Jane Austen, Sense and Sensibility

austen_sense and sensibility.jpgC’est avec une pointe de nostalgie que j’ai refermé Sense and Sensibility, puisqu’il s’agissait du dernier des six romans achevés de Jane Austen que je lisais (après avoir espacé autant que possible ces lectures). Je relirai prochainement Northanger Abbey, jamais chroniqué ici, et il me reste des textes plus courts ou inachevés à découvrir, mais une page se tourne dans ma petite vie de lectrice.

Sense and Sensibility est peut-être l’un des romans les plus faciles d’accès de Jane Austen pour une première lecture de l’auteur, bien que, comme toujours avec cet écrivain, les apparences (une simple histoire de filles à marier ?) cachent un univers riche et passionnant, pour lequel existent de multiples clefs de lecture. D’ailleurs, pour ceux qui pensent que Jane Austen écrit des romans à l’eau de rose, il faut savoir qu’elle a le don d’expédier les mariages en trois lignes ; une fois parvenus à l’autel, elle ne s’intéresse plus vraiment à ce qu’il adviendra de ses personnages, et lorsque plus rien n’empêche les amoureux de se retrouver, plus la peine d’entrer dans les détails. Ainsi par exemple dans ce roman, sur une demande en mariage que l’on attendait depuis les premiers chapitres : How soon he had walked himself into the proper resolution, however, how soon an opportunity of exercising it occurred, in what manner he expressed himself, and how he was received, need not be particularly told. (p 386) Romantique, Jane Austen ?

[Spoilers ensuite]

Le roman débute avec le décès de Mr Dashwood. A sa mort, sa seconde femme et les trois filles issues de ce second mariage se trouvent, en raison de leur sexe, totalement dépendantes du bon vouloir de leur demi-frère aîné, John, qui va devenir propriétaire du grand domaine dans lequel elles vivaient. Si sur son lit de mort, Mr Dashwood a fait promettre à son fils de veiller sur sa belle-mère et ses soeurs, John parvient sans peine à se défaire de son engagement en trouvant moult arguments pour soulager sa conscience. Influencé par son épouse Fanny, une femme hautaine et pleinement convaincue de sa supériorité sur le plan social, John va réduire à une peau de chagrin le leg qu’il était prêt à faire à sa famille. Il s’enquiert en revanche des dispositions pris par d’autres proches pour les aider, sa générosité consistant ainsi essentiellement à s’assurer de celle des autres.

Elinor tried very seriously to convince him that there was no likelihood of her marrying Colonel Brandon; but it was an expectation of too much pleasure to himself to be relinquished, and he was really resolved on seeking an intimacy with that gentleman, and promoting the marriage by every possible attention. He had just compunction enough for having done nothing for his sisters himself, to be exceedingly anxious that everybody else should do a great deal; and an offer from Colonel Brandon, or a legacy from Mrs. Jennings, was the easiest means of atoning for his own neglect. (p 242)

Sans être foncièrement méchant, et en dépit d’efforts faits pour montrer quelque intérêt à ses soeurs, John ne tient pas tête à Fanny qui, par son attitude, pousse Mrs Dashwood et ses filles à quitter rapidement le lieu où elles ont vécu toutes ces dernières années.

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Les deux principales héroïnes de ce roman sont Marianne Dashwood et, plus encore, Miss Dashwood, Elinor, sa soeur aînée. Toutes deux s’entendent extrêmement bien même si leur caractère les oppose (telles Miss Jane Bennet et sa soeur Elizabeth dans Pride and Prejudice). Marianne est entière, impétueuse, romanesque, elle accepte sans se poser de questions qu’un jeune homme dont elle est éprise lui offre un cheval, est également prompte à s’extasier devant une feuille tombée d’un arbre (on reconnaît bien là l’ironie de Jane Austen) mais aussi à juger ceux qu’elle rencontre, parfois sévèrement. A l’inverse, Elinor est plus douce, plus réservée. C’est elle qui incarne la raison dans ce roman, devant mettre en garde sa mère des dangers qui guettent Marianne et se faisant une opinion toujours réfléchie de chacun. C’est ainsi qu’elle tombe amoureuse d’Edward Ferrars, héritier peut-être un peu terne en apparence, mais intelligent, intègre et bon sous ses dehors timides. « My judgment, » he returned, « is all on your side of the question; but I am afraid my practice is much more on your sister’s. I never wish to offend, but I am so foolishly shy, that I often seem negligent, when I am only kept back by my natural awkwardness. I have frequently thought that I must have been intended by nature to be fond of low company, I am so little at my ease among strangers of gentility! » (Edward Ferrars – p 100)

