompée (autant vous dire que je ne suis en général pas particulièrement douée pour résoudre les enquêtes de mes policiers préférés). Mais ouf ! Je n’avais pas deviné le pourquoi du comment (même si au fur et à mesure certaines conclusions s’imposaient avant que Michael et Lisbeth ne se réveillent). Tout ça pour dire que d’autres auteurs sont peut-être plus aptes à inventer des intrigues difficiles à démêler. Cela dit, j’ai aimé avoir toutes les cartes en main pour pouvoir suivre l’enquête à mon rythme (je déteste les solutions qui tombent comme un cheveu sur la soupe avec la révélation au dernier moment d’un nouvel élément seulement connu de l’enquêteur).
J’ai aimé, j’ai adoré, j’ai dévoré… Larsson m’a même tenue en éveil pendant mes trajets de RER le matin (une prouesse à souligner !). Malgré quelques petites imperfections : j’en redemande !
Et pour ceux qui l’ont lu : êtes-vous par hasard comme moi un peu plus agacés par Erika maintenant que Lisbeth…… ? Les dernières pages m’ont fait enrager (comment cela va-t-il finir ?) ! Le 2e tome est donc à lire de toute urgence !
Ils en parlent aussi : Pascal, Florinette, Gachucha… n’hésitez pas à ajouter en commentaire d’autres liens.
574 p
Stieg Larsson, Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes, 2006
Commentaires
Écrit par : Naina | 20/01/2008
Écrit par : fashion victim | 20/01/2008
Écrit par : Karine | 21/01/2008
Écrit par : Loutarwen | 21/01/2008
Écrit par : Chelmi | 21/01/2008
Écrit par : Florinette | 21/01/2008
Écrit par : choupynette | 22/01/2008
La suite c’est ‘pire’ !! 🙂
Écrit par : Eugénie | 22/01/2008
@ Fashion : merci du compliment (et Lou de rougir !), à l’inverse j’adore aussi tes notes qui sont souvent terriblement drôles :p
Et voilà le lien vers ton blog : http://happyfew.hautetfort.com/archive/2007/09/27/nazis-et-psychopathes.html
@ Karine : j’attends avec impatience tes commentaires ! Bonne lecture !!
@ Loutarwen : j’ai fini par me résoudre à le traîner avec moi dans le métro et le RER… il fait un peu moins « neuf » maintenant mais tu verras, au bout d’un certain temps il est difficile d’interrompre la lecture…
@ Chelmi : à la rigueur c’est d’ailleurs peut-être Erika le personnage le plus caricatural. Comme on la voit peu elle fait un peu figurante, elle fait quelques brèves incursions dans le roman mais pas assez pour gagner en consistance… au final son côté femme libérée fait effectivement un peu « fake ».
@ Florinette : chanceuse ! :o) J’ai eu un peu de mal à enchaîner sur un autre livre ensuite, mais là je passe d’agréables moments en compagnie de Margaret Atwood heureusement.
@ Choupynette : ah, c’est un peu l’effet « élégance du hérisson »… j’espère que tu le trouveras, je suis sure que tu accrocherais toi aussi !
@ Eugénie : aïe ! tu me rends encore plus curieuse (et tu m’angoisses, comment vais-je survivre en attendant de savoir ce qui est pire ?!) :o)
Écrit par : Lou | 22/01/2008
Écrit par : yueyin | 22/01/2008
Écrit par : Naina | 23/01/2008
Quant à Erika, non à vrai dire. Mais j’ai lu les 3 alors…
Écrit par : Emeraude | 23/01/2008
Écrit par : Anne | 23/01/2008
Écrit par : Hilde | 23/01/2008
@ Naina : évidemment :o)
@ Emeraude : ahhhh… et tu me laisses maintenant en suspense avec cette phrase mystérieuse ?
@ Anne : eh oui, eh oui… il faut dire que le personnage de Lisbeth me plaît de plus en plus… ce qui est déjà une raison suffisante pour me donner envie de continuer.
@ Hilde : tu verras, au bout de quelques dizaines de pages tu auras du mal à décrocher !
Écrit par : Lou | 24/01/2008
Une amie m’a offert le premier volume pour Noël et ta critique est la première que je lis sur le sujet… (elle serait bien sur la liste Quoide9 ;o) )
Écrit par : Cécile de Quoide9 | 24/01/2008
@Cécile : comment est-ce possible que tu n’en entends parler que maintenant ??? La seule solution est que tu n’aies lu AUCUN blog en 3/4 mois et surtout que tu n’aies pas mis les pieds dans une librairie pendant encore plus longtemps!! 😉
Écrit par : Emeraude | 24/01/2008
En outre, je ne suis pas attirée par les nouveautés. J’ai eu très souvent l’occasion de dire sur Qd9 et ailleurs que je ne lisais pratiquement jamais les livres qui viennent de sortir (sauf si on me les offre comme celui-la). Je préfère les livres de poche et il est vrai que je vais très rarement dans des librairies (seulement pour des cadeaux et là je ne suis pas attirée par le rayon « nouveautés » mais par ce que je connais et que j’ai aimé ou par des livres spécialisés (cuisine, déco, art, etc.))
Les livres pour moi, je les achète au marché aux livres anciens et d’occasion du parc Georges Brassens ou je les échange lors des dîners livres échanges.
Écrit par : Cécile de Quoide9 | 25/01/2008
Écrit par : praline | 25/01/2008
Bises Taylor
Écrit par : taylor | 26/01/2008
Je ne savais pas que tu allais peu en librairie. Je ne pourrais pas m’en passer mais je trouve ta démarche très sympa aussi… et c’est vrai que les discussions et les moments de partage des dîners sont un vrai bonheur !
@ Emeraude : je repensais encore hier soir à ta phrase énigmatique avant de m’endormir… évidemment je n’ai pas le choix :p
@ Praline : si ça peut te rassurer, tu verras dans la colonne de gauche de ce blog dans « thank u santa » tous les livres trouvés au coin du feu à Noël :o) Et depuis, avec les envois adorables de plusieurs d’entre vous et mon anniversaire (cette semaine), j’ai de quoi lire pour longtemps ;o)
@ Taylor : voui j’imagine :p Courage !!
Écrit par : Lou | 26/01/2008
Écrit par : taylor | 26/01/2008
Écrit par : Lou | 26/01/2008
Écrit par : taylor | 27/01/2008
Écrit par : wictoria | 27/01/2008
@ Wictoria : n’hésite pas à laisser un message ici quand tu l’auras lue. Je suis persuadée que ça te plaira puisque tu aimes bien les polars bien écrits. A mon tour d’attendre ta note :o)
Écrit par : Lou | 02/02/2008
bises
Écrit par : taylor | 03/02/2008
Écrit par : Lou | 06/02/2008
Écrit par : sylvie | 06/05/2008
Écrit par : Lou | 08/05/2008
Je ne me remets toujours pas de la scène de viol… Brrrr
Écrit par : Marie | 11/10/2013
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