Shinsaku Fujita, Le long d’un reflet

Shinsaku Fujita nous livre ici un album poétique, dans une veine contemplative et un contexte occidental, qui n’est pas sans rappeler des villes comme Amsterdam, voire Copenhague.

Un garçon invite sa petite sœur à partir en balade, par une journée d’automne qu’on imagine froide et venteuse. Ensemble, ils suivent un quai, croisent un pêcheur, voient des feuilles mortes sur l’eau, font un goûter en regardant le paysage.

Puis la fin de journée arrive et avec elle, sa cohorte d’ombres. Le paysage devient plus inquiétant et la petite fille n’est pas rassurée. La pluie se met à tomber. Heureusement, ils rentrent enfin chez eux et peuvent vite se mettre à l’abri.

La promenade est un prétexte pour parcourir la ville, dont on découvre à la fin qu’il s’agit d’une sorte d’île ronde, que les enfants découvrent en faisant un cercle complet. Les illustrations sont superbes, fidèles à la réalité et sublimées par l’eau qui reflètent la ville et se renouvelle lorsque tombent les feuilles, qu’un pêcheur lance sa ligne ou que ou surgissent le vent et la pluie.

Un très beau livre !

40 p

Shinsaku Fujita, Le long d’un reflet, 2009

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