A l’inverse, contrairement à Marianne et à Mrs Dashwood, complètement sous le charme, Elinor est la première à formuler quelques doutes sur le caractère  du fougueux Willoughby, qui entre en scène peu après leur arrivée à Barton Cottage dans le Devonshire. In Mrs Dashwood’s estimation, he was as faultless as in Marianne’s ; and Elinor saw nothing to censure in him but a propensity, in which he strongly resembled and peculiarly delighted her sister, of saying too much what he thought on every occasion, without attention to persons or circumstances. In hastily forming and giving his opinion of other people, in sacrificing general politeness to the enjoyment of undivided attention where his heart was engaged, and in slighting too easily the forms of worldly propriety, he displayed a want of caution which Elinor could not approve, in spite of all that he and Marianne could say in its support. (p52)

Deux personnages que tout oppose vont alors graviter autour de Marianne : d’une part le jeune Willoughby, qui a pour lui l’insouciance de la jeunesse, l’extravagance et un joli visage ; de l’autre le colonel Brandon, dont le tempérament généreux est masqué par une grande réserve, tandis que son âge plus avancé pour l’époque constitue aux yeux de Marianne une terrible infirmité (ses rhumatismes en étant pour elle la preuve indéniable !).

[Colonel Brandon] was silent and grave. His appearance however was not unpleasing, in spite of his being in the opinion of Marianne and Margaret an absolute old bachelor, for he was on the wrong side of five and thirty; but though his face was not handsome his countenance was sensible, and his address was particularly gentlemanlike. (p36) Mais Marianne n’est pas tendre avec lui (et l’influence néfaste de Willoughby ne la pousse pas à plus d’indulgence) : « Add to which, » cried Marianne, « that he has neither genius, taste, nor spirit. That his understanding has no brilliancy, his feelings no ardour, and his voice no expression. » (p55)

A l’inverse, sous des dehors avenants, le jeune Willoughby est un garçon bien superficiel, qui ne pense qu’à son bon plaisir.

Willoughby, que l’on s’attendait à faire un jour ou l’autre sa demande en mariage, part brusquement et semble peu enclin à s’engager sur la date de son retour. Si Marianne est malheureuse, Elinor y voit un signe de l’inconséquence du jeune homme et s’inquiète de savoir si sa soeur et lui sont finalement secrètement fiancés ou non. Quelque temps plus tard, Mrs Jennings, qui séjournait dans le voisinage, propose à Elinor et Marianne de l’accompagner à Londres pour la saison. Le caractère de Willoughby est rapidement révélé et l’on apprend ses récentes fiançailles avec une héritière. D’autres informations seront ensuite communiquées aux deux soeurs sur le comportement passé du jeune homme, qui confirmeront le triste caractère de celui-ci (un personnage qui n’est pas sans ressembler à un certain Wickham – la proximité des noms ne m’avait d’ailleurs pas encore sauté aux yeux).

Elinor made no answer. Her thoughts were silently fixed on the irreparable injury which too early an independence and its consequent habits of idleness, dissipation, and luxury, had made in the mind, the character, the happiness, of a man who, to every advantage of person and talents, united a disposition naturally open and honest, and a feeling, affectionate temper. The world had made him extravagant and vain—Extravagance and vanity had made him cold-hearted and selfish. Vanity, while seeking its own guilty triumph at the expense of another, had involved him in a real attachment, which extravagance, or at least its offspring, necessity, had required to be sacrificed. Each faulty propensity in leading him to evil, had led him likewise to punishment. The attachment, from which against honour, against feeling, against every better interest he had outwardly torn himself, now, when no longer allowable, governed every thought; and the connection, for the sake of which he had, with little scruple, left her sister to misery, was likely to prove a source of unhappiness to himself of a far more incurable nature. (p 354)

« At present, » continued Elinor, « he regrets what he has done. And why does he regret it?—Because he finds it has not answered towards himself. It has not made him happy. His circumstances are now unembarrassed—he suffers from no evil of that kind; and he thinks only that he has married a woman of a less amiable temper than yourself. But does it follow that had he married you, he would have been happy?—The inconveniences would have been different. He would then have suffered under the pecuniary distresses which, because they are removed, he now reckons as nothing. He would have had a wife of whose temper he could make no complaint, but he would have been always necessitous—always poor; and probably would soon have learned to rank the innumerable comforts of a clear estate and good income as of far more importance, even to domestic happiness, than the mere temper of a wife. »(p 375-376)

Ainsi les apparences sont bien trompeuses, c’est donc la sage Elinor qui la première avait perçu la valeur des deux prétendants. Marianne, elle, devra faire une erreur et en souffrir terriblement avant de choisir un parti moins étincelant a priori mais finalement bien plus susceptible de faire son bonheur.

austen poss portrait.jpgL’univers de Jane Austen serait bien pauvre sans les nombreux personnages secondaires qui donnent du piquant à l’intrigue. Ainsi la brave Mrs Jennings, qui a bon fond mais peu de jugeotte, s’attend par exemple à voir le colonel Brandon rayonner en apprenant que Willoughby a préféré une autre femme à Marianne et que par conséquent, celle-ci est encore libre d’épouser quelqu’un d’autre. Elle ne comprend pas que le colonel souffre avant tout pour Marianne et ressent avec amertume la situation dans laquelle son rival l’a mise.

Il y aussi l’étrange couple formé par les Palmer : Mr Palmer est toujours brusque avec son épouse, se plonge dans le journal en public mais répond qu’il n’y a rien d’intéressant dedans lorsqu’on tente de l’interroger sur le contenu, tandis que sa femme est une petite créature idiote et charmante, bien décidée à être heureuse et qui, ainsi, fait fi de toutes les remarques de son mari qu’elle juge amusantes.

Enfin, outre Willougby, Fanny Dashwood et sa mère, un autre personnage foncièrement mauvais est mis en scène : il s’agit de Lucy Steele. D’un rang social inférieur, elle est fiancée à Edward Ferrars qui a commis une erreur de jeunesse et se sent désormais prisonnier d’une union dont il ne veut plus. Lucy est un personnage désagréable, qui s’abaisse à flatter tout un chacun (avec succès !) et dont l’intérêt pour Edward semble plus motivé par le titre d’héritier de celui-ci qu’à un réel attachement, puisqu’elle a bien deviné les sentiments de son fiancé pour Elinor. Elle s’empresse ainsi de devenir l’amie de celle-ci et de la prendre pour confidente afin de déverser sur elle un flot d’informations à double sens (grâce à des allusions peu subtiles) sur la relation qu’elle entretient avec Edward.

« You may well be surprised, » continued Lucy; « for to be sure you could have had no idea of it before; for I dare say he never dropped the smallest hint of it to you or any of your family; because it was always meant to be a great secret, and I am sure has been faithfully kept so by me to this hour. Not a soul of all my relations know of it but Anne, and I never should have mentioned it to you, if I had not felt the greatest dependence in the world upon your secrecy; and I really thought my behaviour in asking so many questions about Mrs. Ferrars must seem so odd, that it ought to be explained. And I do not think Mr. Ferrars can be displeased, when he knows I have trusted you, because I know he has the highest opinion in the world of all your family, and looks upon yourself and the other Miss Dashwoods quite as his own sisters. » (p 138)

Au final, y a-t-il un juste équilibre entre raison et sentiments ? S’il ne faut pas trop se fier aux manifestations excessives de sentiments (ceux de Willoughby n’ayant aucune valeur, Marianne s’enfermant dans un rôle et s’encourageant même à pleurer car il ne peut y avoir de désespoir dans la discrétion à ses yeux), les sentiments plus profonds triomphent à la fin du roman. Ceux qui aiment vraiment sont enfin reconnus à leur juste valeur, quant à Elinor (qui semblait si encline à raisonner et que sa soeur jugeait trop peu démonstrative pour souffrir autant elle), elle finit par déverser toutes les émotions contenues depuis longtemps, lorsqu’Edward vient annoncer qu’il n’est plus lié à Lucy Steele. Mrs Dashwood se rend alors compte du fait qu’Elinor a souffert au moins autant que Marianne et qu’elle ne lui a pas accordé assez d’attention uniquement parce qu’elle n’a pas manifesté ouvertement ses émotions.  Au final, si les apparences sont parfois trompeuses.

Que dire encore une fois sur Austen qui fait partie de mes écrivains favoris ? Si vous ne l’avez pas encore lue, je ne peux que vous inviter à faire sa connaissance pour découvrir sa délicieuse ironie, le regard intelligent qu’elle porte sur ses personnages et son époque, sa capacité à décrire les relations humaines et la subtilité de sa plume.

Sur ce blog, de Jane Austen (outre les adaptations de ses romans et quelques austeneries) :

Lu dans le cadre du Mois anglais, mais chroniqué un peu tard, et du challenge austenien d’Alice.

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Jane Austen, Sense and Sensibility, 1811

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Commentaires

« C’est avec une pointe de nostalgie que j’ai refermé Sense and Sensibility, puisqu’il s’agissait du dernier des six romans achevés de Jane Austen que je lisais »

Je sais c’est bête mais tu as failli me faire pleurer … De mon côté, il ne me reste que « Mansfield park » et je retarde l’échéance de sa lecture … pourtant l’envie de me replonger dans son monde est TROP forte. Je sais que je serai bientôt confrontée à la même situation que toi et ça m’angoisse.
Heureusement, on peut relire. Heureusement la BBC existe. Biz à toi!

Écrit par : Romanza | 06/07/2013

Il y a longtemps que j’ai tout lu (même les trucs non terminés et les oeuvres de jeunesse…) alors je relis…

Écrit par : keisha | 07/07/2013

@ Romanza : c’est bien pour ça que je retardais, je retardais… il me reste Sanditon et les Juvenilia ainsi que les lettres dont je n’ai lu que quelques extraits mais ce n’est pas tout à fait pareil. J’avais choisi celui-ci pour la fin car j’étais sûre d’avoir un énorme coup de coeur et je ne me suis pas trompée. « Mansfield Park » a été mon avant-dernier, j’avais publié mon billet l’an dernier. J’étais un peu passée à côté quand j’avais voulu le lire la première fois il y a longtemps (juste après « Northanger Abbey » qui était mon tout premier, c’était très différent juste après cette lecture, peut-être trop radical à l’époque). C’est un roman que j’aime beaucoup aussi, je suis sûre que tu passeras un délicieux moment. Et puis cet été j’ai très envie de relire « Northanger Abbey », j’ai prévu de le prendre avec moi en vacances ! Bises et bon dimanche ensoleillé (je me dis que si à Paris il fait si beau il doit faire encore meilleur dans le Sud :))

@ Keisha : oui il ne reste plus que cela à faire… j’ai déjà relu « P&P » et je relirai bientôt « Northanger Abbey » :o)

Écrit par : Lou | 07/07/2013

Lou, il me reste aussi « Sandition », « The Whatson » et les « Juvelinia » … Mais comme tu dis, ce n’est pas pareil que les romans achevés. Mais bon, ça me console un peu.
J’ai hâte d’ouvrir « Mansfield park » … pourtant je recule le moment. Je profite d’avoir encore un roman non découvert de Miss Austen.
« Raison et sentiments » est mon 1er d’elle. Je n’ai pas eu le coup de foudre pour Jane Austen dès cette 1ère découverte. Pourtant, j’aime « S&S ». L’histoire d’Elinor et Marianne est superbe. Mon amour pour cette grande dame n’a pas été soudain mais progressif. J’ai aimé « S&S », j’ai adoré « P&P » et c’est en lisant le succulent « Northanger abbey » que je suis devenue accro. Des bijoux! De superbes moments à chaque lecture.
Je te souhaite une bonne relecture de « Northanger abbey ».
Bisous!

Écrit par : Romanza | 07/07/2013

Ton billet est parfait, j’y retrouve tout le plaisir éprouvé à la lecture de Jane Austen !! J’ai relu celui-ci il y a quelques mois et je ne m’en lasse pas 🙂

Écrit par : Eliza | 07/07/2013

Ah, tu me donnes envie de le relire. Susrtout que je ne l’ai jamais chroniqué, celui-là!

Écrit par : Karine:) | 07/07/2013

@ Romanza : je ne me souviens pas vraiment des Watsons, je pourrais bien le relire ! Je comprends bien le fait que tu attendes pour lire « MP », j’ai vraiment pris mon temps aussi pour lire les six romans pour ne pas les finir trop tôt !
J’ai découvert Austen avec « Northanger Abbey » qui m’a énormément plu, c’est tellement drôle ! Je trouve qu’il est très bien pour la découvrir.

@ Eliza : merci pour ce gentil compliment :o) La lecture de Jane Austen me procure toujours un plaisir particulier !

@ Karine:) : pareil pour moi avec « Northanger Abbey », du coup je vais bientôt le relire !

Écrit par : Lou | 07/07/2013

C’est le premier que j’avais lu et j’avais enchainé avec tous les autres. C’est vrai que c’est toujours un peu triste de se dire que l’on aura plus jamais de nouveaux romans de Jane Austen à découvrir. Mais c’est également délicieux de le relire et lorsque l’on laisse passer beaucoup de temps, c’est comme une découverte !

Écrit par : Titine | 09/07/2013

Je ne suis pas une adepte de la relecture, je préfère sensiblement me porter vers de nouveaux horizons. C’est pourquoi avoir terminé les Jane Austen fut pour moi une véritable déchirure.
Mais qu’importe, toute bonne chose doit avoir une fin !

Écrit par : jeux de fille | 10/07/2013

Comme je comprend ta nostalgie… Moi aussi, j’ai fini les oeuvres majeures de Jane Austen ainsi que Sanditon :'(
A Londres, j’espère bien trouver un recueil de lettres ou ses oeuvres de jeunesse, malheureusement peu trouvables en France.
Heureusement que la relecture existe quand même ! C’est l’occasion de redécouvrir l’oeuvre dans ses moindres détails 🙂

Écrit par : Emily | 11/07/2013

@ Titine : je pense que même si je relisais rapidement ses romans je découvrirais de nouveaux aspects tant ses oeuvres sont riches en personnages, en points de vue… J’ai bien hâte de relire « NA » cet été, mon souvenir est justement un peu flou :o)

@ Jeux de filles : Je relisais énormément quand j’étais enfant mais ce n’est plus le cas, même si ma mémoire courte en la matière pourrait justifier plus facilement les relectures. Malgré tout certains auteurs font un peu figure d’exception et je les relis avec plaisir, Jane Austen en fait partie (P&P jusqu’ici), ou encore Virginia Woolf, et je prévois bientôt de relire les Brontë, ne me souvenant pas si bien que ça de leurs grandes oeuvres.

@ Emily : Qu’as-tu pensé de « Sanditon » ? il attend dans ma PAL, ce sera une de mes toutes prochaines lectures ! Pour le recueil de lettres on me l’avait offert mais je pense qu’il doit être accessible dans les grandes librairies anglaises (j’habite à Paris, je pense qu’il se trouverait chez Galignani ou WH Smith), sinon je pense que j’avais acheté les Juvenilia sur Internet. La version française de ce dernier recueil se trouve assez facilement en revanche.
Et se replonger dans l’oeuvre de Jane Austen une 2e, 3e fois présente aussi des avantages en effet :o)

Écrit par : Lou | 11/07/2013

Il me reste « Sandition » à lire, et j’aurai tout lu.
Il faudra les reprendre Lou !
Un très beau billet…

Écrit par : Syl. | 11/07/2013

@ Syl : eh oui je vais les reprendre aussi, j’ai déjà relu « P&P », bientôt « NA » :o) Merci pour ton gentil mot !

Écrit par : Lou | 11/07/2013

C’est un de mes préférés… mais je dis cela, il est vrai, de tous les romans de Jane Austen.

Écrit par : Cleanthe | 13/07/2013

@ Cleanthe : moi aussi curieusement !

Écrit par : Lou | 14/07/2013

Je ne l’ai pas relu depuis longtemps, mais ce n’est pas mon préféré. J’aime beaucoup les adaptations, surtout la dernière de la BBC. Moi non plus je n’ai plus de roman inconnu de Jane Austen, et j’ai même lu les « Juvenilia », mais heureusement la littérature anglaise regorge d’auteurs passionnants.

Écrit par : Lilly | 14/07/2013

@ Lilly : moi aussi j’ai beaucoup aimé l’adaptation de la BBC, plus que celle de 1995. Je les reverrai prochainement pour les chroniquer ici. Bien sûr avec les Anglais on aura toujours de quoi lire mais j’ai une affection particulière pour Austen et j’aurais encore aimé avoir devant moi trois ou quatre grands romans :o)

Écrit par : Lou | 14/07/2013

Bonjour,

Je suis une « jeune » écrivaine et je viens d’être publiée aux Éditions EDILIVRE pour mon premier roman qui porte sur l’univers d’Orgueil et Préjugés. Je suis comme vous tout aussi fan de ce grand Auteur, Jane Austen. Cela fait des années que je connais ses écrits que j’admire tant dans l’écriture que dans la narration utilisée. Et, depuis, je dois dire que ce que j’ai lu sur le sujet m’a toujours laissé un peu sur ma faim… Je n’ai pas réussi à trouver une suite de cette magnifique œuvre, dans laquelle on aurait pu lire une continuité sur la vie de Mr Darcy lorsqu’il vient tout juste de prendre pour épouse, Miss Elysabeth Bennet. Il y a bien eu des écrits, mais ceux que j’ai lus concernaient les enfants Darcy, ou bien répétaient « Orgueil et Préjugés » différemment écrit, etc. Aussi, je me suis demandé pourquoi ne pas écrire ce que je voulais lire. Et voilà que mon premier roman portant sur cet univers vient d’être publié sous le nom « Lady Rose et Miss Darcy, deux cœurs à prendre… »
J’espère avec ce roman, faire plaisir aux Janéistes tout autant que j’en ai eu à l’écrire.
Il n’y a pas très longtemps que je suis sur le Net et j’avoue avoir créé un blog, il n’y a que quelques jours (dans lequel vous trouverez les détails : résumé, liens…) Je vous demanderais à toutes et à tous, votre indulgence si ce n’était pas comme cela qu’il faut répondre sur un blog…
Néanmoins, j’accepte toute critique confondue.

Amicalement,
Lhattie HANIEL

Écrit par : HANIEL Lhattie | 08/09/2014

PETITES PRECISIONS : Mais je ne souhaitais pas, là, copier ce qui avait déjà été écrit. Aussi, j’ai créé deux jeunes femmes, Lady Rose qui se trouve être l’amie intime de Miss Darcy, la cousine germaine de Fitzwilliam et Georgiana Darcy, et de Lady Anne de Bourgh. Et donc la nièce de la grande Lady Catherine de Bourgh… Leurs chemins se croisent et se décroisent autour d’une belle histoire d’Amour… Tout en faisant quelques clins d’œil à cette Chère Jane Austen pour laquelle mon premier chapitre coïncide avec la date de son décès, et plusieurs autres petits détails tout au long de ces 388 pages…

Écrit par : HANIEL Lhattie | 09/09/2014

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